Chédigny - Jour 1 - Partie 3

Montana Mer 18 Juin - 0:10

Comme on dit, les absents ont toujours tort, et s’ils ne savent pas encore ce qu’ils ont loupé, en voici un petit (et gros) aperçu car si la salle des fêtes fermaient ses portes, les barges que nous étions nous sommes donnés comme pari de faire vibrer le cimetière attenant à notre campement au son de la rock’n’roll attitude. Et les squelettes chantaient, et les squelettes chantaient, un truc qui m’colle encore au cœur et au corps, « Je veux te graver dans ma vie ». Ok, j’arrête illico cet humour quelque peu morbide pour laisser place aux potes qui n’avaient pas l’intention de laisser les spécialités de chez eux dormir dans le coffre de leur bagnole. Alors, c’est tous phares allumés et Johnny à donf dans les enceintes que nous allons laisser nos papilles se pâmer des multiples parfums des terroirs distincts :

Titi et sa Trouspinette de Vendée tellement épaisse qu’il fallait presque une paire de ciseaux pour arrêter de la servir, mais quel délice ! Vu ce qui nous tombait dessus, la pluie séchait aussi … sec.

Fan01 et son mari Roger nous ont proposé la rosette de Lyon accompagnée d’un pétillant du cru … attends lecteur, je ne parle pas de celle que tu trouves chez Herta ou je ne sais quel maquignon, mais de celle que quand tu l’as en bouche, tu la suces plus que tu la manges tant elle te fond sous le palais.

On poursuit avec Lolo. Cher Lolo, tu m’avais demandé de ne dire qu’un mot sur ce qui va suivre, je t’ai déjà dit ce mot en « privé » mais là j’en fais profiter la galerie. Car notre spécialiste en Cristaline a sorti de derrière les fagots, le magnum de bière bouchée ch’ti « Queue de charrue » et cela accompagné avec le Maroille (sans le café) découpé de façon savante par notre Maître. Alors parlons-en justement du Maroille avec juste le mot tant attendu … DE LA POESIE ! Oui, vous avez bien lu, de la poésie qui vous saisit par tous les pores de votre peau et tous vos sens réunis. Tant pis si nos doigts et clapets de gourmets refoulaient « le cul de la fermière » (quoique j’ai entendu une charmante voix féminine dans ma soulographie me dire que ce fameux cul devait sûrement sentir meilleur, ce en quoi je fis confiance en cette voix) mais c’était trop bon car après ça, j’aurais pu chanter sans sourciller « comme si je devais mourir demain ».

Et pour finir, c’est Isa et Jo qui nous balancent le bouquet final avec leur schnaps maison fabriqué à base de la vigne familiale. Si je devais résumer la bestiole en un mot, ce serait une onomatopée de type American Comix, « Shazam !!! » (dans ta tronche en direct-live) On n’a pu sans soucis, avec l’ami Ric Benton se refarcir la scène de la cuisine des Tontons Flingueurs. Après ce coup de massue, certains guerriers seront encore debout alors qu’on les aura « laissés pour mort », les autres resteront sur le carreau et déserteront le champ de bataille alors que la pluie a décidé de nous fiche un peu la paix.

Ainsi, entre quelques godets échangés de chacun de ces breuvages restant, nous avons fêté l’anniversaire de Johnny au son de ma guitare et des voix des potos dans la pénombre quasi-totale (tant pis si je jouais de traviole, je ne voyais keud) et avons donc joué aux scouts jusqu’au bout mais sans le feu de camp (ouf Jipé hein ?) dans une ambiance rock’n’roll à fond les manettes. Seulement, le rock c’est bien, mais quand le schnaps lorrain s’en mêle et te file un coup de latte dans le phraz (Isa et Jo vous expliqueront au cas où), c’est sous la tente que ça se termine dans un concert de ronflements.

Bonne nuit les potos ! enfin, vue l’heure, bonjour ! Tiens, v’la la pluie (zzzzzz)

Invité Mer 2 Juil - 15:58

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