L'avez-vous déjà rencontré ?

johnny95 Dim 9 Mai - 21:04

Pour rebondir sur un sujet voisin...

Je ne sais pas si cela a déjà été abordé ici, peut-être, dans ce cas si quelqu'un peut rediriger mon sujet vers le lien correspondant...

Et donc, avez-vous déjà été en contact privilégié, même bref avec Johnny ? Merci de nous faire partager vos expériences.

Pour ma part rien de transcendant : 2 échecs, le 1er à la sortie du théâtre Édouard 7, nous étions une dizaine à l'attendre... et la voiture ne s'est pas arrêtée (les boules

johnny95 Dim 9 Mai - 21:10

(ça a bugué, la suite..)

Pour ma part rien de transcendant : 2 échecs, le 1er à la sortie du théâtre Édouard 7, nous étions une dizaine à l'attendre... et la voiture ne s'est pas arrêtée (les boules, j'etais "vénère" !), et le 2eme en terme de "contact physique", en 2013 à Bercy il a "checké" la personne avant moi, et celle après !
Quand ça veut pas...

Bon rien de bien glorieux donc...

Et vous ?

lugo62 Dim 9 Mai - 22:04

Juste des poignées de main sur Tennessee dans diverses salles
Des « Cheeks » sur le concert au Théâtre de Paris
Une main posee sur la sienne sur « Que je t’aime » à Dijon en 2013

Mais pas de rencontres à proprement parler comme le veut le titre du post

Mais bon je m’en contente

Mon père lui a eu la chance de se retrouver face à lui en 1995 dans un grand hôtel avant un concert, mais je n’y étais pas ....

Reclamation Dim 9 Mai - 22:36

De nombreuses fois où j'ai pu l'approcher à Saint-Tropez.
Quelques approches à Paris (Balzac, Amnesia ...).
Mais aussi à la Colombe d'Or de Saint-Paul de Vence le 2 octobre 2015.

Deux fois où j'ai pu vraiment lui parler Cool

(même d'Hamlet Laughing

) :
- Saint-Tropez, été 1995.
- Paris, 2006, Dédicace 'Jean-Philippe' au Virgin Megastore des Champs Élysées.

La main lui tenant la jambe Embarassed

lors d'un concert à l'Olympia le 26 juin 2000 et 2 checks le 31 juillet 2012 à Carcassonne au premier rang d'une scène sans barrière

johnny95 Dim 9 Mai - 23:23

johnny95 a écrit:le 1er à la sortie du théâtre Édouard 7, nous étions une dizaine à l'attendre... et la voiture ne s'est pas arrêtée (les boules, j'etais "vénère" !)

Précision : une 2eme fois (qui a précédé mon "échec") à la sortie du théâtre ou là la voiture s'est bien arrêtée mais nous étions ce soir là une trentaine (ce qui m'a donc fait penser que le soir où nous étions 10 c'etait la chance de ma vie) et bousculade et je n'ai pas pu approcher...

Reclamation Dim 9 Mai - 23:47

Ton histoire de voiture qui s'arrête m'a rappelé deux autres souvenirs.
- En 1994, il sortait de la Lorada. On était 5 ou 6. Il s'est arrêté et à baissé la vitre de son Pajero, nous permettant de bien le prendre en photo.
- En 2006, aux Baux-de-Provence, après le mariage de Jean Reno à la mairie. J'étais avec un pote fan et sa femme, personne d'autre autour. Johnny a fait arrêter sa voiture (Vel Satis de location) à notre niveau. J'avais Johnny à 50 cm de moi et Laetitia était derrière avec Jade. Tout deux avaient la vitre grande ouverte et on a pu échanger quelques mots avec eux. J'en ai profité pour faire quelques photos

johnny95 Lun 10 Mai - 0:57

Une rigolote (véridique) :

Un pote que j'ai rencontré sur le tournage de Jean Philippe habitait Vaucresson à un moment (je ne saurais pas dater) pas très loin de Marne la Coquette.
Un dimanche matin il lui prend l'envie de se faire un repas charcuterie le midi... et une envie de cornichons (!)
Il prend sa Harley (oui c'est un biker) pour aller à la supérette du coin ; en revenant il lui prend l'envie de faire un détour et de passer par Marne (il le faisait rarement) ; il arrive donc à proximité de la Savannah et il voit une grosse bagnole garée à l'extérieur visiblement en train d'arriver, et en s'approchant encore il reconnaît Laetitia avec Joy sortant des choses du coffre... et il voit Johnny sortir de la voiture ; il prend alors son courage à deux mains et va à la rencontre de Johnny !

La suite est anecdotique, il a bredouillé 2/3 trucs, dit à Johnny son admiration, et puis il les a laissés tranquilles...

Quand il m'a raconté ça pas longtemps après encore tout chamboulé, il m'a dit " 'Tain j'avais rien pour une dédicace ou quoi ou qu'est-ce, j'allais quand même pas lui faire dédicacer mon pot de cornichons !" Mdr

Voilà... Il a eu, l'espace d'un instant Johnny pour lui tout seul, coooool

johnnyjouen Lun 10 Mai - 12:35

Bonne idée ce post ! Smile

Je l'ai déjà évoqué sur le forum il y a quelques temps. J'ai une la chance de rencontrer Johnny à deux reprises. Je sais, ce n'est pas juste... Smile

"Mai 2011, on annonce ton grand retour. Après ces longs mois d’absence, te voici revenu encore une fois ! Encore une fois tu t’es relevé… Un nouveau Johnny pointe le bout de son nez. Et pour ce nouveau départ, tu décides de regagner la scène devant un petit comité, comme si tu revenais à tes débuts. Tu avais ce jour-là, sûrement une peur semblable à celle que tu as pu éprouver lors de tes premières scènes. Ce lundi 30 mai 2011, c’est ta première fois !

Tu te produis devant une poignée de chanceux présents ce soir-là, histoire de te remettre en jambes et montrer que tu es toujours là, à ta place de patron, de Taulier, de Roi !
Le Grand Studio RTL est le lieu idéal pour ta renaissance. Lieu incroyable pour un homme incroyable !

Alors que j’ai tout tenté pour gagner mes places pour ce concert, le jour du résultat, c’est la déception. Malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à me faire une place parmi les invités. Mais, il y a peut-être encore quelques « raisons d’espérer »... Je sais que des milliers de personnes sont dans mon cas. Il y a évidemment beaucoup plus de perdants que de gagnants, mais c’est le jeu !

Sans conviction aucune, je me mets à écrire. Contacter RTL me semble d’abord le plus évident. Je donne mon âge, mon nom, mes coordonnées, et décris en quelques lignes ma passion pour toi. Je n’ai à l’époque pas encore 15 ans. Pris sur ma lancée, je décide d’écrire un autre courriel à l’équipe qui gère ton site internet. Avec les mots d’un adolescent de 14 ans, je joue la carte de la sincérité. Mais, c’était perdu d’avance.

Vendredi soir, alors que j’ouvre ma messagerie, je vois qu’un expéditeur inhabituel est dans ma boîte de réception. J’ouvre. Je lis. La première ligne, la deuxième… Je commence à croire que la chance me sourit. Je reprends mon souffle, relis le message, une fois, puis deux. Ça y est ! J’en suis sûr. Je fais partie avec Philippe Labro, Michel Mallory des invités.

Aujourd’hui, je suis fier d’être allé au bout des choses. Car, j’aurais très bien pu en rester là et me contenter du résultat du tirage au sort qui me laissait perdant. Certains diront certainement que cette démarche est excessive. Tout ce cinéma pour un simple concert ? Oui. Mais, ce n’était pas un simple concert, c’était bien plus… Beaucoup plus que ce que je ne pouvais imaginer !

Le lundi 30 mai 2011 est un grand jour. Je le saurai un peu plus tard.

Nous faisons la route avec mon père et arrivons en milieu d’après-midi dans les environs de la Rue Bayard. Cherchant à se garer, on passe devant le Studio et j’aperçois Jimmy. Il n’y a pas de doute, s’il est là, tu n’es pas loin. L’agitation commence à se ressentir. Une foule agglutinée derrière des barrières rouges aux couleurs de la station attend pour entrer. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par un vigile qui nous emmène un peu plus loin au bout de la rue. Au bout de quelques mètres, nous voici enfin devant la porte.

J’entre, intimidé par cette atmosphère particulière. Je me sens privilégié de ce qu’il m’arrive. Nous sommes attendus par une personne charmante, s’occupant de ton staff. C’est elle qui s’est chargée de tout mettre en œuvre pour que je puisse être accueilli ici. Je suis presque gêné de tout ça, mais je ne me prive pas d’en profiter.
On m’explique alors que je vais assister au concert, au balcon, à côté des ingénieurs du son. Car, pour accéder à la salle, il faut emprunter un grand escalier, ce qui n’est pas possible dans ma situation. Mais, cela me convient très bien. J’avais pleine vue sur la scène, j’étais à côté de la technique. Que demander de plus ?

Avant de nous laisser, la dame nous invite à patienter dans le hall. Je suis juste à côté de la porte d’entrée, juste devant ce grand escalier. La foule qui attend dehors est toujours aussi impatiente et les minutes passant, elle se fait de plus en plus nombreuse, car au-delà des invités, il y a également plusieurs dizaines de photographes prêts à mitrailler et quelques curieux espérant un regard, un signe de toi.

Je comprends, par l’intermédiaire d’une personne présente dans le studio que tu vas arriver par la porte d’entrée principale. C’était impensable pour moi. Dans mon esprit, tu allais forcément arriver par une porte d’entrée dérobée comme celle que j’avais pu emprunter quelques minutes plus tôt. Mais non… Après confirmation, tu allais bien passer devant moi, descendre cet escalier que j'ai juste en face des yeux ! Je suis en train de rêver.

Les premiers accords de guitares commencent à retentir dans le studio. Je me souviens encore des premières notes de Greg Zlap sur « Gabrielle ». On y était enfin !
Rien qu’au son des balances, je constate qu’il n’a rien perdu de son génie d’harmoniciste. Après « Gabrielle », place au riff monumental de « Toute la musique que j’aime ». Je suis dedans. J’ai presque envie d’aller voir, là-bas, au fond à droite, là où le son s’échappe, mais je me retiens en attendant sagement comme on me l’avait demandé.

Il est aux alentours de 18 heures. J’entends un journaliste présent dans le studio, signaler que tu es en retard. Rien d’inhabituel te concernant, tu seras d’accord. Après tout, il te faut te faire attendre pour que ton arrivée soit encore plus jouissive, savoureuse, explosive !

Quelques dizaines de minutes plus tard, mon père me dit : « Ca y est, il arrive ! » Et c’était bien toi ! Les portes d’une belle Audi noire s’ouvrent. Te voilà. Tu profites des quelques secondes que tu as devant toi pour saluer tes invités du grand banquet.

C’est l’heure de monter les marches… A ce moment-même, je me trouve dans un état second. Je n’ai pas pleinement conscience de ce que je suis en train de vivre. Tu es le premier à arriver dans le studio, devancé par plusieurs photographes qui ne manquent pas d’immortaliser ton arrivée. Les premiers flashs crépitent. C’est un tourbillon, un moment irréel.

C’est alors que mon père t’interpelle : « Excusez-moi… Je pourrais avoir un autographe ? »
- Bien sûr !, lui réponds-tu immédiatement
Mon père te tend un feutre et une photo en noir et blanc issue du coffret collector de ton dernier album « Jamais seul ».

« C’est pour lui », dit mon père, en me montrant du doigt.
Tu me lances alors un bonjour, plein de gentillesse et de sympathie. Je rêve, je suis sur un nuage. Il m’est impossible de sortir un mot. Je vais répondre « Bonjour Johnny ! », mais bien trop tard…

Il me faut un peu de temps pour me remettre. Mon père me dit que je ne te reverrais pas de plus près ! Je suis d’accord avec lui. C’est incroyable ce qu’il vient de se passer.

Aussitôt, c’est la guitare qui commence. Il est l’heure des balances. Pas le temps de se poser. La scène t’attend. Rythmique en sol majeur, et c’est « La douceur de vivre » qui va servir de soundcheck, J’aime bien cette chanson.

Il est temps pour mon père et moi de rejoindre notre emplacement, à côté des techniciens comme prévu. Nous sommes prêts. Le public lui, commence tout doucement à entrer dans la mini salle de concert. Je vois tout de là où je suis. Même Laurent Gerra. Un peu plus tard, c’est à Anthony Martin d’entrer sur scène. Il s’installe autour d’une table ronde positionnée sur le côté de la scène. En t’attendant, il consulte ses notes. C’est que ça se prépare une interview avec toi !

Il est 19 heures 30, Anthony Martin démarre l’émission.
« Merci d’accueillir Monsieur Johnny Hallyday ! »

Une porte s’ouvre sur le côté gauche de la scène et te voilà. Inutile de te dire que nous te faisons tous un triomphe ce jour-là. Ce n’est pas le faible nombre de spectateurs qui allait empêcher ça. Tu commences par nous saluer tous et par présenter ta nouvelle chanson en espérant qu’elle plaira au public.

Accompagné par de jolies cordes, tu nous offres une très belle interprétation de cette chanson, en mode intime. Presque en tête à tête. Les chansons défilent les unes après les autres. Tu es là, en place. Se succèdent des titres de ton nouvel album mais aussi des titres plus anciens de l’album Flagrant délit comme « Fils de personne » et ou « Oh ! Ma jolie Sarah ». Quelle joie d’entendre ça sur scène. C’est le pied ! Tu as toute ton énergie, parle avec le public, souris. C’est merveilleux. Que dire alors du moment où tu lances : « Tout là-haut aussi je vous vois ». Waouh… Tu sais qu’on est là. Même les ingé son deviennent fous. Nous sommes tous ensemble, en connexion.

Guitar Hero reste l’un de mes moments préférés. Quelle puissance ! Il faut dire que cela joue bien Rue Bayard. Olivier Ferrarin à la batterie, Daniel Massarin à la guitare, Fred Jimenez à la basse, Greg Zlap, qui a excellé à l’harmonica sur « Gabrielle », et bien sûr Yarol Poupaud, guitariste à la tête du groupe. C’est lui qui a constitué ce petit groupe éphémère pour te permettre de retrouver ton public. Tous viennent d’horizons différents. Mais, l’alchimie est là, surtout avec Yarol.

C’est bientôt la fin du spectacle. Tu reprends ta guitare, comme au début du spectacle et choisis d’interpréter « Tes tendres années ». Tu es seul à la guitare rythmique, Yarol t’accompagne sobrement avec quelques notes au botlleneck qui donnent un aspect un peu country à cette chanson des années 60 que tu n’avais pas chanté depuis des lustres ! D’ailleurs, ta mémoire te fera défaut ce soir-là. Tu devras la recommencer. Tu t’excuses auprès du public, mais comment t’en vouloir ? Au contraire, plus tu chantes, plus nous sommes contents.

Le premier concert du nouveau Johnny vient de s’achever. J’ai vécu quelque chose d’incroyable.
Après le concert, un peu de répit. Il est temps de discuter. Tu échanges avec Anthony Martin sur ta carrière, tes souvenirs, ta tournée à venir. Cette interview est aussi l’occasion d’échanger avec ceux qui sont là, suspendus à tes lèvres et à l’affût du moindre regard que tu pourrais leur adresser.
Comme à la maison, tu t’assois au bord de la scène pour discuter avec les gens. C’est un moment intime.

Il est aux environs de 21 heures, l’émission est terminée. Mon père et moi quittons la salle. Nous sommes raccompagnés jusque dans le hall. Un vigile nous dit de ne pas partir. Nous attendons. Tous les musiciens remballent peu à peu leur matériel. Les flight-case ne traînent plus sur scène mais sont prêts à être chargés dans les camions.

Les minutes passent. Et, voilà que l’on nous dit à nouveau de ne surtout pas partir. Je commence à avoir des doutes. Je ne peux pas le croire, ce n’est pas possible… Tout cela serait trop beau pour être vrai. Je ne comprends pas… ou plutôt je fais semblant de ne pas comprendre. Mais, lorsque l’on nous dit : « Il arrive, il arrive… ». Plus trop de doutes possibles…
Tu vas venir me voir, c’est bien réel. Ma respiration est de plus en plus rapide, mon cœur s’accélère, j’ai les mains moites. Mon père sourit. J’attends ce moment depuis tellement longtemps ! Et maintenant qu’il risque d’arriver, j’ai presque envie de m’enfuir. Je dis bien presque…

Soudain, une silhouette monte le grand escalier. J’observe. Je souffle. Une femme apparaît. Grand sourire. Elle tourne la tête vers moi. C’est Laeticia. Avoir croisé son regard me permet de me mettre en condition.
Je sais que tu vas arriver.

Une seconde silhouette se dessine sur le mur juste en face de moi. C’est toi. Tu t’avances directement vers moi, lunettes noires sur le nez, tu poses tes mains sur mon bras. Difficile alors pour moi de cacher mon émotion. J’ai dû mal à me contenir, je suis au bord des larmes. Je vois que vous êtes touchés, toi et Laeticia. Cela me touche d’autant plus que vous y soyez sensibles.

Au bout de quelques secondes, le tourbillon émotionnel diminue quelque peu d’intensité, ce qui me permet de t’embrasser, ainsi que Laeticia à qui j’ai d’ailleurs failli serré la main tellement j’étais déboussolé. Cette perte de repère, je l’ai senti également au moment de te parler. Je ne savais plus si je devais te tutoyer ou non.

Comment faire alors dans ma situation ? J’ai un grand respect pour toi, et, en même temps, je t’ai toujours considéré comme quelqu’un de proche. J’opte pour mélange des deux. C’est étrange, je sais, mais c’est tout ce qui me vient !

Tu me demandes si le concert m’a plu. Je réponds « oui » évidemment
Il te paraît étrange que je ne sois pas encore couché à cette heure si tardive.
Mais comment aurais-je pu aller dormir après ce que je venais de vivre ?
Nous évoquons ton retour au Stade de France et ta rentrée théâtrale. Tu me dis à deux reprises : « Surtout, tu viens me voir dans ma loge au Stade de France », ce que je n’ai pas fait malheureusement. Mais je suis touché. Touché par ta sympathie, par ton charisme, ta bienveillance. Tu me regardes avec tes yeux de papa, attendri, profondément gentil. Nous immortalisons ce moment avec quelques photos avant de nous embrasser à ton départ.

J’ai du mal à redescendre sur Terre. Mon père et moi reprendrons la route des étoiles pleins les yeux… »

En décembre 2015, dans la loge du Zénith de Rouen, après une discussion surréaliste avec Matthieu, le coiffeur, j'ai eu la chance de croiser Johnny une seconde fois avec Sébastien Farran qui l'accompagnait. Tous les deux ont été bienveillants. Johnny était fatigué mais a tout de même pris le temps de me saluer et de prendre une photo.

C'est Sébastien qui a voulu s'y coller. Mais, un peu trop ému sans doute, il tenait l'appareil à l'envers. Ce à quoi Johnny répondra avec humour : "Ah, tu sais te servir d'un appareil comme moi d'un cure dent !" C'était un beau moment aussi, bien que plus court que la première fois. C'est déjà adorable qu'il ait pris du temps pour moi.

"Je rentre sur Paris, je reviens demain." On s'est salués et on est rentré chez nous.

Jay1475 Lun 10 Mai - 12:51

Pour ma part, croisé furtivement une première fois et plus longuement une seconde fois.

Première fois: pour les 5 ans de Canal Plus, novembre 1989, Johnny est arrivé en moto, visiblement très en forme, tout en cuir noir et beau comme un dieu. Un type dans le public lui crie: "Salut Lansky!". Réponse de Johnny du tac au tac, plein d'humour et faussement agressif: "Commissaire Lansky s'il te plaît!"
Seconde fois: janvier 1998, stage à Canal Plus toujours. Johnny vient faire la promo de l'album "Ce Que Je Sais". J'ai eu le privilège de le voir répéter et enregistrer pour le direct du soir son live de la chanson titre de l'album. Preuve toujours de l'humour de Johnny après l'enregistrement: "Elle est pas si nulle cette chanson!"

Dans les deux cas, pas osé lui adresser la parole ou même lui serrer la main. Je regrette bien sûr.

Reclamation Lun 10 Mai - 12:58

J'avais déjà lu ton message à l'époque.
Mais, c'était un plaisir de te relire aujourd'hui, toujours aussi émouvant.
Beau partage

Reclamation Lun 10 Mai - 13:02

Je m'adressais à johnnyjouen Wink

Yuna Lun 10 Mai - 13:32

Trop beau ton message JohnnyJouen Embarassed

Je me rapelle pas l'avoir lu à l'époque.

Réclamations, tu nous détailles un peu plus, ce que vous vous êtes raconté ? Comment il était ? Wink

Jay1475 Lun 10 Mai - 14:12

Je me permets de retranscrire les deux anecdotes vécues par un ami.
Poitiers, vers 1987, régisseur du concert dans un lieu à l'acoustique dégueulasse: Johnny sort de scène très irrité et de très mauvais poil.
Mai/juin 2005: Johnny enregistre à Suresnes ce qui deviendra l'album "Ma Vérité". Johnny croisé à la sortie du studio, bien plus accessible, gentil et détendu. Poignée de main, photo et autographe.

JPM Lun 10 Mai - 14:54

Rencontre le 1 avril 1963 à Lille :

Johnny chantait au cinéma Le Ritz (1000 places).

En première partie il y avait Les Brutos (avec Aldo Maccionne) et un immitateur André Aubert (Don papillon).

L'ambiance était démente, tout le monde criait dans la salle.

La veille Johnny avait donné un concert à Amsterdam (concert retransmis dans la nuit Hallyday sur Canal+ en 93).

Johnny chantait en 2ème partie une douzaine de chansons.

Aprés l'entracte, dans une ambiance démente, le noir c'est fait dans la salle, le rideau s'est ouvert, et après de longues secondes, une flamme de briquet a jaillit décrouvrant le visage de Johnny s'allumant une cigarette, qu'il écrasa, empoignant le micro sur pied et attaquant "Dis moi oui".

La salle hurlait tellement qu'on endendait difficilement les paroles. Je me rappelle de "Retiens la nuit", "Je cherche une fille", "Elle est terrible", "L'idole des jeunes", "Pas cette chanson", "Hey baby", "Be bop a lula" et il termina par "I got a woman".

Ce jour là j'ai vécu un grand moment, un choc, une révélation.

Moi qui était timide j'étais debout, hurlant, gesticulant, tapant des mains. Chose que je n'imaginais pas quelques heures avant. En un mot je vivais !

À la fin du spectacle la salle, a réclamé "Les bras en croix", mais sans succès. Nous sommes sortis du spectacle K.O.

Nous étions quatre et avons décidé d'avoir un authographe.

Après une heure d'attente, Johnny est sortie par une porte dérobée et a pris le volant d'une Buick Impala noire. Nous avions une Aronde et nous l'avons pris en chasse. Nous l'avons coincé prés de la foire commerciale et là, très gentiment, il nous a dédicacé à chacun un authographe et nous a dis "salut les gars".

Dans la voiture il y avait Jean Pierre Bloch et 2 filles inconnues. Johnny rentrait sur Paris car le lendemain Sylvie passait à l'Olympia et lui chantait à Mantes-la-jolie.

Mes souvenirs sont là toujours fidèles 37 ans plus tard, et ils allaient se mêler à la vie de Johnny.

JPM

lugo62 Lun 10 Mai - 14:54

Superbe témoignage JohnnyJouen

QuelquePartUnAigle Lun 10 Mai - 15:39

Super sujet ! J’adore lire vos témoignages.

Jamais pour ma part, à mon grand regret alors que j’ai du le voir une bonne vingtaine de fois en concert et que j’aurais adoré le croiser dans la vie. Je suis d’autant plus jaloux (je sais, ce n’est pas très joli-joli...) que ma femme, non fan à l’époque (puisque c’était avant de le connaître

) l’a croisé de près à deux reprises et même lui a parlé.

La 1ère fois était à Quiberon, où elle bossait l’été en tant que surveillante de baignade au sein de l établissement où Johnny se remettait en forme avant ses rentrées parisiennes. Ce devait être en 1995, avant Bercy. Elle l’avait vu plusieurs fois de loin, mais cette fois, il s approchait du bassin qu’elle surveillait pour venir y faire trempette parmi les autres clients. Sauf que le règlement imposait le port du bonnet de bain, ce que la demoiselle, du haut de ses 19 ans, n’a pas manqué de faire observer à notre idole nationale, notamment vis-à-vis des autres clients. Sûrement n’a-t-il pas voulu se ridiculiser par le port de cette coiffe fort peu esthétique, qu’il a fait demi-tour en maugréant quelque peu. Franchement : Johnny Hallyday avec un bonnet de bain sur la tête : n’importe quoi ma femme... 🧐

La 2ème fois, 11 ans plus tard à sa descente de l’avion privé sur l’aéroport de Quimper-Cornouailles qu’elle surveillait, juste avant qu’il rejoigne le concert des Vieilles-Charrues. Cette fois, elle lui a fichu la paix.

Depuis, elle est devenue admiratrice (mais pas fan non plus, tant pis) car je l’ai traînée en concert au SDF en 2012, puis à Bercy en 2013 et 3 fois sur le RVT. Elle reconnaît aujourd’hui ne pas avoir mesurer sa chance à l’époque.

Mais moi, non jamais... Crying or Very sad

Reclamation Lun 10 Mai - 15:44

QuelquePartUnAigle a écrit:Sûrement n’a-t-il pas voulu se ridiculiser par le port de cette coiffe fort peu esthétique, qu’il a fait demi-tour en maugréant quelque peu. Franchement : Johnny Hallyday avec un bonnet de bain sur la tête : n’importe quoi ma femme... 🧐

johnny95 Lun 10 Mai - 16:33

Merci pour vos témoignages !
Il y a des chanceux... Sad

Reclamation Lun 10 Mai - 16:48

johnny95 a écrit:Merci pour vos témoignages !
Il y a des chanceux...

C'est une question d'opportunité.
Puisque tu es en région parisienne, au début des années 2000, tu aurais pu facilement le rencontrer au Balzac.

Mais parfois, à vouloir se rapprocher du soleil, on se brûle les ailes..

lugo62 Lun 10 Mai - 17:17

Je l’ai déjà évoqué ici mais pour ma part même si évidemment je n’aurais pas craché sur une photo ou autre , je pense que j’aurais vraiment eu peur d’être déçu si j’avais pu le rencontrer

Il suffit d’un mauvais moment, un mauvais soir , pour se faire remballer ou que l’aventure soit désagréable, et derrière ça peut gâcher beaucoup de choses

Donc à ce sujet je n’ai pas vraiment de regrets...

johnny95 Lun 10 Mai - 17:22

Reclamation a écrit:
johnny95 a écrit:Merci pour vos témoignages !
Il y a des chanceux...

C'est une question d'opportunité.
Puisque tu es en région parisienne, au début des années 2000, tu aurais pu facilement le rencontrer au Balzac.

C'est que je ne l'ai pas voulu... Je n'ai jamais été groupie.
C'est plus magique quand le hasard s'en mèle...

johnny95 Lun 10 Mai - 17:26

lugo62 a écrit:

Il suffit d’un mauvais moment, un mauvais soir , pour se faire remballer ou que l’aventure soit désagréable, et derrière ça peut gâcher beaucoup de choses.

ça a été mon sentiment lors de mon "échec" du théatre, j'ai maudit Johnny pendant tout mon trajet de reour dans le RER ! Très déçu sur le moment, et puis c'est passé... sans rancune ! lol

Yuna Lun 10 Mai - 20:30

lugo62 a écrit:Je l’ai déjà évoqué ici mais pour ma part même si évidemment je n’aurais pas craché sur une photo ou autre , je pense que j’aurais vraiment eu peur d’être déçu si j’avais pu le rencontrer

Il suffit d’un mauvais moment, un mauvais soir , pour se faire remballer ou que l’aventure soit désagréable, et derrière ça peut gâcher beaucoup de choses

Donc à ce sujet je n’ai pas vraiment de regrets...

Effectivement Lugo, tu as déjà donné ton avis sur la question, et à l'époque j'avais déjà du dire que je partageais tout à fait ton point de vue.

lugo62 Lun 10 Mai - 20:43

Lol exact

johnny95 Lun 10 Mai - 21:10

Ça radote sur le forum

Ou alors c'est moi qui ressort des sujets qui ont déjà été traités ! confused

Reclamation Lun 10 Mai - 22:48

Yuna a écrit:
lugo62 a écrit:Je l’ai déjà évoqué ici mais pour ma part même si évidemment je n’aurais pas craché sur une photo ou autre , je pense que j’aurais vraiment eu peur d’être déçu si j’avais pu le rencontrer

Il suffit d’un mauvais moment, un mauvais soir , pour se faire remballer ou que l’aventure soit désagréable, et derrière ça peut gâcher beaucoup de choses

Donc à ce sujet je n’ai pas vraiment de regrets...
Effectivement Lugo, tu as déjà donné ton avis sur la question, et à l'époque j'avais déjà du dire que je partageais tout à fait ton point de vue.

Yuna a écrit:Réclamations, tu nous détailles un peu plus, ce que vous vous êtes raconté ? Comment il était ?

Je n'étais volontairement pas rentré plus en détail dans mon précédent récit pour 2 raisons.
La première est que les discussions étaient banales et pas vraiment intéressantes pour vous.
Et surtout pour ne pas choquer certains et engendrer de polémiques. Mais, comme le sujet a été abordé, je vais en raconter un peu plus avec mon ressenti.

La première fois, en juillet 1995, c'était sur le parking à 20m de la capitainerie. J'avais volontairement garé ma vieille voiture juste à côté de son Pajero. Je savais que comme toutes les fins d'après midi, il rentrerait avec son bateau et prendrait sa voiture pour retourner à la Lorada.
J'étais avec un pote non fan. Quand Johnny est arrivé à sa voiture, je l'ai complimenté avec des banalités et je lui ai dit qu'on était venu à Saint-Tropez pour le voir. Il m'a répondu : "J'espère que vous profitez aussi de la plage" avant de fermer sa portière. Un échange très banal, mais dans une ambiance estivale (où chacun était en maillot de bain, mais sans bonnet Laughing

). On est rentré au camping tout content Cool

. Savourant la soirée sur la plage de Pampelonne.
Comme je vous l'ai dit, rien d'intéressant Embarassed

Pour la dédicace au Virgin en 2006, ce n'était pas la même ambiance. 100 personnes avaient eu le sésame pour avoir droit aux dédicaces de Johnny et de Luchini. Je vais faire court : Je n'avais pas le fameux ticket, mais j'ai quand même réussi à me retrouver dans la file.
Me voici devant Luchini qui me signe mes 2 CD, Johnny assis à côté a demandé à faire une pause. Il a sorti une cigarette et on voyait sur son visage que ça le faisait ch... d'être là. Il avait dû signer une quarantaine d'autographes et était déjà saoulé Neutral

.
Luchini était un peu gêné de la situation. Il a prolongé la discussion avec moi. Ayant eu enfin le feu vert pour me présenter devant Johnny, je l'ai félicité pour son film que j'avais déjà vu lors de la toute première projection qui avait eu lieu à Aix en Provence avec la présence de Luchini (qui nous avait chanté "Rock n roll Star"). J'ai essayé de lui parler d'Hamlet pendant qu'il me signait mes pochettes à mon prénom. Mais, il n'a pas été réceptif. Autographes, photos et un vigile m'a poussé pour accélérer le rythme et passer au suivant.
Je suis sorti du Virgin heureux de mes signatures, mais avec un sentiment mitigé dû à l'ambiance. J'avais quand même fait partie des chanceux ce jour là car, Johnny montrant des signes qu'il voulait partir, des employés du Virgin sont passés sur le podium pour avoir leurs signatures avant la fin et Johnny est parti sans finir toutes les dédicaces prévues pour les fans. Certains fans avaient bien eu leur ticket leur garantissant la signature et avaient patienté de nombreuses heures et sont ressorti de là sans rien, ayant juste aperçu Johnny. Je ne vous raconte pas la déception de certains.
De retour à mon domicile, j'ai rangé mes CD signés (B.O. de Jean-Philippe) et ne les ai jamais ressorti ou exposé. Ce souvenir de Johnny n'étant pas le meilleur..

lugo62 Lun 10 Mai - 23:06

Voila par un exemple le genre de situation frustrante , surtout quand on pense que c’est acquis au vue de la sélection préalable

Si déjà il était saoulé d’être là il a pas du comprendre ce qui se passait quand tu lui a parlé d’Hamet Razz

johnny95 Mar 11 Mai - 0:18

Bon finalement rien ne vaut (ne valait) une rencontre due au hasard (style pot de cornichons

) plutôt qu'un truc orchestré du genre scéance de dédicaces interminable...

Perso je n'ai eu ni l'un ni l'autre !

comunroc Mar 11 Mai - 0:31

Merci d avoir ouvert ce post trés intéressant.

Alors oui j ai eu cette chance et a plusieurs reprises: La premiére fois en juillet 71 a Chalon sur saone ,bréve apparition juste le temps de le voir s engouffrer dans sa voiture .

La seconde fois a Dijon devant son hotel le 21/03/85 le lendemain de son concert, cette fois j ai pu l approcher et échanger quelques mots et aussi obtenir un autographe.

La 3e fois toujours a Dijon le 22 octobre 87 et dans ce méme hotel, cette fois j ai eu le courage de rentrer dans le hall, je me suis dirigé vers le bar et a ce moment la...surprise il était perché sur un tabouret entrain de boire un café tout en regardant un dessin animé a la tv,je me suis approché timidement et lui ai demandé d une voix tremblante si je pouvais m asseoir prés de lui il m a regardé a fait un signe de téte et m a dit "bien sur" j ai tenté de lui parlé mais il me répondait presque pas.

Puis son chauffeur est arrivé s est dirigé vers moi et m a glissé a l oreille qu il n était pas dans un bon jour qu il fallait lui fouttre la paix car il venait d apprendre la mort de Mr Lino Ventura...j ai répondu que j étais désolé ,que je ne savais pas cette triste nouvelle et que j allais partir.

Je suis donc ressorti de l hotel comme j étais venu mais quand meme tres heureux d avoir pu m asseoir a ses cotés. (pour ceux qui seraient intéressé j ai quelques photos de ces rencontres) ah j oubliais il a quand méme dédicacé mon livre "A la cour du roi" Quelle gentillesse de sa part!!!

La 4e et derniére fois c était a Chalon sur saone lors du concert Lorada Tour du 26/11/95.

Alors la cette fois ce que je vais vous raconter vous paraitra certainement INVRAISEMBLABLE...et pourtant.

Lors du concert, sur la fin ,mes 2 niéces ont eu la chance de le rejoindre sur scéne, la premiére pendant "Ne m oublie pas" elle n a fait qu une bréve apparition et était morte de trouille du haut de ses 18 ans la seconde c était pendant "L hymne a l amour "elle est restée a ses cotés pendant toute la chanson et Johnny lui a méme tendu le micro pour qu elle chante a son tour ,a la fin de la chanson il s est adressé au public en déclarant en riant "ça valait bien mireille mathieu hein".Malheureusement je n ai aucune photos de ce moment MAGIQUE et pour cause , j avais déja utilisé toute ma pellicule loin de me douter d un tel final

A la fin du concert alors qu on s appretait a partir ,ne revenant toujours pas de ce qui c était passé nous n étions pas au bout de nos surprises...En effet a ce moment la un membre de sa sécurité un certain Djamel trés sympa d ailleurs ,nous interpelle et nous fait savoir que Johnny aimerait bien revoir la fille avec qui il avait chanté et que si elle voulait elle pouvait aller lui dire au revoir a l aérodrome de champforgeuil (petit patelin tout prés de chalon) ou son avion l attendait.
Ni une ni deux,nous voila partis pour l aérodrome sans trop y croire.
Nous arrivons a destination et déja un petit nombre de fans étaient au rendez vous, le Grand était déja sur place ma niéce s avança vers lui quelques uns chuchotaient "t as vu c est la nana qui a chanté avec lui au concert" il l a reconnu de suite et a commencé a la félicité pour sa "performance vocale " qui entre nous soit dit était loin d etre une performance !!!quel flatteur ce Johnny...il a commencé a plaisanter avec elle puis son staff lui a rappelé qu un avion l attendait et qu il était temps de partir , mais lui n en avait que faire et continuait a discuter visiblement pas pressé de partir , puis son entourage l a ramené a la raison puis il a fini par embarquer et disparaitre dans le ciel devant nos yeux ébahis.

Fin de l aventure , voila ça c était Johnny tellement imprévisible capable du meilleur comme du pire.
C est pourquoi il me tient tant a coeur de retrouver des personnes qui auraient assisté au concert...
Chose bizarre, méme dans le livre "Regards de filles" a aucun moment il n est fait allusion de cette anecdote.

Voila j espére que ce récit vous aura plu.

Au plaisir de vous lire

johnny95 Mar 11 Mai - 0:43

Yuna a écrit:
lugo62 a écrit:Je l’ai déjà évoqué ici mais pour ma part même si évidemment je n’aurais pas craché sur une photo ou autre , je pense que j’aurais vraiment eu peur d’être déçu si j’avais pu le rencontrer

Il suffit d’un mauvais moment, un mauvais soir , pour se faire remballer ou que l’aventure soit désagréable, et derrière ça peut gâcher beaucoup de choses

Donc à ce sujet je n’ai pas vraiment de regrets...
Effectivement Lugo, tu as déjà donné ton avis sur la question, et à l'époque j'avais déjà du dire que je partageais tout à fait ton point de vue.

Et Yuna, jamais eu de rencontre ? On sait que Johnny était attiré par les filles comme en témoigne comunroc

QuelquePartUnAigle Mar 11 Mai - 7:03

Reclamation a écrit:
QuelquePartUnAigle a écrit:Sûrement n’a-t-il pas voulu se ridiculiser par le port de cette coiffe fort peu esthétique, qu’il a fait demi-tour en maugréant quelque peu. Franchement : Johnny Hallyday avec un bonnet de bain sur la tête : n’importe quoi ma femme... 🧐

J’ai lu hier soir mon post à mon épouse, qui a corriger un détail : n’ayant pas lui-même de bonnet de bain, c’est une « charlotte » qu’elle lui a proposé ! Vous savez, le truc tout moche 0% rock’n’roll star... Bah voyons, encore mieux !! Quelle allure sur les photos dans le Voici de l’époque illustrant sa prochaine rentrée parisienne. Voilà, ma femme. Pffff... (ce qui ne m’a quand même pas empêché de l’épouser).

bernard Mar 11 Mai - 7:11

Pour moi, la première fois fut le 18 février 1970 à Nancy. Johnny était venu présenter "Le spécialiste" à la presse après son concert. J'étais sur le trottoir, devant le cinéma. Le bus des musiciens arrive. Tout le monde se précipite. Je ne bouge pas de ma place lorsqu'une Renault 8 s'arrête juste devant moi. En sort le personnage de "Point de chute", caban et casquette. Je suis tellement surpris que je lui lance seulement "Bonsoir Johnny, comment ça va" et je lui serre la main.
Je l'ai ensuite revu plusieurs fois à Nancy, Metz et Epinal jusqu'en 1996. Je n'ai jamais vraiment cherché le contact de peur d'être déçu et aussi refusant de n'avoir à lui sortir que des banalités. Je préférais de loin l'homme de scène dans son habit de lumière que l'homme triste et désabusé qu'il paraissait être dans la vie. Et puis, pleurer devant un musicien ou un membre du staff pour espérer le rencontrer comme je l'ai vu faire, ça n'a jamais été mon truc.

Yuna Mar 11 Mai - 9:16

Merci pour vos réponses et Réclamations pour tes précisions.

Moi non jamais eu de rencontre. Je suis peut être bien passé un côté d'un check une fois. Mais je n'ai jamais fait de premier rang (deuxième ou troisième parfois), et je n'ai jamais attendu des heures après un concert ou autre pour espérer le voir. A l'époque du tournage de "Salaud on t'aime", il y avait eu une recherche de figurant pour la scène finale. J'aurais pu pousser le truc et tout faire pour y participer mais je ne suis pas aller au bout.

Je n'ai peut être qu'un seul regret. J'ai fait le théâtre Antique de Vienne en juillet 2016. Etant venue accompagnée avec ma mère et mon beau père (curieux de venir mais pas plus), nous sommes partit directement après le concert. Qu'elle déception quand j'ai su (bien après !!!) qu'il y avait eu après le tournage d'une des scènes de "Chacun sa vie"... J'aurai pu avoir la puce à l'oreille car avant le concert sont venue sur scène Lellouche, Dujardin je crois, Duléry, et vu Lelouch filmer "La musique que j'aime" en fin de concert. Surtout que j'avais par habitude après les concerts quand j'y allais seul ou que je retrouvais des fans d'ici, de toujours un peu traîner dans la salle pour laisser le gros monde partir, et partir ensuite tranquille après. J'aurai pu assister à ça voilà ...

johnny95 Mar 11 Mai - 9:29

Ah oui dommage Yuna...
Merci pour ton témoignage Very Happy

Et puisqu'on parle de tournage de films, comme je l'ai déjà dit j'étais sur les scènes de concert de Jean-Philippe (3 soirs, ou plutôt nuits), de mémoire Johnny était présent 2 fois sur les 3 et on pouvait le voir de tout près en train de regarder sur le moniteur (ou je ne sais quoi, je n'ai pas le bon terme peut-être) ce qui venait d'être filmé.
De mémoire aussi je ne me souviens pas qu'il ait eu un demande de notre part d'une séance de dédicace ou autre, il n'était pas là pour ça.

Par contre même si je ne l'ai pas vraiment rencontré j'ai assisté à ce moment magique du mini concert improvisé à 5 heure du matin à Villacoublay, et ça c'était énorme ! Very Happy

AnthonyG Mar 11 Mai - 11:08

J'ai déjà eu cette chance...

il y a eu un échange de regard sur le tournage de Jean Philippe... il regardait les prises qui venaient d'être faites et on s'est fixé un moment. ce regard là je ne l'oublierai jamais...

mais la vraie rencontre à eu lieu le 1er juin 2006. Au palais des sports de paris pour la dernière répétition avant le début du flashback tour le lendemain.
J'avais gagné un jeu RTL la veille et j'ai donc débarqué à paris ce 1er juin.
A RTL, nous étions 4 gagnants privilégiés Smile

nous avons fait le tour des locaux, rencontré quelques personnalités (Jean Pierre Foucault entre autres) puis nous nous sommes rendus au palais des sports.
En arrivant, nous découvrons la salle vide. Sur scène les musiciens sont déjà là et terminent les balances en l'attendant.
On s'installe au quatrième rang. et on patiente en regardant les musiciens s'impatienter Smile

Pascal Légitimus, s'installe à nos cotés mdr on échanges quelques mots et Johnny arrive. Il le salue chaleureusement, nous fait un signe de tête puis va sur scène saluer toute l'équipe.
Laetitia s'installe au rang juste devant nous en nous saluant à son tour. Puis la répétition intégrale commence.
Dans les conditions réelles (hormis les costumes) nous avons droit à tout le concert du lendemain... Avec l'énorme frustration de ne pas pouvoir applaudir entre les titres... juste observer et profiter.
Pendant l'intro de voyage au pays des vivant et sur le solo de batterie, Johnny reviens dans la salle pour se mettre à la place du public. Il fait stopper et demande plus de profondeur aux basses... faut que ça vibre plus... Smile

Il se remet en place et la répétition continue.

Une fois que le tour de chant est fini, Jean Claude Camus vient nous saluer et nous dit : "maintenant je vous propose de venir rencontrer l'idole" J'étais déjà sur un nuage d'avoir eu la chance d'être là mais là... c'était hallucinant.

nous descendons les quelques marches qui nous séparent de l'avant scène et là on se retrouve à ses cotés. Il parle technique avec les ingénieurs son et lumières. Il a l'ai stressé... en même temps la rentrée parisienne est le lendemain.
En attendant Camus nous présente à Daniel Angeli. Il nous explique qu'il va faire une photo de nous avec Johnny. Il l'interpelle, Johnny lui répond sèchement : "je parle là... t'attends que j'ai terminé" Daniel nous sourit l'air gêné …

Puis Johnny vient vers nous. La personne de RTL et Camus lui disent : "ce sont les gagnants du jeu RTL. Tu peux faire une photo avec eux" Johnny nous sourit à son tour et accepte volontiers. Nous prenons la photo tous ensemble puis Johnny nous salue personnellement chacun notre tour. Il nous demande ce que nous avons pensé du concert en nous précisant qu'il manque les costumes mdr. Je lui répond: "vraiment génial et le groupe est sensationnel ça sonne très rock" Il me sourit et me dit : "oui je trouve aussi. Surtout qu'il y a le batteur qui est nouveau et qui est vraiment génial. Il est écossais" Je lui signal que c'est un très bon choix mdr il me remercie. Puis Camus l'appelle. Il y a des détails à régler. Avant de nous dire au revoir il nous présente à Laetitia qui vient de rattraper Jade qui courrait sur scène mdr.

Elle nous salue à son tour puis nous nous quittons.
un journaliste de RTL profite de l'instant pour nous interviewer puis il est temps de partir.

J'ai rencontré ce jour là quelqu'un d'humain et de simple, qui souhaitait à ce moment précis être sûr de faire le meilleur spectacle possible pour son public.
Et pour que l'anecdote soit complète, lors de cette répétition, dans le décors sur les piliers des escaliers se sont deux statuts d'Aigle avec une aile cassée qui sont en place. Dès le lendemain, pour la première, ils seront remplacé par des gargouilles à têtes de monstre. dommage... les aigles rendaient plutôt bien Smile

johnnyjouen Mar 11 Mai - 12:42

Superbe expérience Anthony ! C’est peut-être ton meilleur concert...
Tu devais être aux anges !

Merci à tous pour vos témoignages très plaisants à lire. Smile

lugo62 Mar 11 Mai - 13:26

Superbe souvenir ça Anthony
Un concert concert version ultra privée finalement ça ne peut s’oublier.
La primeur de vivre ça c’est un beau cadeau

J’ai assisté une fois quelques heures avant le concert à des réglages entre les musiciens en backstage , mais sans Johnny malheureusement
C’était déjà un sympa privilège mais toi tu as eu le gros lot

cédric fcjhco Mar 11 Mai - 16:24

Mon père l'a croisé sur les Champs-Élysées à la fin des années 70, il se baladait avec ses copains une après-midi. Il voit sortir d'un magasin de luxe un homme mal rasé, jean délavé genre gueule de bois de la veille et dit à ses potes, c'est Johnny Hallyday qui vient de passer à côté de nous. Les copains de mon père lui répondent "Non c'est pas Johnny ça !".
Ayant entendu la conversation, il se retourne, revient vers eux, fait un check à chacun balançant la phrase "Salut les gars !", puis il continue sa route.
Je trouve cette histoire très belle car il aurait pu faire semblant de ne pas avoir entendu cette conversation. Une grande classe de la part de l'artiste. Respect !!

Moi par contre, je suis en colère avec moi même. En 2013 pour les 10 ans du Salon disque que j'organise chaque année en mars avec mon Fan Club (FCJHCO), nous avons eu la chance d'avoir Greg Zlap pour une séance de dédicaces de ses disques et de sa BD. Nous avons passé une super journée avec lui. Nous lui avons offert pour le remercier de son passage à notre club, un harmonica de la marque Horner graver avec le non du Fan club et la date de la journée. Il a été super content d'avoir ce cadeau, lui qui collectionne les harmonica.
Nous lui avons demandé si il pouvait remettre à Johnny Hallyday une lettre que j'ai écris pour lui au nom du club et un cadeau, une sangle de guitare.
Il a dit : "Ok, je lui donnerai dans sa loge lors d'un concert !!", chose qu'il a faite lors du concert à St-Étienne car il nous a envoyé un message pour nous dire qu'il lui avait transmis et que Johnny disait merci au Fan Club.

La suite de ma colère arrive.

Johnny est concert dans la ville de Douai le 08 juin 2013 au Gayant expo. J'arrive là-bas à 13h30 avec 3 copains et la femme de l'un deux.
Dans l'attente qui fut un peu longue, je discute avec les potes et vers 17h00, je leur propose de tenter l'impossible.
Suite avec notre notre rencontre avec Greg Zlap, nous avons gardé contact avec lui via sa manageuse. Je propose à mes copains d'envoyé un message à la manageuse pour lui demandé si on pouvait faire des retrouvailles avec Greg Zlap et peut-être que grâce à lui on pourrait essayé de rencontrer Johnny.
Mon pote envois un message à la manageuse. Nous qui croyons avoir aucune réponse, 3 min plus-tard on reçois le message "Je vais lui demandé !!.
Moi étant sans espoir, deuxième message 30 min plus tard, "J'ai eu Greg au téléphone, il va vous attendre à l'ouverte des portes prévu à 18h00 à la boutique du Merchandising".
Je suis super excité de revoir Greg pour tenter l'impossible.

Malheureusement l'ouverture des portes à 18h00 ne ce fera pas, Johnny n'est pas content de la sonorisation de la salle.
L'ouverture des portes ce fera donc qu'à 19h00. Je rentre dans le hall de la salle, j'essaye de trouver Greg à la boutique parmi la foule. Impossible de prendre mon temps, mes potes cours pour aller devant la scène au niveau de la barrière. Je leurs dit d'attendre que je regarde un peu, mais pas facile avec ce monde, mes potes me disent "C'est pas la peine, il est pas là c'était rendez-vous à 18h00.". Du coup je pars direction la fosse.

A 19h40, on reçoit un troisième message "Greg vous a attendu à la boutique, dès l'ouverture des portes jusqu'à 19h30, il vous souhaite un bon concert !!".
C'est là que je me dit "Si j'avais su, j'aurai été à la boutique sans eux." Après les retrouvailles peut-être qu'il aurait eu l'autorisation de Johnny pour une rencontre.
Un grand regret pour moi, surtout que Johnny était en super forme ce soir là et il devait surement avoir bu sans être ivre 2-3 verres avant de monter sur scène car après la deuxième chanson, il a sorti quelques phrases genre "ça être chaud ce soir" et fait son jeu de jambes habituel dès le deuxième morceau.

Fin du spectacle, un gars de la sécurité vient chercher quelqu'un qui est juste à côté de mon pote. C'est un sosie de Johnny Belge qui fait plusieurs date de la tournée. Direction les loges, il lui dit que Johnny est d'accord pour le rencontrer. Le sosie passe par dessus les barrière avec les personnes qui l'accompagne.

C'est à ce moment que tu te rends contre qu'il y avait peut-être une possibilité de le rencontrer avec Greg Zlap.

johnny95 Mar 11 Mai - 20:49

Merci à tous pour vos témoignages !

Et pour vos futures anecdotes

Reclamation Mar 11 Mai - 20:52

Vraiment pas de chance Cédric Neutral

lugo62 Mar 11 Mai - 21:31

Je pense qu’effectivement comme le dit Cedric il devait y avoir des possibilités
Tout est question après de point vu

On peut ne pas oser par manque de culot , par peur d’être déçu, par envie de garder la barrière du rêve intact...peu importe

En fait moi mon « kiffe » c’était de vivre le concert le plus près possible, pour pouvoir profiter de ses faits et gestes, de ses expressions scéniques, ou de capter des regards

Je n’ai jamais trop pensé à chercher la rencontre, même quand j’ai pu accéder un peu aux réglages ou entrer dans des salles avant l’ouverture officielle

Laeticia m’a accordé une photo en coulisse , elle était entourée de toute sa cour que je me suis dit « n’abuse pas » , pourtant peut-être que si j’avais insisté....

Mais bon au moins comme je le dis , le mythe reste intact...

JH Mar 11 Mai - 23:29

Yuna a écrit:Je n'ai peut être qu'un seul regret. J'ai fait le théâtre Antique de Vienne en juillet 2016. Etant venue accompagnée avec ma mère et mon beau père (curieux de venir mais pas plus), nous sommes partit directement après le concert. Qu'elle déception quand j'ai su (bien après !!!) qu'il y avait eu après le tournage d'une des scènes de "Chacun sa vie"... J'aurai pu avoir la puce à l'oreille car avant le concert sont venue sur scène Lellouche, Dujardin je crois, Duléry, et vu Lelouch filmer "La musique que j'aime" en fin de concert. Surtout que j'avais par habitude après les concerts quand j'y allais seul ou que je retrouvais des fans d'ici, de toujours un peu traîner dans la salle pour laisser le gros monde partir, et partir ensuite tranquille après. J'aurai pu assister à ça voilà ...

Effectivement, j'avais moi aussi l'habitude de trainer dans la fosse en partant le dernier. Et ce jour-là c'est une assitante de Lelouch qui est venue me demander si cela m'intéressait "de faire partie d’un petit groupe pour que Lelouch tourne une scène". Presque 2h d'attente pour 10/15 min de tournage. Avec Johnny en personne au milieu d'un tas de guignols, heu de sosies. clown

Pistache nous avait briefé plusieurs fois et dit que le premier qu’il chopait en train de regarder Johnny il l’éjectait. Photos interdites cela va de soi (interdiction non respectée, cela va de soi). Puis Lelouch en personne était venu nous briefer également. " On va passer une bande sonore de « La musique que j’aime », il y aura une ampoule allumée sur la scène et elle représentera Johnny. Il faudra imaginer que l’ampoule, c’est Johnny qui chante. Donc la fixer et faire comme si c’était vraiment Johnny, taper dans les mains et tout le toutim"... Et pour la petite anecdote Pistache était venu se mettre à côté de moi pour le tournage, et j’ai rarement vu un mec chanter aussi faux et n’avoir aucun, mais alors aucun, sens du rythme ! Laughing

C'était la dernière date de la tournée d'été RVT, et c'est la denière fois que j'ai vu Johnny en solo. Crying or Very sad

Yuna Mer 12 Mai - 12:22

Moi aussi c'est la dernière fois que je l'ai vu ... Tout court.

Bidou Mer 12 Mai - 12:55

johnnyjouen a écrit:Bonne idée ce post !

Je l'ai déjà évoqué sur le forum il y a quelques temps. J'ai une la chance de rencontrer Johnny à deux reprises. Je sais, ce n'est pas juste...

"Mai 2011, on annonce ton grand retour. Après ces longs mois d’absence, te voici revenu encore une fois ! Encore une fois tu t’es relevé… Un nouveau Johnny pointe le bout de son nez. Et pour ce nouveau départ, tu décides de regagner la scène devant un petit comité, comme si tu revenais à tes débuts. Tu avais ce jour-là, sûrement une peur semblable à celle que tu as pu éprouver lors de tes premières scènes. Ce lundi 30 mai 2011, c’est ta première fois !

Tu te produis devant une poignée de chanceux présents ce soir-là, histoire de te remettre en jambes et montrer que tu es toujours là, à ta place de patron, de Taulier, de Roi !
Le Grand Studio RTL est le lieu idéal pour ta renaissance. Lieu incroyable pour un homme incroyable !

Alors que j’ai tout tenté pour gagner mes places pour ce concert, le jour du résultat, c’est la déception. Malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à me faire une place parmi les invités. Mais, il y a peut-être encore quelques « raisons d’espérer »... Je sais que des milliers de personnes sont dans mon cas. Il y a évidemment beaucoup plus de perdants que de gagnants, mais c’est le jeu !

Sans conviction aucune, je me mets à écrire. Contacter RTL me semble d’abord le plus évident. Je donne mon âge, mon nom, mes coordonnées, et décris en quelques lignes ma passion pour toi. Je n’ai à l’époque pas encore 15 ans. Pris sur ma lancée, je décide d’écrire un autre courriel à l’équipe qui gère ton site internet. Avec les mots d’un adolescent de 14 ans, je joue la carte de la sincérité. Mais, c’était perdu d’avance.

Vendredi soir, alors que j’ouvre ma messagerie, je vois qu’un expéditeur inhabituel est dans ma boîte de réception. J’ouvre. Je lis. La première ligne, la deuxième… Je commence à croire que la chance me sourit. Je reprends mon souffle, relis le message, une fois, puis deux. Ça y est ! J’en suis sûr. Je fais partie avec Philippe Labro, Michel Mallory des invités.

Aujourd’hui, je suis fier d’être allé au bout des choses. Car, j’aurais très bien pu en rester là et me contenter du résultat du tirage au sort qui me laissait perdant. Certains diront certainement que cette démarche est excessive. Tout ce cinéma pour un simple concert ? Oui. Mais, ce n’était pas un simple concert, c’était bien plus… Beaucoup plus que ce que je ne pouvais imaginer !

Le lundi 30 mai 2011 est un grand jour. Je le saurai un peu plus tard.

Nous faisons la route avec mon père et arrivons en milieu d’après-midi dans les environs de la Rue Bayard. Cherchant à se garer, on passe devant le Studio et j’aperçois Jimmy. Il n’y a pas de doute, s’il est là, tu n’es pas loin. L’agitation commence à se ressentir. Une foule agglutinée derrière des barrières rouges aux couleurs de la station attend pour entrer. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par un vigile qui nous emmène un peu plus loin au bout de la rue. Au bout de quelques mètres, nous voici enfin devant la porte.

J’entre, intimidé par cette atmosphère particulière. Je me sens privilégié de ce qu’il m’arrive. Nous sommes attendus par une personne charmante, s’occupant de ton staff. C’est elle qui s’est chargée de tout mettre en œuvre pour que je puisse être accueilli ici. Je suis presque gêné de tout ça, mais je ne me prive pas d’en profiter.
On m’explique alors que je vais assister au concert, au balcon, à côté des ingénieurs du son. Car, pour accéder à la salle, il faut emprunter un grand escalier, ce qui n’est pas possible dans ma situation. Mais, cela me convient très bien. J’avais pleine vue sur la scène, j’étais à côté de la technique. Que demander de plus ?

Avant de nous laisser, la dame nous invite à patienter dans le hall. Je suis juste à côté de la porte d’entrée, juste devant ce grand escalier. La foule qui attend dehors est toujours aussi impatiente et les minutes passant, elle se fait de plus en plus nombreuse, car au-delà des invités, il y a également plusieurs dizaines de photographes prêts à mitrailler et quelques curieux espérant un regard, un signe de toi.

Je comprends, par l’intermédiaire d’une personne présente dans le studio que tu vas arriver par la porte d’entrée principale. C’était impensable pour moi. Dans mon esprit, tu allais forcément arriver par une porte d’entrée dérobée comme celle que j’avais pu emprunter quelques minutes plus tôt. Mais non… Après confirmation, tu allais bien passer devant moi, descendre cet escalier que j'ai juste en face des yeux ! Je suis en train de rêver.

Les premiers accords de guitares commencent à retentir dans le studio. Je me souviens encore des premières notes de Greg Zlap sur « Gabrielle ». On y était enfin !
Rien qu’au son des balances, je constate qu’il n’a rien perdu de son génie d’harmoniciste. Après « Gabrielle », place au riff monumental de « Toute la musique que j’aime ». Je suis dedans. J’ai presque envie d’aller voir, là-bas, au fond à droite, là où le son s’échappe, mais je me retiens en attendant sagement comme on me l’avait demandé.

Il est aux alentours de 18 heures. J’entends un journaliste présent dans le studio, signaler que tu es en retard. Rien d’inhabituel te concernant, tu seras d’accord. Après tout, il te faut te faire attendre pour que ton arrivée soit encore plus jouissive, savoureuse, explosive !

Quelques dizaines de minutes plus tard, mon père me dit : « Ca y est, il arrive ! » Et c’était bien toi ! Les portes d’une belle Audi noire s’ouvrent. Te voilà. Tu profites des quelques secondes que tu as devant toi pour saluer tes invités du grand banquet.

C’est l’heure de monter les marches… A ce moment-même, je me trouve dans un état second. Je n’ai pas pleinement conscience de ce que je suis en train de vivre. Tu es le premier à arriver dans le studio, devancé par plusieurs photographes qui ne manquent pas d’immortaliser ton arrivée. Les premiers flashs crépitent. C’est un tourbillon, un moment irréel.

C’est alors que mon père t’interpelle : « Excusez-moi… Je pourrais avoir un autographe ? »
- Bien sûr !, lui réponds-tu immédiatement
Mon père te tend un feutre et une photo en noir et blanc issue du coffret collector de ton dernier album « Jamais seul ».

« C’est pour lui », dit mon père, en me montrant du doigt.
Tu me lances alors un bonjour, plein de gentillesse et de sympathie. Je rêve, je suis sur un nuage. Il m’est impossible de sortir un mot. Je vais répondre « Bonjour Johnny ! », mais bien trop tard…

Il me faut un peu de temps pour me remettre. Mon père me dit que je ne te reverrais pas de plus près ! Je suis d’accord avec lui. C’est incroyable ce qu’il vient de se passer.

Aussitôt, c’est la guitare qui commence. Il est l’heure des balances. Pas le temps de se poser. La scène t’attend. Rythmique en sol majeur, et c’est « La douceur de vivre » qui va servir de soundcheck, J’aime bien cette chanson.

Il est temps pour mon père et moi de rejoindre notre emplacement, à côté des techniciens comme prévu. Nous sommes prêts. Le public lui, commence tout doucement à entrer dans la mini salle de concert. Je vois tout de là où je suis. Même Laurent Gerra. Un peu plus tard, c’est à Anthony Martin d’entrer sur scène. Il s’installe autour d’une table ronde positionnée sur le côté de la scène. En t’attendant, il consulte ses notes. C’est que ça se prépare une interview avec toi !

Il est 19 heures 30, Anthony Martin démarre l’émission.
« Merci d’accueillir Monsieur Johnny Hallyday ! »

Une porte s’ouvre sur le côté gauche de la scène et te voilà. Inutile de te dire que nous te faisons tous un triomphe ce jour-là. Ce n’est pas le faible nombre de spectateurs qui allait empêcher ça. Tu commences par nous saluer tous et par présenter ta nouvelle chanson en espérant qu’elle plaira au public.

Accompagné par de jolies cordes, tu nous offres une très belle interprétation de cette chanson, en mode intime. Presque en tête à tête. Les chansons défilent les unes après les autres. Tu es là, en place. Se succèdent des titres de ton nouvel album mais aussi des titres plus anciens de l’album Flagrant délit comme « Fils de personne » et ou « Oh ! Ma jolie Sarah ». Quelle joie d’entendre ça sur scène. C’est le pied ! Tu as toute ton énergie, parle avec le public, souris. C’est merveilleux. Que dire alors du moment où tu lances : « Tout là-haut aussi je vous vois ». Waouh… Tu sais qu’on est là. Même les ingé son deviennent fous. Nous sommes tous ensemble, en connexion.

Guitar Hero reste l’un de mes moments préférés. Quelle puissance ! Il faut dire que cela joue bien Rue Bayard. Olivier Ferrarin à la batterie, Daniel Massarin à la guitare, Fred Jimenez à la basse, Greg Zlap, qui a excellé à l’harmonica sur « Gabrielle », et bien sûr Yarol Poupaud, guitariste à la tête du groupe. C’est lui qui a constitué ce petit groupe éphémère pour te permettre de retrouver ton public. Tous viennent d’horizons différents. Mais, l’alchimie est là, surtout avec Yarol.

C’est bientôt la fin du spectacle. Tu reprends ta guitare, comme au début du spectacle et choisis d’interpréter « Tes tendres années ». Tu es seul à la guitare rythmique, Yarol t’accompagne sobrement avec quelques notes au botlleneck qui donnent un aspect un peu country à cette chanson des années 60 que tu n’avais pas chanté depuis des lustres ! D’ailleurs, ta mémoire te fera défaut ce soir-là. Tu devras la recommencer. Tu t’excuses auprès du public, mais comment t’en vouloir ? Au contraire, plus tu chantes, plus nous sommes contents.

Le premier concert du nouveau Johnny vient de s’achever. J’ai vécu quelque chose d’incroyable.
Après le concert, un peu de répit. Il est temps de discuter. Tu échanges avec Anthony Martin sur ta carrière, tes souvenirs, ta tournée à venir. Cette interview est aussi l’occasion d’échanger avec ceux qui sont là, suspendus à tes lèvres et à l’affût du moindre regard que tu pourrais leur adresser.
Comme à la maison, tu t’assois au bord de la scène pour discuter avec les gens. C’est un moment intime.

Il est aux environs de 21 heures, l’émission est terminée. Mon père et moi quittons la salle. Nous sommes raccompagnés jusque dans le hall. Un vigile nous dit de ne pas partir. Nous attendons. Tous les musiciens remballent peu à peu leur matériel. Les flight-case ne traînent plus sur scène mais sont prêts à être chargés dans les camions.

Les minutes passent. Et, voilà que l’on nous dit à nouveau de ne surtout pas partir. Je commence à avoir des doutes. Je ne peux pas le croire, ce n’est pas possible… Tout cela serait trop beau pour être vrai. Je ne comprends pas… ou plutôt je fais semblant de ne pas comprendre. Mais, lorsque l’on nous dit : « Il arrive, il arrive… ». Plus trop de doutes possibles…
Tu vas venir me voir, c’est bien réel. Ma respiration est de plus en plus rapide, mon cœur s’accélère, j’ai les mains moites. Mon père sourit. J’attends ce moment depuis tellement longtemps ! Et maintenant qu’il risque d’arriver, j’ai presque envie de m’enfuir. Je dis bien presque…

Soudain, une silhouette monte le grand escalier. J’observe. Je souffle. Une femme apparaît. Grand sourire. Elle tourne la tête vers moi. C’est Laeticia. Avoir croisé son regard me permet de me mettre en condition.
Je sais que tu vas arriver.

Une seconde silhouette se dessine sur le mur juste en face de moi. C’est toi. Tu t’avances directement vers moi, lunettes noires sur le nez, tu poses tes mains sur mon bras. Difficile alors pour moi de cacher mon émotion. J’ai dû mal à me contenir, je suis au bord des larmes. Je vois que vous êtes touchés, toi et Laeticia. Cela me touche d’autant plus que vous y soyez sensibles.

Au bout de quelques secondes, le tourbillon émotionnel diminue quelque peu d’intensité, ce qui me permet de t’embrasser, ainsi que Laeticia à qui j’ai d’ailleurs failli serré la main tellement j’étais déboussolé. Cette perte de repère, je l’ai senti également au moment de te parler. Je ne savais plus si je devais te tutoyer ou non.

Comment faire alors dans ma situation ? J’ai un grand respect pour toi, et, en même temps, je t’ai toujours considéré comme quelqu’un de proche. J’opte pour mélange des deux. C’est étrange, je sais, mais c’est tout ce qui me vient !

Tu me demandes si le concert m’a plu. Je réponds « oui » évidemment
Il te paraît étrange que je ne sois pas encore couché à cette heure si tardive.
Mais comment aurais-je pu aller dormir après ce que je venais de vivre ?
Nous évoquons ton retour au Stade de France et ta rentrée théâtrale. Tu me dis à deux reprises : « Surtout, tu viens me voir dans ma loge au Stade de France », ce que je n’ai pas fait malheureusement. Mais je suis touché. Touché par ta sympathie, par ton charisme, ta bienveillance. Tu me regardes avec tes yeux de papa, attendri, profondément gentil. Nous immortalisons ce moment avec quelques photos avant de nous embrasser à ton départ.

J’ai du mal à redescendre sur Terre. Mon père et moi reprendrons la route des étoiles pleins les yeux… »

En décembre 2015, dans la loge du Zénith de Rouen, après une discussion surréaliste avec Matthieu, le coiffeur, j'ai eu la chance de croiser Johnny une seconde fois avec Sébastien Farran qui l'accompagnait. Tous les deux ont été bienveillants. Johnny était fatigué mais a tout de même pris le temps de me saluer et de prendre une photo.

C'est Sébastien qui a voulu s'y coller. Mais, un peu trop ému sans doute, il tenait l'appareil à l'envers. Ce à quoi Johnny répondra avec humour : "Ah, tu sais te servir d'un appareil comme moi d'un cure dent !" C'était un beau moment aussi, bien que plus court que la première fois. C'est déjà adorable qu'il ait pris du temps pour moi.

"Je rentre sur Paris, je reviens demain." On s'est salués et on est rentré chez nous.

cédric fcjhco Mer 12 Mai - 19:45

Reclamation a écrit:Vraiment pas de chance Cédric

Oui, surtout que c'est un sosie qui a eu accès aux loges. Mes potes n'ont pas voulus attendre, ils sont partis directement en sprint pour être devant les barrières. J'ai tenté de regarder mais impossible trop de monde. J'aurais du rester pour revoir Greg Zlap.

Johnny1966 Mer 12 Mai - 19:55

cédric fcjhco a écrit:Mes potes n'ont pas voulus attendre, ils sont partis directement en sprint pour être devant les barrières. J'ai tenté de regarder mais impossible trop de monde. J'aurais du rester pour revoir Greg Zlap.

J'espère que tu les as zappé tes potes Twisted Evil

Reclamation Mer 12 Mai - 20:10

C'est sûr qu'avoir des potes fans de Johnny et qui voulaient profiter du concert au plus près de Johnny au lieu de rencontrer un de ses musiciens, c'est la loose clown

.
Ce n'est pas comme si aujourd'hui ils pouvaient à nouveau rencontrer Greg, alors que pour un concert de Johnny au premier rang...

SVR Mer 12 Mai - 22:00

le 28 mars 2014 suite à concours d'un hebdomadaire belge (ciné télé revue)
rencontre 20 min dans un hotel bruxellois

SVR Mer 12 Mai - 22:01

je suis resté comme ça... les bras croisés... comme un con...sans rien pouvoir sortir d'intelligent... :-)

mais un grand souvenir qd m

John760 Mer 12 Mai - 22:02

Bonsoir SVR
Tu peux partager tes impressions suite a cette rencontre car en 20 mn , il s'en dit des choses , non ?
Merci par avance Wink

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