Johnny Hallyday hospitalisé : pourquoi sa déchéance m’est insupportable

GUIBERT FRANCOIS a écrit:Outre le fait que dans ce (très mauvais) texte, Thierry de Cabarrus ne parle surtout et avant tout que de lui-même, on sent que ledit Thierry aimerait bien momifier et "statuïfier" Johnny. Que surtout, il ne donne plus de concerts pour qu'il puisse en faire une sorte de demi dieu intouchable quasi conceptuelle, naphtalinisé, devant lequel il pourrait se prosterner à loisir

exact, lugo62, quand on lit son texte, on a l'impression qu'il parle (outre de lui-même dans chaque phrase) d'un quasi-mourant

hey, Thierry de Cabarrus, tu es à 100 % à côté de la plaque


JH est top méga vivant : ses concerts de la première partie de la tournée 2012 sont la meilleure réponse à apporter à ce texte craignos de Thierry de Cabarrus

guigui a écrit:ça derniere phrase est pleine de bon sens , et quelquefois je pense la même chose moi aussi!

mais qu'il arrête serait pour moi un dechirement moi aussi !
donc je veux le voir continuer moi aussi !

mais c'est vrai aussi que defois à force de trop tirer sur la corde , on en paye les conséquences , d'ou peut être c'est probleme , qui sont juste des rapels , que dans la vie on a beau s'appelait pierre paul jacques , il faut prendre soin de soi , de sa santé, mais bon ............

mais ça s'appelle de l'égoïsme

Jango a écrit:Je ne trouve pas ce texte "naze", au contraire il est très touchant. C'est le témoignage d'un fan qui, comme tous les fans de Johnny, se sent un lien privilégié, unique et incompris des autres avec l'idole, et d'un fan qui a peur pour cet artiste qu'il aime et respecte. Il voit les attaques dont il est victime et se dit "pourvu qu'elles ne l'atteignent pas" et à mesure que l'âge avance, que la santé défaille (comme chez chacun avec le temps) les attaques deviennent plus inquiétantes car on y est plus vulnérable. Je me retrouve dans pas mal de ces réflexions et je crois qu'il ne faut y voir qu'un texte d'amour. Comme l'auteur le dit il est déchiré par ses pensées car il ne voudrait pas se passer de Johnny. Par exemple pour moi, voilà bientôt dix ans que David Bowie a sorti son dernier album studio, hé bien c'est terriblement frustrant de le savoir en vie et en bonne santé (après de très graves ennuis, tiens donc...), mais immobile. Mais au contraire si je me mets à la place des fans de Michael Jackson par exemple, je me dis quelle triste fin pour une idole, c'est déprimant! C'est cela que l'auteur craint pour Johnny et je le comprends.

MAIS...

Il me semble que c'est dans la nature de Johnny d'être un personnage plus grand que nature, un personnage tragique. Comme un James Dean ou comme le Tennessee Williams qu'il chante. Je ne pense pas qu'il fera le méga-show de trop, le Stade de France en chaise roulante si l'on veut (!), je ne suis pas vraiment inquiet de ce côté là, il est tout de même bien entouré quoi qu'on dise de madame. Par contre, je sais aussi que, comme il l'a chanté, ça ne finira jamais. Le coup de la retraite il ne nous le refera pas, car il est incapable de vivre une autre vie que celle qu'il vit depuis ses huit ans à ses débuts sur scène. Tout comme nous ne pouvons pas nous passer de lui, Johnny ne peut pas se passer de nous. Littéralement ou presque, il mourra sur scène, il est déjà un survivant, avec son train de vie il aura du mourir dix fois (dont deux tentatives de suicide)! Je crois qu'inconsciemment (ou peut-être même pas) Johnny ne se voit pas arrêter autrement qu'en explosant en plein vol, comme un indomptable avec sa rock'n'roll attitude chevillée au corps. Sans être un irresponsable (et je souhaite à Jade et Joy d'avoir leur père le plus longtemps possible), c'est un chien fou et les chiens fous ne finissent pas au chenil. Je ne crois pas que sa fin se fera dans la déchéance, mais ce ne sera pas paisible et discret, il est trop tard pour faire marche arrière de ce côté là ("tu peux changer de pays, même changer de visage, mais ton regard te suit, signé comme un tatouage"). Ce sera peut-être dans dix ans, dans quinze ans... mais préparons-y nous.

oscar2 a écrit:J'ajouterais juste que selon moi si cette fin de carière plus ou moins lointaine soit-elle nous touche tous autant c'est parce que chacun d'entre nous voyons en Johnny soit un frère, soit un père ou un ami mais quelque part c'est vrai que Johnny fait partie intégrante de notre vie , certains trouveront ça débile mais je m'en moque et au-delà de ça et presqu'inconsciement il me semble que le fait de voir poindre a l'horizon le risque que Johnny, notre frère , notre ami devienne pathétique ou qu'il ne ruine sa légende flamboyante par une triste fin nous fait mal et nous inquiete, elle nous inquiete égoîstement car nous fans savons trop a quel point les moqueurs et railleurs de tous poil peuvent etre cruel, et nous craignons quelque part ce jugement ou cette sentence et toute la méchanceté qui ne manquera pas de se déverser partout a la moindre apparition de trop car nous voudrons à tout prix contre vents et marées défendre notre ami, notre frere, notre père qu'est notre Johnny, et chercher a faire comprendre cela à un non-initié c'est mission impossible.

Malpaso72 a écrit:Tres bel article ! Je suis de son avis...malheureusement, le jour ou Johnny remontera sur scene ,meme sur une jambe, je prendrai un billet... fan incurable....

oscar2 a écrit:Avec un peu de raison et de recul , un Johnny qui viendrait tranquillement nous chanter du blues assis sur son tabouret cela me convient tout à fait.