82ème couverture de Paris Match
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camillelouise
JPM
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Re: 82ème couverture de Paris Match
Et dire que j'avais prévu de me rendre sur la place de la bourse vers 18h, heure où Johnny est venu se recueillir....avant de laissé tombé au dernier moment !!! C'était obligé que je tombe sur lui....
Mais comme ont dit c'est le destin.
Mais comme ont dit c'est le destin.
camillelouise- Messages : 304
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Re: 82ème couverture de Paris Match
http://www.parismatch.com/Culture/Musique/Johnny-Hallyday-son-message-d-amour-a-Bruxelles-937551
Le hasard a voulu qu’il termine sa tournée à Bruxelles. Pour rien au monde, Johnny Hallyday n’aurait annulé ses deux concerts.
Steve, plus de quarante années de « Johnnymania », arbore fièrement bandana et tee-shirt à l’effigie de son idole. Il est 23 h 15, ce samedi 26 mars, et Johnny Hallyday vient de sortir de la scène du Palais 12. « Il y a ceux qui ont des couilles et ceux qui n’en ont pas. Mariah Carey, qui devait chanter dimanche à Bruxelles, a préféré lâchement annuler. Johnny, lui, n’aurait jamais fait ça, affirme Steve. Je l’ai vu plus de trente fois en concert depuis 1970. Johnny, il nous a toujours fait du bien. Mais là, quatre jours après les attentats, c’était encore plus fort. Avec lui, on a l’impression d’être invincibles. »
Le chanteur avait plus que jamais compris l’enjeu. Fait inhabituel, il est arrivé tôt au Palais 12 pour répéter. Même s’il a déjà 74 concerts derrière lui depuis juillet 2015, il tenait à ce que cette soirée – retransmise en direct dans les cinémas de France – possède ce petit quelque chose d’exceptionnel. Pas besoin de pathos supplémentaire. Non, Johnny a juste décidé de conclure son tour de chant sur « Quand on n’a que l’amour », de Jacques Brel, autre enfant du plat pays. Il n’empêche, malgré l’assurance affichée, l’idole n’en mène pas large.
Mon bonheur absolu, c’est quand je suis ici, au milieu de vous"
Le concert démarre par la projection sur les écrans d’un immense drapeau belge, alors que les guitares rugissent déjà. Les 11 000 spectateurs sont emportés par un même râle de joie. Lunettes noires, gabardine en cuir, Johnny prend aussitôt le pouls d’un public encore traumatisé par les attentats du mardi 22 mars. Mais place au rock’n’roll. Au bout de quarante minutes, pendant « Gabrielle », Johnny descend dans la foule et se sangle dans un drapeau belge tendu par un spectateur. Un simple symbole peut parfois aider à panser les plaies.
A l’extérieur de la salle, le dispositif de sécurité a été relevé. Aucun spectateur ne peut entrer avec un sac, des maîtres-chiens sont présents dans les files d’attente, des policiers en civil se sont glissés dans la foule. Mais, à l’intérieur, la lourdeur militaire a disparu. L’adrénaline a remonté le moral des troupes. Le groupe joue à fond, comme si sa vie était en jeu, ce que confirme Maxim Nucci, invité spécial sur deux chansons. « Dès que je suis monté sur scène, j’ai senti que l’ambiance n’était pas la même que d’habitude. Il y avait vraiment comme une étincelle. » Manches retroussées, Johnny prend la parole : « Mon bonheur absolu, c’est quand je suis ici, au milieu de vous. » Son sourire en dit long. Le temps file, le rockeur termine son spectacle devant une salle bluffée par tant d’énergie. « Je voudrais dédier ce concert à toutes les victimes des attentats ainsi qu’à leurs familles. Je voudrais aussi dédier ce spectacle à tous les Bruxellois et à tous les Belges. Sachez du fond du cœur que je vous aime », lance Johnny, avant la reprise de Brel.
Nul besoin de plus de mots. Les yeux sont rouges, certains ne se cachent pas pour pleurer. Et lorsque la salle s’éclaire, les spectateurs mettront de longues minutes à quitter l’arène. Comme s’il fallait prolonger cet instant de grâce. Maryline est avec ses deux enfants. « Dites-lui “merci” de notre part. Il nous a fait oublier les atrocités, il nous a donné de la force. » Steve, lui, annonce qu’il sera là demain : « C’est le dernier concert de la tournée, impossible de le rater. »
Impossible d’être discret quand on s’appelle Johnny Hallyday
Dans les coulisses, Johnny s’inquiète : « J’ai bien chanté ? Le son était bon ? » Imperturbable malgré le brouhaha général, il est comme un général de guerre après la bataille, la tête ailleurs. A tous ses visiteurs, il montre la nouvelle bague sertie de jade que Laeticia lui a offerte pour leurs 20 ans de mariage. Mais il lui faudra du temps, beaucoup de temps pour redescendre sur la planète Terre. Après un long dîner dans un restaurant chic, où il a convié ses 16 musiciens ainsi que ses amis, Johnny regagne son hôtel vers 4 heures du matin. Dimanche, un autre défi l’attend : Laeticia l’a convaincu d’aller se recueillir place de la Bourse. Une équation compliquée : impossible d’être discret quand on s’appelle Johnny Hallyday.
Après une courte nuit de sommeil, le couple Hallyday dépose deux bougies sur le lieu de commémoration. Lèvres serrées, Johnny lâche un « C’est triste », avant de regagner sa voiture. Le soir, de retour dans sa loge du Palais 12, il est bougon. Il a besoin de dormir avant le concert. Mais lorsqu’il apprend que son ancien producteur Jean-Claude Camus veut le saluer, il accepte de le recevoir longuement. Camus, désormais retiré des affaires et installé à Bruxelles, passe près de vingt minutes avec son ancien ami. Ils ne se sont pas vus depuis 2009, mais le temps a fait son affaire, et le duo qui a travaillé ensemble plus de trente ans est content de se retrouver, sous l’œil bienveillant de Laeticia.
Le show a été raccourci de deux chansons, afin de pouvoir décoller avant 23 h 59, heure limite pour quitter l’aéroport de Bruxelles. Une fois le spectacle lancé, Johnny se métamorphose à nouveau. A l’aise, souriant, il retrouve une seconde jeunesse face aux 8 000 spectateurs. Deux heures et demie plus tard, à bord du jet privé qui rejoint Le Bourget, Johnny, assis au premier rang dans un vaste fauteuil en cuir, demande un verre de bordeaux, allume une cigarette. Et, cette fois, il est enfin prêt à parler.
Le hasard a voulu qu’il termine sa tournée à Bruxelles. Pour rien au monde, Johnny Hallyday n’aurait annulé ses deux concerts.
Steve, plus de quarante années de « Johnnymania », arbore fièrement bandana et tee-shirt à l’effigie de son idole. Il est 23 h 15, ce samedi 26 mars, et Johnny Hallyday vient de sortir de la scène du Palais 12. « Il y a ceux qui ont des couilles et ceux qui n’en ont pas. Mariah Carey, qui devait chanter dimanche à Bruxelles, a préféré lâchement annuler. Johnny, lui, n’aurait jamais fait ça, affirme Steve. Je l’ai vu plus de trente fois en concert depuis 1970. Johnny, il nous a toujours fait du bien. Mais là, quatre jours après les attentats, c’était encore plus fort. Avec lui, on a l’impression d’être invincibles. »
Le chanteur avait plus que jamais compris l’enjeu. Fait inhabituel, il est arrivé tôt au Palais 12 pour répéter. Même s’il a déjà 74 concerts derrière lui depuis juillet 2015, il tenait à ce que cette soirée – retransmise en direct dans les cinémas de France – possède ce petit quelque chose d’exceptionnel. Pas besoin de pathos supplémentaire. Non, Johnny a juste décidé de conclure son tour de chant sur « Quand on n’a que l’amour », de Jacques Brel, autre enfant du plat pays. Il n’empêche, malgré l’assurance affichée, l’idole n’en mène pas large.
Mon bonheur absolu, c’est quand je suis ici, au milieu de vous"
Le concert démarre par la projection sur les écrans d’un immense drapeau belge, alors que les guitares rugissent déjà. Les 11 000 spectateurs sont emportés par un même râle de joie. Lunettes noires, gabardine en cuir, Johnny prend aussitôt le pouls d’un public encore traumatisé par les attentats du mardi 22 mars. Mais place au rock’n’roll. Au bout de quarante minutes, pendant « Gabrielle », Johnny descend dans la foule et se sangle dans un drapeau belge tendu par un spectateur. Un simple symbole peut parfois aider à panser les plaies.
A l’extérieur de la salle, le dispositif de sécurité a été relevé. Aucun spectateur ne peut entrer avec un sac, des maîtres-chiens sont présents dans les files d’attente, des policiers en civil se sont glissés dans la foule. Mais, à l’intérieur, la lourdeur militaire a disparu. L’adrénaline a remonté le moral des troupes. Le groupe joue à fond, comme si sa vie était en jeu, ce que confirme Maxim Nucci, invité spécial sur deux chansons. « Dès que je suis monté sur scène, j’ai senti que l’ambiance n’était pas la même que d’habitude. Il y avait vraiment comme une étincelle. » Manches retroussées, Johnny prend la parole : « Mon bonheur absolu, c’est quand je suis ici, au milieu de vous. » Son sourire en dit long. Le temps file, le rockeur termine son spectacle devant une salle bluffée par tant d’énergie. « Je voudrais dédier ce concert à toutes les victimes des attentats ainsi qu’à leurs familles. Je voudrais aussi dédier ce spectacle à tous les Bruxellois et à tous les Belges. Sachez du fond du cœur que je vous aime », lance Johnny, avant la reprise de Brel.
Nul besoin de plus de mots. Les yeux sont rouges, certains ne se cachent pas pour pleurer. Et lorsque la salle s’éclaire, les spectateurs mettront de longues minutes à quitter l’arène. Comme s’il fallait prolonger cet instant de grâce. Maryline est avec ses deux enfants. « Dites-lui “merci” de notre part. Il nous a fait oublier les atrocités, il nous a donné de la force. » Steve, lui, annonce qu’il sera là demain : « C’est le dernier concert de la tournée, impossible de le rater. »
Impossible d’être discret quand on s’appelle Johnny Hallyday
Dans les coulisses, Johnny s’inquiète : « J’ai bien chanté ? Le son était bon ? » Imperturbable malgré le brouhaha général, il est comme un général de guerre après la bataille, la tête ailleurs. A tous ses visiteurs, il montre la nouvelle bague sertie de jade que Laeticia lui a offerte pour leurs 20 ans de mariage. Mais il lui faudra du temps, beaucoup de temps pour redescendre sur la planète Terre. Après un long dîner dans un restaurant chic, où il a convié ses 16 musiciens ainsi que ses amis, Johnny regagne son hôtel vers 4 heures du matin. Dimanche, un autre défi l’attend : Laeticia l’a convaincu d’aller se recueillir place de la Bourse. Une équation compliquée : impossible d’être discret quand on s’appelle Johnny Hallyday.
Après une courte nuit de sommeil, le couple Hallyday dépose deux bougies sur le lieu de commémoration. Lèvres serrées, Johnny lâche un « C’est triste », avant de regagner sa voiture. Le soir, de retour dans sa loge du Palais 12, il est bougon. Il a besoin de dormir avant le concert. Mais lorsqu’il apprend que son ancien producteur Jean-Claude Camus veut le saluer, il accepte de le recevoir longuement. Camus, désormais retiré des affaires et installé à Bruxelles, passe près de vingt minutes avec son ancien ami. Ils ne se sont pas vus depuis 2009, mais le temps a fait son affaire, et le duo qui a travaillé ensemble plus de trente ans est content de se retrouver, sous l’œil bienveillant de Laeticia.
Le show a été raccourci de deux chansons, afin de pouvoir décoller avant 23 h 59, heure limite pour quitter l’aéroport de Bruxelles. Une fois le spectacle lancé, Johnny se métamorphose à nouveau. A l’aise, souriant, il retrouve une seconde jeunesse face aux 8 000 spectateurs. Deux heures et demie plus tard, à bord du jet privé qui rejoint Le Bourget, Johnny, assis au premier rang dans un vaste fauteuil en cuir, demande un verre de bordeaux, allume une cigarette. Et, cette fois, il est enfin prêt à parler.
JPM- Admin
- Messages : 6697
Date d'inscription : 07/02/2008
Re: 82ème couverture de Paris Match
Sympa les retrouvailles avec Camus... Ça fait quand même plaisir de les voir se côtoyer à nouveau. Ça me faisait un peu de peine de les voir "fâchés". Ils ne peuvent pas oublier toutes ces années de collaboration et d'amitié.
johnnyjouen- Messages : 1760
Date d'inscription : 16/03/2013
Age : 28
Re: 82ème couverture de Paris Match
Oui sympa les retrouvailles avec Camus.
On lui doit quand même de sacrés spectacles.
Le retrait de 2 titres pour raisons de timing ça se tient , c'est vrai que perso je n'ai pas penser à cette hypothèse.
Inimaginable quand même la pêche qu'il a sur scene alors qu'il doit juste etre k.o quelques heures auparavant
On lui doit quand même de sacrés spectacles.
Le retrait de 2 titres pour raisons de timing ça se tient , c'est vrai que perso je n'ai pas penser à cette hypothèse.
Inimaginable quand même la pêche qu'il a sur scene alors qu'il doit juste etre k.o quelques heures auparavant
lugo62- Messages : 10668
Date d'inscription : 19/05/2009
Age : 42
Localisation : pres de troyes mais originaire de lens
Re: 82ème couverture de Paris Match
Rappelez-vous qu'il a déjà relativement épargné Camus dans sa dernière (auto)bio.
jojo_75- Messages : 5121
Date d'inscription : 04/02/2008
Localisation : changement d'adressse 17.906251, -62.824545
82 ème couverture de Paris Match
Ca me fait aussi plaisir ces mini retrouvailles avec jc Camus . Ils ont passé de longues années ensembles .
De la même façon de revoir ou reciter Michel Mallory ou Pierre Billon serait bien aussi .
De la même façon de revoir ou reciter Michel Mallory ou Pierre Billon serait bien aussi .
christian94- Messages : 923
Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 73
Localisation : La ferte sous jouarre 77
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