Johnny dans la presse 2018
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JPM- Admin
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Re: Johnny dans la presse 2018
Johnny est en couverture du n° 304 de Juke Box Magazine d'Avril 2012
Plus de détails :
http://www.hallyday.com.fr/Vente/Vente/jbm.html
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http://www.hallyday.com.fr/Vente/Vente/jbm.html
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Re: Johnny dans la presse 2018
Le Matin du 23 Avril 2012
https://johnnyhallydayleweb.forumpro.fr/t8299-le-matin-du-23042012
Johnny Hallyday
Il est 20 h 30 samedi à Los Angeles. Johnny Hallyday a réuni ses musiciens au Center Staging de Burbank, sur Winona Avenue. Ici, les plus grands artistes préparent leurs concerts à l’abri des regards, dans des salles austères et insonorisées aux dimensions de terrain de basket. Dans l’une d’elles, un petit Américain pâle aux cheveux blond orangé s’approche du Français, qui boucle à l’instant une répétition homérique d’une heure et demie. Le visiteur se dit très honoré. Il offre humblement à son hôte son CD, «A Postcard from California». Son nom est inscrit sur la pochette: Al Jardine. C’est le guitariste des Beach Boys. Un mythe vivant. Il occupe le studio voisin, comme Paul McCartney il y a quinze jours. Jardine, visiblement impressionné, congratule Johnny au sommet de sa forme. Les rares privilégiés qui ont assisté à cette répétition événement, à deux jours du coup d’envoi de sa tournée 2012, n’en reviennent pas.
Les 25 titres, enchaînés à une cadence infernale, réarrangés par Yarol Poupaud, jeune directeur musical et guitariste, sont l’une des clés de voûte de cette réussite. Le répertoire est décapé, servi brûlant par dix musiciens et deux choristes en parfaite osmose. Johnny s’est délesté du poids de son mythe. La raison, il la vit. «J’ai une revanche à prendre», dit-il simplement. Il ajoute, en tirant sur sa gauloise: «C’est ici que j’ai failli mourir. J’ai besoin d’avoir du plaisir et d’en donner. C’est pour ça que l’on fait de la scène.»
Voix phénoménale
Voir le taulier à la manœuvre, à un mètre de distance, sans paillettes, sans fard, sans décor: l’expérience est physique. Johnny balaie tout sur son passage, présageant une tournée sans précédent. Dans les stades, comme le 2 juin prochain à Genève, il aura ajouté à son costume signé Sarah Burton une panoplie d’effets spéciaux concoctés par un maître du Cirque du Soleil et un orchestre symphonique. Ce soir, l’essentiel est là: la voix, proprement phénoménale. Hallyday défie le temps et les superlatifs. Il n’a plus d’âge. Derrière lui, le batteur Geoff Dugmore, vivant métronome, cogne sec et gifle ses cymbales. A gauche, on reconnaît Robin Le Mesurier, l’ami fidèle, guitare Fender en bandoulière. A l’opposé, devant une série de pédales d’effets, Yarol Poupaud balance des solos invoquant ses maîtres, Keith Richards, Angus Young et Jimi Hendrix. Le bassiste Fred Jimenez déverse un son agressif et sensuel qui, mélangé à la grosse caisse, permet à l’ensemble de surfer sur un rouleau rythmique sous tension.
Ça va très vite. Johnny s’en amuse. Il veut gagner le combat. «C’est pas fini! balance-t-il après 20 titres. On enchaîne. Allez!» Après cinquante ans de carrière, la technique pourrait servir d’oreiller de paresse. Ici, elle permet d’aller à l’essentiel pour atteindre et procurer la jubilation. Le chanteur part dans les aigus, revient dans les basses. Sa voix monte du ventre comme celle d’un ténor, couvre les instruments poussés à fond et s’arrête. Les quatre cuivres et les deux choristes qui s’ajoutent à l’ensemble ne l’empêchent pas d’être attentif à tout: «Dans l’intro on peut faire quelque chose de plus riche», indique-t-il aux deux claviers alors que les premiers accords de «Requiem pour un fou» résonnent, solennels. Alain Lanty et Fred Scamps se partagent un piano électrique, un piano à queue, un orgue et des synthés.
C’est ensuite le duo parfait. Johnny, mains jointes, salue avec respect l’Américaine Amy Keys, sa choriste. La reprise du titre de Tom Jones «I Who Have Nothing» est une merveille. Il faut doser puissance et nuance. Elle est soul, lui répond d’un cri déchirant, les yeux clos: «I love you!» Foin de sentiments. L’harmoniciste Greg Zlap apporte un grain de folie au détour de «Gabrielle». Ses trilles sont déments. Sur «Ma jolie Sarah» le timbre bluesy du gamin blond ferait pâlir les vétérans du Mississippi. Lutin possédé, il tourne autour du maître de cérémonie qui le toise d’une moue goguenarde.
Intense complicité
Cinq titres acoustiques rapprochent le groupe de son leader. Arrive «Que je t’aime» et le verbe «jouer» prend tout son sens. Johnny fait la folle maniérée en chantant «quand mes mains n’osent pas». L’instant suivant, la gravité reprend ses droits. «J’la croise tous les matins» a cappella est un moment de vérité nue. Le titre de Jean-Jacques Goldman file le frisson, suivi d’un «Hey Joe» commandé par le maestro d’un claquement de doigt: «Next!» Sur «Dégage» ou «L’envie», il ne chante plus, il crache du feu. Pied de nez à cette folle séance démarrée avec «Allumez le feu» justement, Johnny farceur cède sa place. «Je vous laisse la jouer, je la connais moi!» Poupaud fait le boulot. Hallyday, bon public, frappe dans ses mains. Tout se termine en embrassades. Une joie palpable, partagée. Il y a trois ans, à sa sortie d’hôpital à Los Angeles, Johnny Hallyday avait craint d’avoir définitivement perdu ses cordes vocales, abîmées lors de l’intubation. Demain, à l’Orpheum Theater, devant 2000 personnes, dont Mickey Rourke, Vanessa Paradis et une brochette de stars, le coup d’envoi de sa tournée 2012 sonnera l’heure de la revanche. Il veut défier la mort. Par k.-o.
(Le Matin)
https://johnnyhallydayleweb.forumpro.fr/t8299-le-matin-du-23042012
Johnny Hallyday
Il est 20 h 30 samedi à Los Angeles. Johnny Hallyday a réuni ses musiciens au Center Staging de Burbank, sur Winona Avenue. Ici, les plus grands artistes préparent leurs concerts à l’abri des regards, dans des salles austères et insonorisées aux dimensions de terrain de basket. Dans l’une d’elles, un petit Américain pâle aux cheveux blond orangé s’approche du Français, qui boucle à l’instant une répétition homérique d’une heure et demie. Le visiteur se dit très honoré. Il offre humblement à son hôte son CD, «A Postcard from California». Son nom est inscrit sur la pochette: Al Jardine. C’est le guitariste des Beach Boys. Un mythe vivant. Il occupe le studio voisin, comme Paul McCartney il y a quinze jours. Jardine, visiblement impressionné, congratule Johnny au sommet de sa forme. Les rares privilégiés qui ont assisté à cette répétition événement, à deux jours du coup d’envoi de sa tournée 2012, n’en reviennent pas.
Les 25 titres, enchaînés à une cadence infernale, réarrangés par Yarol Poupaud, jeune directeur musical et guitariste, sont l’une des clés de voûte de cette réussite. Le répertoire est décapé, servi brûlant par dix musiciens et deux choristes en parfaite osmose. Johnny s’est délesté du poids de son mythe. La raison, il la vit. «J’ai une revanche à prendre», dit-il simplement. Il ajoute, en tirant sur sa gauloise: «C’est ici que j’ai failli mourir. J’ai besoin d’avoir du plaisir et d’en donner. C’est pour ça que l’on fait de la scène.»
Voix phénoménale
Voir le taulier à la manœuvre, à un mètre de distance, sans paillettes, sans fard, sans décor: l’expérience est physique. Johnny balaie tout sur son passage, présageant une tournée sans précédent. Dans les stades, comme le 2 juin prochain à Genève, il aura ajouté à son costume signé Sarah Burton une panoplie d’effets spéciaux concoctés par un maître du Cirque du Soleil et un orchestre symphonique. Ce soir, l’essentiel est là: la voix, proprement phénoménale. Hallyday défie le temps et les superlatifs. Il n’a plus d’âge. Derrière lui, le batteur Geoff Dugmore, vivant métronome, cogne sec et gifle ses cymbales. A gauche, on reconnaît Robin Le Mesurier, l’ami fidèle, guitare Fender en bandoulière. A l’opposé, devant une série de pédales d’effets, Yarol Poupaud balance des solos invoquant ses maîtres, Keith Richards, Angus Young et Jimi Hendrix. Le bassiste Fred Jimenez déverse un son agressif et sensuel qui, mélangé à la grosse caisse, permet à l’ensemble de surfer sur un rouleau rythmique sous tension.
Ça va très vite. Johnny s’en amuse. Il veut gagner le combat. «C’est pas fini! balance-t-il après 20 titres. On enchaîne. Allez!» Après cinquante ans de carrière, la technique pourrait servir d’oreiller de paresse. Ici, elle permet d’aller à l’essentiel pour atteindre et procurer la jubilation. Le chanteur part dans les aigus, revient dans les basses. Sa voix monte du ventre comme celle d’un ténor, couvre les instruments poussés à fond et s’arrête. Les quatre cuivres et les deux choristes qui s’ajoutent à l’ensemble ne l’empêchent pas d’être attentif à tout: «Dans l’intro on peut faire quelque chose de plus riche», indique-t-il aux deux claviers alors que les premiers accords de «Requiem pour un fou» résonnent, solennels. Alain Lanty et Fred Scamps se partagent un piano électrique, un piano à queue, un orgue et des synthés.
C’est ensuite le duo parfait. Johnny, mains jointes, salue avec respect l’Américaine Amy Keys, sa choriste. La reprise du titre de Tom Jones «I Who Have Nothing» est une merveille. Il faut doser puissance et nuance. Elle est soul, lui répond d’un cri déchirant, les yeux clos: «I love you!» Foin de sentiments. L’harmoniciste Greg Zlap apporte un grain de folie au détour de «Gabrielle». Ses trilles sont déments. Sur «Ma jolie Sarah» le timbre bluesy du gamin blond ferait pâlir les vétérans du Mississippi. Lutin possédé, il tourne autour du maître de cérémonie qui le toise d’une moue goguenarde.
Intense complicité
Cinq titres acoustiques rapprochent le groupe de son leader. Arrive «Que je t’aime» et le verbe «jouer» prend tout son sens. Johnny fait la folle maniérée en chantant «quand mes mains n’osent pas». L’instant suivant, la gravité reprend ses droits. «J’la croise tous les matins» a cappella est un moment de vérité nue. Le titre de Jean-Jacques Goldman file le frisson, suivi d’un «Hey Joe» commandé par le maestro d’un claquement de doigt: «Next!» Sur «Dégage» ou «L’envie», il ne chante plus, il crache du feu. Pied de nez à cette folle séance démarrée avec «Allumez le feu» justement, Johnny farceur cède sa place. «Je vous laisse la jouer, je la connais moi!» Poupaud fait le boulot. Hallyday, bon public, frappe dans ses mains. Tout se termine en embrassades. Une joie palpable, partagée. Il y a trois ans, à sa sortie d’hôpital à Los Angeles, Johnny Hallyday avait craint d’avoir définitivement perdu ses cordes vocales, abîmées lors de l’intubation. Demain, à l’Orpheum Theater, devant 2000 personnes, dont Mickey Rourke, Vanessa Paradis et une brochette de stars, le coup d’envoi de sa tournée 2012 sonnera l’heure de la revanche. Il veut défier la mort. Par k.-o.
(Le Matin)
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Re: Johnny dans la presse 2018
La Tribune de Genève
http://www.tdg.ch/culture/musique/Johnny-fete-sa-resurrection-dans-la-Cite-des-Anges/story/29496942
Merci a Salentina pour les photos et le lien
http://www.tdg.ch/culture/musique/Johnny-fete-sa-resurrection-dans-la-Cite-des-Anges/story/29496942
Merci a Salentina pour les photos et le lien
JPM- Admin
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Re: Johnny dans la presse 2018
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http://www.hallyday.com
Un site fait par des fans pour les fans (et les autres!)
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Re: Johnny dans la presse 2018
Le Dauphiné 24 Juin
http://www.ledauphine.com/fr/pdf/ParutionsPDF.html
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/06/24/gilbert-coullier-johnny-est-dans-une-forme-eblouissante
Gilbert Coullier : “Johnny est dans une forme éblouissante”
Gilbert Coullier (en médaillon) : “Travailler avec Johnny Hallyday, c’est quelque chose d’exigeant mais le résultat est là et les critiques sont unanimes.”
Trois ans après le Tour 66, sa tournée d’adieu inachevée, Johnny Hallyday a repris la route. Avant son passage à l’Aluna Festival et au Palais des sports de Grenoble, entretien-vérité avec son producteur, Gilbert Coullier, qui n’élude aucune question. Pour faire taire les polémiques.
Quel regard portez-vous sur ce début de tournée et la prestation de Johnny Hallyday, trois soirs consécutifs, au Stade de France ?
- Franchement, il est dans une forme éblouissante et cela s’est vu lors des trois concerts du Stade de France. Ce spectacle, c’est sans nul doute le plus beau depuis de nombreuses années. Il faut dire que nous y avons mis les moyens ! Au-delà de la performance vocale et physique de l’artiste, saluée par tous, il y a les nombreux effets spéciaux, une entrée en scène incroyable, des jeux de lumière… Et Johnny, à 69 ans, quelle présence sur scène !
Depuis des semaines, on affirme ici et là que Johnny Hallyday ne fait plus recette et ne remplit plus les salles. Qu’en est-il exactement ?
- On fait ici un mauvais procès. Nous avons eu exactement 151 000 spectateurs sur les trois concerts du Stade de France. 150 000 spectateurs, c’est ni plus ni moins l’équivalent de trois mois d’Olympia à raison de six jours par semaine. Si nous l’avions fait, on aurait parlé de triomphe. Et là, on focalise sur les 20 000 billets qui manquent sur les trois jours du Stade de France… Aujourd’hui, il faut le savoir, des artistes comme Madonna ou Lady Gaga ne remplissent pas un stade. Nous, sur l’ensemble de la tournée, plus de 700 000 spectateurs auront, au final, vu un concert. Quand on fait plus de 80 % de remplissage sur des lieux emblématiques, on peut être fier.
N’en avez-vous pas assez de devoir vous justifier sans arrêt ou d’être la cible d’attaques parfois acides, notamment de la part de Jean-Claude Camus, votre ex-associé par ailleurs ex-producteur de Johnny ?
- J’essaie d’avoir un certain détachement par rapport à cela car ce n’est pas la première fois que Jean-Claude Camus dit des choses, disons, désagréables. À force de trop en faire, on finit par ne plus être crédible et c’est ce qui arrive à Jean-Claude Camus.
Moi, je vois la réalité : on fait une tournée exceptionnelle avec trois dates au Stade de France, Johnny est en forme et toutes les critiques sont unanimes pour dire que le show est sensationnel. Après, qu’il y ait des jaloux qui distillent des informations erronées par voie de presse, c’est la vie… J’essaie de ne plus trop en parler car, au final, c’est entretenir la polémique.
La tournée passe par notre région (1). Pourquoi avoir choisi Guy Chanal et le Palais des sports de Grenoble, plutôt que le stade des Alpes ?
- Nous n’avons pas prévu le stade des Alpes pour la simple et bonne raison que Grenoble est proche de Lyon et Genève, qui ont aussi des stades. Cela m’a semblé un peu “lourd” sur une zone géographiquement proche. Entre-temps, Guy Chanal (directeur du Palais des sports, NDLR) m’a convaincu de venir. J’en suis fier, tout comme Johnny qui est heureux de venir à Grenoble et au Palais des sports.
Qui de vous ou Johnny Hallyday a voulu travailler avec l’autre ? Vous êtes aussi un fan des premiers jours…
- C’est vrai et je me rappelle encore très bien du premier spectacle que j’ai organisé pour lui. C’était à Rouen le 28 mars 1975… Ensuite, je me suis associé avec Jean-Claude Camus de 1977 à 1990 où nous avons produit les tournées de Johnny. En fait, lui et moi, on n’a jamais arrêté de se voir même après 1990, date à laquelle j’ai créé ma propre société de production. Lorsqu’il a mis fin à sa collaboration avec Camus, il lui fallait trouver un autre producteur et il a tout naturellement fait appel à moi. Il ne voulait pas aller vers une multinationale, comme Warner, mais plutôt garder un producteur indépendant. Il m’a choisi et j’en suis heureux.
Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent d’avoir voulu faire un coup médiatique en produisant Hallyday ?
- Je réponds que cela n’en est pas un car je n’ai pas cherché à être à tout prix son producteur. Mais quand on vous propose de travailler avec Johnny Hallyday, ça ne se refuse pas… --------
(1) Le 26 juin à l’Aluna Festival (Ardèche), et le 18 décembre au Palais des sports de Grenoble (Billetterie/Palais des sports au 04 76 44 54 91, réseau Fnac, Carrefour et ticketnet).
http://www.ledauphine.com/fr/pdf/ParutionsPDF.html
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/06/24/gilbert-coullier-johnny-est-dans-une-forme-eblouissante
Gilbert Coullier : “Johnny est dans une forme éblouissante”
Gilbert Coullier (en médaillon) : “Travailler avec Johnny Hallyday, c’est quelque chose d’exigeant mais le résultat est là et les critiques sont unanimes.”
Trois ans après le Tour 66, sa tournée d’adieu inachevée, Johnny Hallyday a repris la route. Avant son passage à l’Aluna Festival et au Palais des sports de Grenoble, entretien-vérité avec son producteur, Gilbert Coullier, qui n’élude aucune question. Pour faire taire les polémiques.
Quel regard portez-vous sur ce début de tournée et la prestation de Johnny Hallyday, trois soirs consécutifs, au Stade de France ?
- Franchement, il est dans une forme éblouissante et cela s’est vu lors des trois concerts du Stade de France. Ce spectacle, c’est sans nul doute le plus beau depuis de nombreuses années. Il faut dire que nous y avons mis les moyens ! Au-delà de la performance vocale et physique de l’artiste, saluée par tous, il y a les nombreux effets spéciaux, une entrée en scène incroyable, des jeux de lumière… Et Johnny, à 69 ans, quelle présence sur scène !
Depuis des semaines, on affirme ici et là que Johnny Hallyday ne fait plus recette et ne remplit plus les salles. Qu’en est-il exactement ?
- On fait ici un mauvais procès. Nous avons eu exactement 151 000 spectateurs sur les trois concerts du Stade de France. 150 000 spectateurs, c’est ni plus ni moins l’équivalent de trois mois d’Olympia à raison de six jours par semaine. Si nous l’avions fait, on aurait parlé de triomphe. Et là, on focalise sur les 20 000 billets qui manquent sur les trois jours du Stade de France… Aujourd’hui, il faut le savoir, des artistes comme Madonna ou Lady Gaga ne remplissent pas un stade. Nous, sur l’ensemble de la tournée, plus de 700 000 spectateurs auront, au final, vu un concert. Quand on fait plus de 80 % de remplissage sur des lieux emblématiques, on peut être fier.
N’en avez-vous pas assez de devoir vous justifier sans arrêt ou d’être la cible d’attaques parfois acides, notamment de la part de Jean-Claude Camus, votre ex-associé par ailleurs ex-producteur de Johnny ?
- J’essaie d’avoir un certain détachement par rapport à cela car ce n’est pas la première fois que Jean-Claude Camus dit des choses, disons, désagréables. À force de trop en faire, on finit par ne plus être crédible et c’est ce qui arrive à Jean-Claude Camus.
Moi, je vois la réalité : on fait une tournée exceptionnelle avec trois dates au Stade de France, Johnny est en forme et toutes les critiques sont unanimes pour dire que le show est sensationnel. Après, qu’il y ait des jaloux qui distillent des informations erronées par voie de presse, c’est la vie… J’essaie de ne plus trop en parler car, au final, c’est entretenir la polémique.
La tournée passe par notre région (1). Pourquoi avoir choisi Guy Chanal et le Palais des sports de Grenoble, plutôt que le stade des Alpes ?
- Nous n’avons pas prévu le stade des Alpes pour la simple et bonne raison que Grenoble est proche de Lyon et Genève, qui ont aussi des stades. Cela m’a semblé un peu “lourd” sur une zone géographiquement proche. Entre-temps, Guy Chanal (directeur du Palais des sports, NDLR) m’a convaincu de venir. J’en suis fier, tout comme Johnny qui est heureux de venir à Grenoble et au Palais des sports.
Qui de vous ou Johnny Hallyday a voulu travailler avec l’autre ? Vous êtes aussi un fan des premiers jours…
- C’est vrai et je me rappelle encore très bien du premier spectacle que j’ai organisé pour lui. C’était à Rouen le 28 mars 1975… Ensuite, je me suis associé avec Jean-Claude Camus de 1977 à 1990 où nous avons produit les tournées de Johnny. En fait, lui et moi, on n’a jamais arrêté de se voir même après 1990, date à laquelle j’ai créé ma propre société de production. Lorsqu’il a mis fin à sa collaboration avec Camus, il lui fallait trouver un autre producteur et il a tout naturellement fait appel à moi. Il ne voulait pas aller vers une multinationale, comme Warner, mais plutôt garder un producteur indépendant. Il m’a choisi et j’en suis heureux.
Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent d’avoir voulu faire un coup médiatique en produisant Hallyday ?
- Je réponds que cela n’en est pas un car je n’ai pas cherché à être à tout prix son producteur. Mais quand on vous propose de travailler avec Johnny Hallyday, ça ne se refuse pas… --------
(1) Le 26 juin à l’Aluna Festival (Ardèche), et le 18 décembre au Palais des sports de Grenoble (Billetterie/Palais des sports au 04 76 44 54 91, réseau Fnac, Carrefour et ticketnet).
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Johnny dans Rock & Folk N° 539 Juillet 2012
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http://www.hallyday.com
Un site fait par des fans pour les fans (et les autres!)
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