ZENITH DE LILLE LE 25 SEPTEMBRE

Et oui a l'heure qu'il est ca ne va pas tarder a Rock n roller

Bon et bien on a plus qu'a attendre les comptes rendus de nos amis forumeurs qui etaient a Lille ce soir
Bonne nuit a tout le monde
on a hate de vous lire

Johnny Hallyday électrise le Zénith de Lille pour le deuxième round du "Tour 66"



Veste noire à strass, chemise ouverte, ronds de jambe à la Elvis et rock à gogo: Johnny Hallyday a tenté d'effacer le souvenir d'un été noir vendredi soir sur la scène du Zénith de Lille, où il a lancé la deuxième partie de sa tournée, annoncée comme étant la dernière de sa carrière.







Photographe : François Lo Presti AFP :: Johnny Hallyday sur la scène du Zénith de Lille, le 25 septembre 2009







photo : François Lo Presti , AFP



Après une éprouvante tournée des stades au printemps et un été marqué par son hospitalisation, le "taulier" de la chanson française, qui s'était déboîté la hanche en chutant sur son yacht ancré dans la baie de Monaco fin juillet, quelques semaines après avoir soufflé ses 66 bougies, a semblé en grande forme dans la capitale des Flandres.
"On a fait une longue route ensemble, je vous dis merci et je ne vous oublierai jamais. Je vous aime", a-t-il lancé aux 7.000 spectateurs électrisés du Zénith, souvent venus en voisins de Belgique.
Apparu dans une cascade de feux d'artifice, Johnny a ouvert sur "Qu'est-ce qu'elle a ma gueule". Puis il a déroulé, en un peu plus de deux heures, un show rodé à Los Angeles, un demi-siècle de standards du rock gaulois, des yéyés à son dernier album, de "Gabrielle" à "Allumez le feu".
L'habillage scénique est à peu près le même que pour sa tournée des stades: tête d'aigle géante aux yeux rouges luminescents surplombant la scène, encadrée par quatre statues de femmes à têtes de rapaces. Au fond, un écran géant derrière quatre autres plus petits, fixés sur des bras robotisés.

A mi-concert, Johnny et ses musiciens gagnent par une passerelle un îlot où, dans une ambiance de "club sixties", ils passent en revue les incontournables du rock de Nashville comme "Blue Suede Shoes" et "That's allright mamma", en passant par l'inusable "Portes du pénitentier".
"Et maintenant", de Gilbert Bécaud, clôt le concert, comme un point d'interrogation sur l'avenir de "Jojo".
"C'était génial. Il était super en forme. Il nous a rassurés sur sa santé. Il ne va pas arrêter, pas lui", s'est réjoui Stéphane Poudré, 38 ans.
"Il ne fera plus les stades, mais il n'arrêtera pas les concerts. Il mourra sur scène", abonde Jean-François Palzera, 52 ans, tous deux venus de Tourcoing.
Sur un drap, Jean-Michel Donnadieu, de Saint-Omer (Pas-de-Calais), a écrit: "Johnny, t'es le meilleur".
"Mais pas ce soir", tempère-t-il. "Il y a de moins en moins de contact entre Johnny et le public. Il joue moins avec lui, il est plus lointain. Et puis on voit qu'il a mal après son problème à la hanche. Il ne se déplace plus aussi facilement", estime-t-il.
Son neveu, Tanguy, regrette lui "qu'il joue les plus gros tubes qu'on entend toujours, comme +Le bon vieux temps du rock'n'roll". Mais il y en a beaucoup d'autres, et il ne les joue jamais. Dommage".
Baptisée "Tour 66", référence à la mythique route 66 aux Etats-Unis et à l'âge du chanteur, cette tournée de près de 90 concerts a été lancée le 8 mai à Saint-Etienne.
Après une trentaine de shows donnés en plein air, avec le concert gratuit devant la Tour Eiffel le 14 juillet en point d'orgue, Johnny va enchaîner 56 nouveaux concerts "in door" en France, Suisse et Belgique. La tournée s'achèvera à Paris-Bercy en février.




Je mets ce compte rendu de l'AFP sur ce post également.