Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
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Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
plusieurs pages... la une et la manchette
voici la version web :
http://www.lematin.ch/culture/musique/Interview-exclusive-de-Johnny-Hallyday/story/10456136
Interview exclusive de Johnny Hallyday
Star— En vacances à Gstaad, le rocker a reçu «Le Matin» en exclusivité. Il se livre sur sa famille, sa carrière, sa tournée à venir et son année charnière, après ses ennuis de santé.
Interview: Didier Dana
Johnny Hallyday
Alors que la nuit tombe doucement sur Gstaad, après une journée plein soleil, Johnny Hallyday sort de sa séance de gym quotidienne. Nous sommes au Grand Hotel Park, il est 18 h 30. Chemise trappeur à grands carreaux, T-shirt noir à tête de mort, pantalon assorti, baskets, Johnny nous attend pour un entretien d’une heure dans un salon. D’une voix claire, il se livre à l’orée d’une année charnière: son grand retour sur scène.
Johnny, l’ambiance de Gstaad est propice aux réunions familiales. Qui est venu au chalet cette année?Cette année j’ai la chance d’avoir tous mes enfants (sourire). Il y avait David, Laura, Nathalie (ndlr Baye, sa mère), la femme de mon fils, sa belle famille, les Pastor. Roman Polanski dont je suis très proche et la famille de Savoie, c’est eux qui m’ont trouvé mon chalet. Je suis très ami avec leur fils Emmanuel-Philibert.
Avec David ce sont des retrouvailles…
J’ai lu des choses insensées dans les journaux, que nous étions fâchés, je ne sais pourquoi… Non, David a son travail, en ce moment il écrit une comédie musicale. Pendant longtemps, il me disait de venir vivre aux Etats-Unis où il habitait. J’étais à Paris. Lorsque j’ai commencé à vivre à Los Angeles une partie de l’année, c’est lui qui est venu à Paris. Alors on se retrouve chez moi, à Gstaad.
Quel rapport avez-vous avec vos deux plus grands enfants. Papa copain?Avec David c’est plutôt une relation petit frère-grand frère. Je l’ai eu très jeune, j’avais 22 ans. Je n’étais pas assez mûr pour avoir avec lui une relation père-fils (ndlr: le jour de l’accouchement, il était en tournée). Avec ma fille, Laura, j’étais plus paternel et encore plus avec Jade et Joy aujourd’hui. je crois que c’est bien d’avoir des enfants à partir de 40 ans. À 20 ans, on est encore un ado.
Jade et Joy ont grandi.Lorsque Jade est venue la première fois à Gstaad, elle avait 3 mois et demi. Je suis très fier d’elle, parce qu’elle a descendu sa première piste noire aujourd’hui, avec Laeticia. Et Joy que j’avais été chercher à Hanoï pendant les Fêtes de Noël lorsque je tournais «Vengeance» à Hongkong s’y met aussi. Elle a déjà 3 ans. Ça passe vite…
Laeticia est un stabilisateur.C’est difficile de dire ce que je ressens pour Laeticia. J’ai eu pas mal de femmes dans ma vie. Et de toutes celles avec qui j’ai vécu, la séparation a toujours été quelque chose d’envisageable. Avec elle, cela me paraît aussi improbable que le divorce entre une mère et son fils. C’est vraiment la première fois que je dis qu’une femme fait vraiment partie de ma vie, de ma famille. ce n’est peut-être pas très gentil pour les autres, mais notre relation était différente. Avec Laeticia, des fois ça va, des fois ça ne va pas, mais une séparation pour moi est quelque chose d’impossible.
C’est la femme de votre vie et celle qui vous a sauvé la vie.Justement. Je serai peut-être mort aujourd’hui si elle n’avait pas été là. Elle m’a sauvé la vie, c’est vrai. En 2009, à Los Angeles, je n’étais pas dans mon état normal. Je souffrais tellement que je me tapais la tête contre les murs. C’est elle qui a pris les décisions. Elle m’a mis de force dans la voiture, a grillé tous les feux pour m’amener aux urgences. On lui a soumis une liste de dix médecins et elle a dû choisir. On lui a dit il faut l’opérer maintenant sinon il va mourir. Il faut un courage formidable pour décider dans ces cas-là. Dire ce sera lui et pas un autre. Imaginons que je ne m’en sois pas sorti. Vous vous rendez compte de la responsabilité que c’est pour quelqu’un de porter ça toute sa vie…
Et vous êtes là, en forme.La seule chose qui est vraie, c’est que je suis là aujourd’hui. Ce sont des choses qu’on n’oublie pas. Beaucoup de gens parlent et ne font rien, elle n’a pas parlé et elle a fait ce qu’il fallait faire.
Qu’avez vous reçu à Noël?Des bagues tête de mort de ma femme, un iPad, ce bracelet de ma fille Laura, elle l’a fait faire pour moi, chaque maillon est travaillé comme de la peau de serpent. Yarol Poupaud (ndlr: son guitariste) m’a offert une platine entièrement doublée en peau de serpent avec des vinyles d’Elvis, de Ray Charles et des 45 tours à moi, je n’en ai gardé aucun. Ça m’a fait rire.
Madonna était à Gstaad cette année. Vous l’avez croisée? Elle était chez Valentino, le couturier. Il a appelé les Savoie pour leur dire qu’elle aurait aimé me rencontrer. Le soir du Réveillon, on l’a appelé à 1h du matin et elle était partie se coucher.
Que faites-vous ici au Grand Hotel Park? Je viens tous les jours m’entraîner. Je fais pas mal de vélo, beaucoup de cardio pour le souffle et de la musculation. Les abdos c’est très important pour la voix. Il faut chanter d’ici (ndlr il met sa main sur le ventre), du diaphragme et du bide et pas d’ici (il désigne sa gorge). J’ai appris ça avec le temps. Quand des mômes me demandent des conseils la première chose que je leur dis c’est de chanter avec le ventre. Avec la gorge, si on se met à chanter fort, après quatre titres on est aphone.
Vous n’arrêtez jamais. Il y a la tournée, un album, ensuite un projet de film, une nouvelle pièce de théâtre. Vous ajoutez de la vie à la vie?Pour moi, demain est important. J’ai des enfants en bas âge. Quand on ne pense pas à demain, on part à la retraite. Ça n’existe pas, en tout cas, dans le métier que je fais. Pour moi, la retraite c’est le début de la fin. J’aime trop la vie pour ça. J’ai besoin de projets, d’avancer, que mes petites filles soient fières de leur papa. C’est très important pour moi. La première fois que j’ai emmené Jade à la télé, c’était à «Star Academy». Elle me regardait sur scène et dans l’écran et me disait: «Comment ça se fait que tu sois ici et dans la boîte-là?» (sourire). Et puis, j’aime le métier que je fais. Je ne sais rien faire d’autre.
Après Gstaad, vous repartez directement à Los Angeles?Je vais d’abord à Londres. J’ai rendez-vous le 23 avec la styliste Sarah Burton de chez Alexander Mc Queen. Elle va créer mes costumes de scène (ndlr: elle a dessiné la robe de mariage de Kate Middleton). J’y vais pour lui donner mes idées. Elle va me montrer des tissus. Je veux quelque chose de bad boy chic. Ensuite, je pars au Canada où je serai le parrain de la première «Star Ac» et ensuite les répétitions à Los Angeles. Mon album, prévu pour le mois d’octobre, je l’enregistrerai sur mon temps libre.
Cette tournée sera plus physique que la précédente?Oui. Notamment à cause des effets spéciaux. Je serai dans une boule d’acier qui renverse des murs. On a d’ailleurs prévu un semi-remorque avec du matériel de musculation pour continuer les entraînements.
Lorsque vous parlez on n’entend plus du tout les sifflantes du fumeur.Oui. Je peux faire une demi-heure à trois quarts d’heure de cardio sans être essoufflé. Cela me fait du bien pour la peau, pour le souffle.
Le matin en vous regardant dans la glace, qu’est-ce que vous vous dites?«T’as une sale gueule ce matin!» (rire sonore). Je mange beaucoup de protéines. Je fais bien plus attention que ce que les gens imaginent.
Gstaad c’est aussi du travail. Yarol Poupaud vous y a rejoint.Yarol est mon guitariste et il s’occupe de la rythmique du groupe. Il était leader de FFF qui avait la première partie de mon tout premier Stade de France en 1998. Yvan Cassar, lui, dirigera l’orchestre symphonique de 80 musiciens. Dans chaque ville, ce seront les musiciens du lieu. A Genève, l’Orchestre de la Suisse romande, à Londres le Royal Philarmonic Orchestra, à New York, le NY Philharmonic…
On a découvert Yarol Poupaud à vos côtés, à la tour Eiffel. Vous étiez comme le chanteur d’un groupe de rock.J’ai toujours été le chanteur du groupe (sourire amusé). Dans les stades, on est obligé d’élargir la palette du répertoire par rapport aux effets spéciaux et au public. Pour un concert de rock comme celui-là, ou La Cigale en 1994, on joue pour un public plus averti. J’adore ça. Passer d’un stade à 800 ou 1000 places.
Quelle a été l’étincelle rock, celle qui a changé votre vie?Le film «Amour frénétique» avec Elvis Presley, «Loving You» en anglais. C’était dans un petit cinéma de quartier, Le Marcadet, place de Clichy. J’avais 14 ans. Il y avait à l’extérieur l’affiche et des photos, des gens habillés comme des cow-boys. Je me suis dit, c’est un western. Au bout d’un moment, j’ai pensé: «.. Je me suis trompé, c’est un film de chanteur!» J’entendais des filles crier dans la salle. Je me suis ravisé. Trois jours plus tard, j’y suis retourné. Et le virus du rock’n’roll m’a pris. Moi, je chantais du Brassens à l’époque, ça n’avait rien à voir.
Charles Aznavour a joué un rôle important dans votre vie et votre carrière.
Il a toujours été comme mon père adoptif pour moi. À mes débuts, il m’hébergeait chez lui, dans son domaine, à Monfort L’Amaury. J’ai eu ma place à table, à sa droite, pendant 2 ans. Il m’a offert un cheval que j’ai appelé «Rock» et il a écrit les plus belles chansons de mes débuts: «Retiens la nuit» (1961), «Bonne chance».
Votre apprentissage musical passe par Genève où vous avez pris des cours de guitare. à 11 ans, avec José de Azpiazu.J’ai été élevé, en tournée, par Desta et Lee Halliday (ndlr Lee Lemoine Ketchman, alias Lee Halliday et Desta, la fille de la tante de Johnny) qui étaient danseurs. Ils avaient un contrat de deux ans à Genève dans un cabaret, le Bataclan. Ils ont décidé de me mettre au conservatoire afin que j’apprenne la guitare classique. Nous vivions place Longemalle, à l’hôtel de la Cigogne.
Plus tard, vous croisez Jimi Hendrix à Londres.J’enregistrais beaucoup à Londres à une époque. Otis Redding était venu superviser les cuivres. C’était en 1966 ou 67, l’époque de «Je t’attendrai jusqu’à minuit», «Aussi dur que le bois», l’adaptation de «Knock on Wood». Après la session, je suis allé dîner dans une boîte et un type jouait sur scène que je trouvais formidable, c’était Jimi Hendrix. A mes côtés il y avait le bassiste des Animals, Bryan «Chas» Chandler, qui était son manager. Je les ai invités à me rejoindre. À table, j’ai dit à Jimi, je pars en tournée je n’ai pas de première partie est-ce que ça t’intéresse. Il m’a dit oui. On a passé six mois ensemble, on est devenus copains. Il dormait chez moi à Paris et moi chez lui à Londres. Il chantait «Hey Joe» sur scène et ne l’avait pas encore enregistré. C’est lui qui m’a proposé de l’adapter en français. Après il est parti aux Etats-Unis, on s’est perdus de vue, il est tombé dans la drogue et ça a été le début de sa fin.
Qu’est-ce qui vous a permis de ne jamais sombrer?La volonté. J’ai tout essayé dans la vie, les drogues et le reste, je sais de quoi je parle. À Londres dans les années 70, ça circulait comme les cigarettes. Mais je n’ai jamais été accro. Je ne comprends pas cette notion. Si je dois arrêter quelque chose pour mon métier, pour ma santé ou parce que ça fait de la peine à ma famille, je le fais tout de suite. Je suis plus fort que ça mentalement. Je ne suis accro à rien ou alors à mon métier. J’aime le public, ma vie est de faire des choses sur une scène ou devant une caméra. La scène apporte du rêve, la drogue du désespoir.
Votre ancien associé, Claude Bouillon, qui tenait le restaurant le Balzac à Paris disait que tant qu’il était avec vous, il ne risquait rien. Une allusion à un voyage en avion où les deux réacteurs avaient pris feu. Vous êtes né sous une bonne étoile?Il n’y avait qu’un seul réacteur en feu (sourire). J’ai failli mourir plusieurs fois en avion. Lors de mon premier voyage en Amérique, je me rendais à Nashville depuis New York. Je suis arrivé en retard à l’aéroport, l’avion était déjà en bout de piste. On a entendu «boum» et on a appris qu’il s’était écrasé avec tous les passagers à bord.
Qu’espérez-vous en 2012?Mon souhait? Avoir la santé pour continuer à faire ce que je fais. Depuis ce qui m’est arrivé il y a deux ans, je me dis: «Dieu est là. Tant qu’on a la santé, tout est possible!»
(Le Matin)
Créé: 15.01.2012, 23h16
voici la version web :
http://www.lematin.ch/culture/musique/Interview-exclusive-de-Johnny-Hallyday/story/10456136
Interview exclusive de Johnny Hallyday
Star— En vacances à Gstaad, le rocker a reçu «Le Matin» en exclusivité. Il se livre sur sa famille, sa carrière, sa tournée à venir et son année charnière, après ses ennuis de santé.
Interview: Didier Dana
Johnny Hallyday
Alors que la nuit tombe doucement sur Gstaad, après une journée plein soleil, Johnny Hallyday sort de sa séance de gym quotidienne. Nous sommes au Grand Hotel Park, il est 18 h 30. Chemise trappeur à grands carreaux, T-shirt noir à tête de mort, pantalon assorti, baskets, Johnny nous attend pour un entretien d’une heure dans un salon. D’une voix claire, il se livre à l’orée d’une année charnière: son grand retour sur scène.
Johnny, l’ambiance de Gstaad est propice aux réunions familiales. Qui est venu au chalet cette année?Cette année j’ai la chance d’avoir tous mes enfants (sourire). Il y avait David, Laura, Nathalie (ndlr Baye, sa mère), la femme de mon fils, sa belle famille, les Pastor. Roman Polanski dont je suis très proche et la famille de Savoie, c’est eux qui m’ont trouvé mon chalet. Je suis très ami avec leur fils Emmanuel-Philibert.
Avec David ce sont des retrouvailles…
J’ai lu des choses insensées dans les journaux, que nous étions fâchés, je ne sais pourquoi… Non, David a son travail, en ce moment il écrit une comédie musicale. Pendant longtemps, il me disait de venir vivre aux Etats-Unis où il habitait. J’étais à Paris. Lorsque j’ai commencé à vivre à Los Angeles une partie de l’année, c’est lui qui est venu à Paris. Alors on se retrouve chez moi, à Gstaad.
Quel rapport avez-vous avec vos deux plus grands enfants. Papa copain?Avec David c’est plutôt une relation petit frère-grand frère. Je l’ai eu très jeune, j’avais 22 ans. Je n’étais pas assez mûr pour avoir avec lui une relation père-fils (ndlr: le jour de l’accouchement, il était en tournée). Avec ma fille, Laura, j’étais plus paternel et encore plus avec Jade et Joy aujourd’hui. je crois que c’est bien d’avoir des enfants à partir de 40 ans. À 20 ans, on est encore un ado.
Jade et Joy ont grandi.Lorsque Jade est venue la première fois à Gstaad, elle avait 3 mois et demi. Je suis très fier d’elle, parce qu’elle a descendu sa première piste noire aujourd’hui, avec Laeticia. Et Joy que j’avais été chercher à Hanoï pendant les Fêtes de Noël lorsque je tournais «Vengeance» à Hongkong s’y met aussi. Elle a déjà 3 ans. Ça passe vite…
Laeticia est un stabilisateur.C’est difficile de dire ce que je ressens pour Laeticia. J’ai eu pas mal de femmes dans ma vie. Et de toutes celles avec qui j’ai vécu, la séparation a toujours été quelque chose d’envisageable. Avec elle, cela me paraît aussi improbable que le divorce entre une mère et son fils. C’est vraiment la première fois que je dis qu’une femme fait vraiment partie de ma vie, de ma famille. ce n’est peut-être pas très gentil pour les autres, mais notre relation était différente. Avec Laeticia, des fois ça va, des fois ça ne va pas, mais une séparation pour moi est quelque chose d’impossible.
C’est la femme de votre vie et celle qui vous a sauvé la vie.Justement. Je serai peut-être mort aujourd’hui si elle n’avait pas été là. Elle m’a sauvé la vie, c’est vrai. En 2009, à Los Angeles, je n’étais pas dans mon état normal. Je souffrais tellement que je me tapais la tête contre les murs. C’est elle qui a pris les décisions. Elle m’a mis de force dans la voiture, a grillé tous les feux pour m’amener aux urgences. On lui a soumis une liste de dix médecins et elle a dû choisir. On lui a dit il faut l’opérer maintenant sinon il va mourir. Il faut un courage formidable pour décider dans ces cas-là. Dire ce sera lui et pas un autre. Imaginons que je ne m’en sois pas sorti. Vous vous rendez compte de la responsabilité que c’est pour quelqu’un de porter ça toute sa vie…
Et vous êtes là, en forme.La seule chose qui est vraie, c’est que je suis là aujourd’hui. Ce sont des choses qu’on n’oublie pas. Beaucoup de gens parlent et ne font rien, elle n’a pas parlé et elle a fait ce qu’il fallait faire.
Qu’avez vous reçu à Noël?Des bagues tête de mort de ma femme, un iPad, ce bracelet de ma fille Laura, elle l’a fait faire pour moi, chaque maillon est travaillé comme de la peau de serpent. Yarol Poupaud (ndlr: son guitariste) m’a offert une platine entièrement doublée en peau de serpent avec des vinyles d’Elvis, de Ray Charles et des 45 tours à moi, je n’en ai gardé aucun. Ça m’a fait rire.
Madonna était à Gstaad cette année. Vous l’avez croisée? Elle était chez Valentino, le couturier. Il a appelé les Savoie pour leur dire qu’elle aurait aimé me rencontrer. Le soir du Réveillon, on l’a appelé à 1h du matin et elle était partie se coucher.
Que faites-vous ici au Grand Hotel Park? Je viens tous les jours m’entraîner. Je fais pas mal de vélo, beaucoup de cardio pour le souffle et de la musculation. Les abdos c’est très important pour la voix. Il faut chanter d’ici (ndlr il met sa main sur le ventre), du diaphragme et du bide et pas d’ici (il désigne sa gorge). J’ai appris ça avec le temps. Quand des mômes me demandent des conseils la première chose que je leur dis c’est de chanter avec le ventre. Avec la gorge, si on se met à chanter fort, après quatre titres on est aphone.
Vous n’arrêtez jamais. Il y a la tournée, un album, ensuite un projet de film, une nouvelle pièce de théâtre. Vous ajoutez de la vie à la vie?Pour moi, demain est important. J’ai des enfants en bas âge. Quand on ne pense pas à demain, on part à la retraite. Ça n’existe pas, en tout cas, dans le métier que je fais. Pour moi, la retraite c’est le début de la fin. J’aime trop la vie pour ça. J’ai besoin de projets, d’avancer, que mes petites filles soient fières de leur papa. C’est très important pour moi. La première fois que j’ai emmené Jade à la télé, c’était à «Star Academy». Elle me regardait sur scène et dans l’écran et me disait: «Comment ça se fait que tu sois ici et dans la boîte-là?» (sourire). Et puis, j’aime le métier que je fais. Je ne sais rien faire d’autre.
Après Gstaad, vous repartez directement à Los Angeles?Je vais d’abord à Londres. J’ai rendez-vous le 23 avec la styliste Sarah Burton de chez Alexander Mc Queen. Elle va créer mes costumes de scène (ndlr: elle a dessiné la robe de mariage de Kate Middleton). J’y vais pour lui donner mes idées. Elle va me montrer des tissus. Je veux quelque chose de bad boy chic. Ensuite, je pars au Canada où je serai le parrain de la première «Star Ac» et ensuite les répétitions à Los Angeles. Mon album, prévu pour le mois d’octobre, je l’enregistrerai sur mon temps libre.
Cette tournée sera plus physique que la précédente?Oui. Notamment à cause des effets spéciaux. Je serai dans une boule d’acier qui renverse des murs. On a d’ailleurs prévu un semi-remorque avec du matériel de musculation pour continuer les entraînements.
Lorsque vous parlez on n’entend plus du tout les sifflantes du fumeur.Oui. Je peux faire une demi-heure à trois quarts d’heure de cardio sans être essoufflé. Cela me fait du bien pour la peau, pour le souffle.
Le matin en vous regardant dans la glace, qu’est-ce que vous vous dites?«T’as une sale gueule ce matin!» (rire sonore). Je mange beaucoup de protéines. Je fais bien plus attention que ce que les gens imaginent.
Gstaad c’est aussi du travail. Yarol Poupaud vous y a rejoint.Yarol est mon guitariste et il s’occupe de la rythmique du groupe. Il était leader de FFF qui avait la première partie de mon tout premier Stade de France en 1998. Yvan Cassar, lui, dirigera l’orchestre symphonique de 80 musiciens. Dans chaque ville, ce seront les musiciens du lieu. A Genève, l’Orchestre de la Suisse romande, à Londres le Royal Philarmonic Orchestra, à New York, le NY Philharmonic…
On a découvert Yarol Poupaud à vos côtés, à la tour Eiffel. Vous étiez comme le chanteur d’un groupe de rock.J’ai toujours été le chanteur du groupe (sourire amusé). Dans les stades, on est obligé d’élargir la palette du répertoire par rapport aux effets spéciaux et au public. Pour un concert de rock comme celui-là, ou La Cigale en 1994, on joue pour un public plus averti. J’adore ça. Passer d’un stade à 800 ou 1000 places.
Quelle a été l’étincelle rock, celle qui a changé votre vie?Le film «Amour frénétique» avec Elvis Presley, «Loving You» en anglais. C’était dans un petit cinéma de quartier, Le Marcadet, place de Clichy. J’avais 14 ans. Il y avait à l’extérieur l’affiche et des photos, des gens habillés comme des cow-boys. Je me suis dit, c’est un western. Au bout d’un moment, j’ai pensé: «.. Je me suis trompé, c’est un film de chanteur!» J’entendais des filles crier dans la salle. Je me suis ravisé. Trois jours plus tard, j’y suis retourné. Et le virus du rock’n’roll m’a pris. Moi, je chantais du Brassens à l’époque, ça n’avait rien à voir.
Charles Aznavour a joué un rôle important dans votre vie et votre carrière.
Il a toujours été comme mon père adoptif pour moi. À mes débuts, il m’hébergeait chez lui, dans son domaine, à Monfort L’Amaury. J’ai eu ma place à table, à sa droite, pendant 2 ans. Il m’a offert un cheval que j’ai appelé «Rock» et il a écrit les plus belles chansons de mes débuts: «Retiens la nuit» (1961), «Bonne chance».
Votre apprentissage musical passe par Genève où vous avez pris des cours de guitare. à 11 ans, avec José de Azpiazu.J’ai été élevé, en tournée, par Desta et Lee Halliday (ndlr Lee Lemoine Ketchman, alias Lee Halliday et Desta, la fille de la tante de Johnny) qui étaient danseurs. Ils avaient un contrat de deux ans à Genève dans un cabaret, le Bataclan. Ils ont décidé de me mettre au conservatoire afin que j’apprenne la guitare classique. Nous vivions place Longemalle, à l’hôtel de la Cigogne.
Plus tard, vous croisez Jimi Hendrix à Londres.J’enregistrais beaucoup à Londres à une époque. Otis Redding était venu superviser les cuivres. C’était en 1966 ou 67, l’époque de «Je t’attendrai jusqu’à minuit», «Aussi dur que le bois», l’adaptation de «Knock on Wood». Après la session, je suis allé dîner dans une boîte et un type jouait sur scène que je trouvais formidable, c’était Jimi Hendrix. A mes côtés il y avait le bassiste des Animals, Bryan «Chas» Chandler, qui était son manager. Je les ai invités à me rejoindre. À table, j’ai dit à Jimi, je pars en tournée je n’ai pas de première partie est-ce que ça t’intéresse. Il m’a dit oui. On a passé six mois ensemble, on est devenus copains. Il dormait chez moi à Paris et moi chez lui à Londres. Il chantait «Hey Joe» sur scène et ne l’avait pas encore enregistré. C’est lui qui m’a proposé de l’adapter en français. Après il est parti aux Etats-Unis, on s’est perdus de vue, il est tombé dans la drogue et ça a été le début de sa fin.
Qu’est-ce qui vous a permis de ne jamais sombrer?La volonté. J’ai tout essayé dans la vie, les drogues et le reste, je sais de quoi je parle. À Londres dans les années 70, ça circulait comme les cigarettes. Mais je n’ai jamais été accro. Je ne comprends pas cette notion. Si je dois arrêter quelque chose pour mon métier, pour ma santé ou parce que ça fait de la peine à ma famille, je le fais tout de suite. Je suis plus fort que ça mentalement. Je ne suis accro à rien ou alors à mon métier. J’aime le public, ma vie est de faire des choses sur une scène ou devant une caméra. La scène apporte du rêve, la drogue du désespoir.
Votre ancien associé, Claude Bouillon, qui tenait le restaurant le Balzac à Paris disait que tant qu’il était avec vous, il ne risquait rien. Une allusion à un voyage en avion où les deux réacteurs avaient pris feu. Vous êtes né sous une bonne étoile?Il n’y avait qu’un seul réacteur en feu (sourire). J’ai failli mourir plusieurs fois en avion. Lors de mon premier voyage en Amérique, je me rendais à Nashville depuis New York. Je suis arrivé en retard à l’aéroport, l’avion était déjà en bout de piste. On a entendu «boum» et on a appris qu’il s’était écrasé avec tous les passagers à bord.
Qu’espérez-vous en 2012?Mon souhait? Avoir la santé pour continuer à faire ce que je fais. Depuis ce qui m’est arrivé il y a deux ans, je me dis: «Dieu est là. Tant qu’on a la santé, tout est possible!»
(Le Matin)
Créé: 15.01.2012, 23h16
salentina- Messages : 3134
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Les bonnes nouvelles : un Johnny qui semble en pleine forme et un nouvel album pour octobre.
Les moins bonnes : Cassar et orchestre symphonique et album enregistré pendant ces temps libres (quellle va être son implication ?....mais l'urgence convient parfois bien à Johnny)
le principal : encore une année riche..... et Johnny toujours bel et bien vivant...
Les moins bonnes : Cassar et orchestre symphonique et album enregistré pendant ces temps libres (quellle va être son implication ?....mais l'urgence convient parfois bien à Johnny)
le principal : encore une année riche..... et Johnny toujours bel et bien vivant...
le baron- Messages : 1047
Date d'inscription : 16/02/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
cassar c'est du populaire donc moi ça me convient parfaitement c'est pas du m c'est pas de la m....
dpcharle- Messages : 9350
Date d'inscription : 04/02/2008
Age : 74
Localisation : wasquehal - nord
Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Superbe interview je vais aller acheter le journal pour avoir cette interview de Johnny
Invité- Invité
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
dpcharle a écrit:cassar c'est du populaire donc moi ça me convient parfaitement c'est pas du m c'est pas de la m....
M comme Must... évidemment
salentina- Messages : 3134
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Yvan Cassar ??? Mais c'est pas Philippe Saisse devait être directeur musical de la tournée ?
Yvan Cassar à beaucoup de talent c'est un très bon arrangeur musical, mais bon je m'attendais a plus de nouveautés et à un nouveaux son pour cette tournée.
J'ai bien peur qu'ont tournent en rond niveaux arrangement musicaux non ?
Yvan Cassar à beaucoup de talent c'est un très bon arrangeur musical, mais bon je m'attendais a plus de nouveautés et à un nouveaux son pour cette tournée.
J'ai bien peur qu'ont tournent en rond niveaux arrangement musicaux non ?
Johnny60- Messages : 5667
Date d'inscription : 13/07/2010
Age : 34
Localisation : Compiègne (60)
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Johnny60 a écrit:Yvan Cassar ??? Mais c'est pas Philippe Saisse devait être directeur musical de la tournée ?
Yvan Cassar à beaucoup de talent c'est un très bon arrangeur musical, mais bon je m'attendais a plus de nouveautés et à un nouveaux son pour cette tournée.
J'ai bien peur qu'ont tournent en rond niveaux arrangement musicaux non ?
Ce que dit exactement Johnny à propos de Cassar : Yvan Cassar, lui, dirigera l’orchestre symphonique de 80 musiciens.
il n'y aura pas que du symphonique dans le tour de chant....
salentina- Messages : 3134
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Merci pour l'article ,
oui d'apres ce que j'ai compris , Cassar ne s'occupera que de la partie symphonique ,pas du reste , et sur ce sujet ,il maitrise quand meme
oui d'apres ce que j'ai compris , Cassar ne s'occupera que de la partie symphonique ,pas du reste , et sur ce sujet ,il maitrise quand meme
lugo62- Messages : 10677
Date d'inscription : 19/05/2009
Age : 42
Localisation : pres de troyes mais originaire de lens
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Avant toute chose, merci Salentina pour cet article.
Ensuite la perspective de retrouver le sieur Pollux, me laisse imaginer l'éventualité pour Johnny de pouvoir ou de vouloir enfin jouer sur scène, quelques opus du "Coeur d'un homme" .
Ensuite la perspective de retrouver le sieur Pollux, me laisse imaginer l'éventualité pour Johnny de pouvoir ou de vouloir enfin jouer sur scène, quelques opus du "Coeur d'un homme" .
pierre77- Messages : 1147
Date d'inscription : 04/02/2008
Age : 65
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Merci Salentina,
Un article sympa, rempli de beaux projets !!
Un article sympa, rempli de beaux projets !!
monia- Messages : 2537
Date d'inscription : 04/02/2008
Localisation : PLUNERET (BRETAGNE)
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
pierre77 a écrit:Avant toute chose, merci Salentina pour cet article.
Ensuite la perspective de retrouver le sieur Pollux, me laisse imaginer l'éventualité pour Johnny de pouvoir ou de vouloir enfin jouer sur scène, quelques opus du "Coeur d'un homme" .
Le coeur d'un homme avec un orchestre symphonique !!!......(mon dieu, j'espère que non...).... tu mélanges un peu les pinceaux là.... Cassar est là uniquement parce que c'est son job d'origine de diriger des orchestres symphoniques pas pour la direction musicale générale......le fait qu'il soit là n'a rien à voir avec "le coeur d'un homme"...hélas....
Par contre, Johnny dans une boule d'acier qui fracasse des murs...euh.... est-ce bien raisonnable ?..... Au mieux, je trouve çà un peu idiot, au pire, çà va être ridicule et ses détracteurs vont encore s'en donner à coeur joie !!!...Johnny faisant le cochonet dans une partie de pétanque ! !!!.....
J'espère que Johnny disait çà en rigolant......
le baron- Messages : 1047
Date d'inscription : 16/02/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Concernant la boule d'acier ,je suis rester un peu dans le doute egalement , maintenant peut etre que ca va juste ressembler a la sphere dans laquelle il se trouvait en 2000 a la tour eiffel , sauf que celle de 2012 bougerait d'avantage ,ensuite il peut y avoir tout un tas d'effet speciaux , sans que celle ci ne bouge vraiment
On a reproché en 2009 a l'aigle de ne pas bouger ,la boule de 2000 ne bougeait pas plus, donc attendons ,ca ne rimera pas forcement avec ridicule
Aussi bien ,ceux qui voudront le descendre, trouveront toujours quelque chose a redire
En 2003 je trouvais l'entrée sympa ,pour autant beaucoup se sont foutu de la gueule de son costume......des rageux il y en aura toujours
On a reproché en 2009 a l'aigle de ne pas bouger ,la boule de 2000 ne bougeait pas plus, donc attendons ,ca ne rimera pas forcement avec ridicule
Aussi bien ,ceux qui voudront le descendre, trouveront toujours quelque chose a redire
En 2003 je trouvais l'entrée sympa ,pour autant beaucoup se sont foutu de la gueule de son costume......des rageux il y en aura toujours
lugo62- Messages : 10677
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Age : 42
Localisation : pres de troyes mais originaire de lens
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Faut-il vraiment une armada d'effets spéciaux pour un mec aussi charismatique que Johnny même dans un stade et face à 80.000 personnes ? ma réponse est non de chez non, la question reste posée !!!
Les Beatles dans les 60s n'avaient pas besoin de ce genre de conneries pour remplir les stades, je ne comprendrai jamais que des gens et même des aficionados puissent des mois à l'avance se poser des questions de savoir si nous aurons des pêtards sur scène, c'est incroyable !!!.
Bien à vous tous et bonne soirée.
Philou.
Les Beatles dans les 60s n'avaient pas besoin de ce genre de conneries pour remplir les stades, je ne comprendrai jamais que des gens et même des aficionados puissent des mois à l'avance se poser des questions de savoir si nous aurons des pêtards sur scène, c'est incroyable !!!.
Bien à vous tous et bonne soirée.
Philou.
Invité- Invité
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
[quote="le baron"]
Le coeur d'un homme avec un orchestre symphonique !!!......(mon dieu, j'espère que non...).... tu mélanges un peu les pinceaux là.... Cassar est là uniquement parce que c'est son job d'origine de diriger des orchestres symphoniques pas pour la direction musicale générale......le fait qu'il soit là n'a rien à voir avec "le coeur d'un homme"...hélas....
He Baron ou t'as vu que je voulais voir" Le coeur d'un homme" joué par un orchestre symphonique? Je n'ai fait qu'une simple association entre Cassar et Johnny. Tu te souviens tout de même que Cassar est étroitement lié à cet album? Relis bien!
pierre77 a écrit:Avant toute chose, merci Salentina pour cet article.
Ensuite la perspective de retrouver le sieur Pollux, me laisse imaginer l'éventualité pour Johnny de pouvoir ou de vouloir enfin jouer sur scène, quelques opus du "Coeur d'un homme" .
Le coeur d'un homme avec un orchestre symphonique !!!......(mon dieu, j'espère que non...).... tu mélanges un peu les pinceaux là.... Cassar est là uniquement parce que c'est son job d'origine de diriger des orchestres symphoniques pas pour la direction musicale générale......le fait qu'il soit là n'a rien à voir avec "le coeur d'un homme"...hélas....
He Baron ou t'as vu que je voulais voir" Le coeur d'un homme" joué par un orchestre symphonique? Je n'ai fait qu'une simple association entre Cassar et Johnny. Tu te souviens tout de même que Cassar est étroitement lié à cet album? Relis bien!
pierre77- Messages : 1147
Date d'inscription : 04/02/2008
Age : 65
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Merci pour le lien.
Très belle interview. Si Cassar s'occupe des arrangements symphoniques, ça peut être très bien.
Moi aussi quand j'ai lu son explication de la boule qui roule j'ai eu un p'tit moment d'absence ... On verra bien ce que ça donne en vrai.
Très belle interview. Si Cassar s'occupe des arrangements symphoniques, ça peut être très bien.
Moi aussi quand j'ai lu son explication de la boule qui roule j'ai eu un p'tit moment d'absence ... On verra bien ce que ça donne en vrai.
Yuna- Messages : 6460
Date d'inscription : 09/02/2008
Age : 35
Localisation : Savoie
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
PHILOU a écrit:Faut-il vraiment une armada d'effets spéciaux pour un mec aussi charismatique que Johnny même dans un stade et face à 80.000 personnes ? ma réponse est non de chez non, la question reste posée !!!
Les Beatles dans les 60s n'avaient pas besoin de ce genre de conneries pour remplir les stades, je ne comprendrai jamais que des gens et même des aficionados puissent des mois à l'avance se poser des questions de savoir si nous aurons des pêtards sur scène, c'est incroyable !!!.
Bien à vous tous et bonne soirée.
Philou.
hey l'ami , je n'ai jamais dit que j'etais pour une armada d'effets speciaux en tout genre , moi tu me mets Johnny et 2/3 musicos seuls sur scene dans n'importe quel endroit j'y cours
Si je me pose la question du comment du pourquoi de cette boule , c'est bien parce que Johnny en a parler lui meme dans cet article ,et aussi pour repondre aux interrogations du Baron
Une fois que des infos sont lancées ,il est normal d'en discuter
lugo62- Messages : 10677
Date d'inscription : 19/05/2009
Age : 42
Localisation : pres de troyes mais originaire de lens
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Merçi pour ce lien Salentina ! Dans tous tes messages il y a, comment dire ? une ferveur pour johnny !! et rien que pour çà je crois qu'on peut tous t'en remercier .
Pour Yvan Cassar , personnellement je pense que c'est une bonne idée .
André
Pour Yvan Cassar , personnellement je pense que c'est une bonne idée .
André
aiglenoir- Messages : 287
Date d'inscription : 01/03/2008
Age : 77
Localisation : vienne ( isère )
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
lugo62, mon message n'avais strictement rien à voir avec toi, c'était juste une bièce réponse et une question !!! maintenant c'est la deuxième fois que tu attaques un internaute sur quelques heures, si t'as un stut quelque part tu peux toujours me demander un conseil, je connais un bon psy pas trop cher et de plus excellent pour un mec dans ton genre.
Philou.
Philou.
Invité- Invité
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Lugo62, j'ai supprimé quelques mots, je m'en excuse !!!
lugo62, mon message n'avais strictement rien à voir avec toi, c'était juste une bièce réponse et une question !!! maintenant c'est la deuxième fois que tu attaques un internaute sur quelques heures, si t'as un stut quelque part tu peux toujours me demander un conseil, je connais un bon psy pas trop cher.
lugo62, mon message n'avais strictement rien à voir avec toi, c'était juste une bièce réponse et une question !!! maintenant c'est la deuxième fois que tu attaques un internaute sur quelques heures, si t'as un stut quelque part tu peux toujours me demander un conseil, je connais un bon psy pas trop cher.
Invité- Invité
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
PHILOU a écrit:Lugo62, j'ai supprimé quelques mots, je m'en excuse !!!
lugo62, mon message n'avais strictement rien à voir avec toi, c'était juste une bièce réponse et une question !!! maintenant c'est la deuxième fois que tu attaques un internaute sur quelques heures, si t'as un stut quelque part tu peux toujours me demander un conseil, je connais un bon psy pas trop cher.
euh il a dit quoi de mal ?
claudine59- Messages : 375
Date d'inscription : 17/10/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
perso je ne vois vraiment pas se que j'ai dit de mal
Concernant le message sur " JAN" et Anvers ,j'ai dit se que je penser , j'ai preciser qu'il n'y avait aucune mechanceté dans mes propos , mais juste que ses apparitions sur le forum n'etaient toujours que dans un but bien precis.....ce n'est pas une attaque ,mais un constat
Te concernant , alors la tu dois vraiment etre a fleurs de peaux ,car oui j'ai cru que ta reponse m'etait destinée ( et effectivement on pouvait le croire ) , donc je me suis permis une petite reponse , mais reponse au combien legere ,sans agressivité ,ni méchanceté
Concernant tes conseils de psy , ne prend pas la tete avec ca, je suis deja suivis depuis pas mal d'année , et l'argent n'est pas un probleme
Par contre juste si tu peux m'expliquer c'est quoi un mec dans mon genre ?
Concernant le message sur " JAN" et Anvers ,j'ai dit se que je penser , j'ai preciser qu'il n'y avait aucune mechanceté dans mes propos , mais juste que ses apparitions sur le forum n'etaient toujours que dans un but bien precis.....ce n'est pas une attaque ,mais un constat
Te concernant , alors la tu dois vraiment etre a fleurs de peaux ,car oui j'ai cru que ta reponse m'etait destinée ( et effectivement on pouvait le croire ) , donc je me suis permis une petite reponse , mais reponse au combien legere ,sans agressivité ,ni méchanceté
Concernant tes conseils de psy , ne prend pas la tete avec ca, je suis deja suivis depuis pas mal d'année , et l'argent n'est pas un probleme
Par contre juste si tu peux m'expliquer c'est quoi un mec dans mon genre ?
lugo62- Messages : 10677
Date d'inscription : 19/05/2009
Age : 42
Localisation : pres de troyes mais originaire de lens
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
aiglenoir a écrit:Merçi pour ce lien Salentina ! Dans tous tes messages il y a, comment dire ? une ferveur pour johnny !! et rien que pour çà je crois qu'on peut tous t'en remercier .
Pour Yvan Cassar , personnellement je pense que c'est une bonne idée .
André
merci aiglenoir
ferveur je ne sais pas.... disons que j'ai réglé il y a bien longtemps "mes problèmes" avec Johnny... donc depuis, même si je ne suis pas toujours d'accord avec ses orientations... j'ai un certain recul avec tout ça ou j'essaie de l'avoir le plus souvent possible... le reste je le dois à mon caractère...
salentina- Messages : 3134
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
PHILOU a écrit:Faut-il vraiment une armada d'effets spéciaux pour un mec aussi charismatique que Johnny même dans un stade et face à 80.000 personnes ? ma réponse est non de chez non, la question reste posée !!!
Les Beatles dans les 60s n'avaient pas besoin de ce genre de conneries pour remplir les stades, je ne comprendrai jamais que des gens et même des aficionados puissent des mois à l'avance se poser des questions de savoir si nous aurons des pêtards sur scène, c'est incroyable !!!.
Bien à vous tous et bonne soirée.
Philou.
ben oui le rock c'est une baterrie , une basse et 1 guitare, le luxe c'est 2 guitares.....
Le blues c'est seulement une guitare et une voix....
j' y reconnais Johnny dans ces 2 portraits
Invité- Invité
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
La voix me suffit
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http://www.hallyday.com
Un site fait par des fans pour les fans (et les autres!)
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Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Merci Pierre pour ton imagination, çà me plaît bien !
Effectivement, le COEUR D'UN HOMME sur scène, çà pourrait être terrible, enfin...
Effectivement, le COEUR D'UN HOMME sur scène, çà pourrait être terrible, enfin...
The Titi- Messages : 4644
Date d'inscription : 05/02/2008
Age : 53
Localisation : LA ROCHE SUR YON (85)
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
jipe61 a écrit:PHILOU a écrit:Faut-il vraiment une armada d'effets spéciaux pour un mec aussi charismatique que Johnny même dans un stade et face à 80.000 personnes ? ma réponse est non de chez non, la question reste posée !!!
Les Beatles dans les 60s n'avaient pas besoin de ce genre de conneries pour remplir les stades, je ne comprendrai jamais que des gens et même des aficionados puissent des mois à l'avance se poser des questions de savoir si nous aurons des pêtards sur scène, c'est incroyable !!!.
Bien à vous tous et bonne soirée.
Philou.
ben oui le rock c'est une baterrie , une basse et 1 guitare, le luxe c'est 2 guitares.....
Le blues c'est seulement une guitare et une voix....
j' y reconnais Johnny dans ces 2 portraits
Allez quoi, un peu d'enthousiasme ... Le rock c'est aussi l'excès, le rêve, la décadence, le flamboyant, l'explosion des sentiments,... Quoi de plus normal alors que d'y ajouter les effets ad hoc ?
Marsmindor- Messages : 1162
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
bonjour a tous ,
Bon j avoue etre heureux du retour de johnny sur scene mais avoue malgrés tout le revoir revenir sur une plus petite scene , bercy Quoi puis les effets spéciaux je m en balance ... avec des titres plus rares ..Moi je dis le gros changement de cette tournée doit etre dans la set list .
Bon j avoue etre heureux du retour de johnny sur scene mais avoue malgrés tout le revoir revenir sur une plus petite scene , bercy Quoi puis les effets spéciaux je m en balance ... avec des titres plus rares ..Moi je dis le gros changement de cette tournée doit etre dans la set list .
RockKevin- Messages : 1244
Date d'inscription : 13/08/2008
Age : 37
Localisation : Nord de la France
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
tres belle interview, merci Salentina.
et pour porter ma petite contribution sur le sujet, pour moi voir Johnny en concert, qu'il est un ou deux ou cinquante musiciens sur scene avec des lumières ou pas de lumières, effets speciaux ou pas, qu'il tombe du ciel ou traverse la foule, tant que Johnny et la.... et chante...............je serai là!
même si bien sur, j'ai mes préférences.
et pour porter ma petite contribution sur le sujet, pour moi voir Johnny en concert, qu'il est un ou deux ou cinquante musiciens sur scene avec des lumières ou pas de lumières, effets speciaux ou pas, qu'il tombe du ciel ou traverse la foule, tant que Johnny et la.... et chante...............je serai là!
même si bien sur, j'ai mes préférences.
Anthony- Messages : 3001
Date d'inscription : 26/06/2009
Age : 55
Localisation : Poitou-Charentes
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
Bonjour à vous,
Merci Salentina pour le lien et l'interview rempli de belles choses à venir.
Dans l'instant, restons dans l'attente de surprises et d'émotions pour les concerts, et là,
nous pourrons découvrir les merveilles que nous réserve notre IDOLE ; ce n'est que mon humble ressenti. Ne serait-ce déjà la voix que JOHNNY va nous envoyer nous mettra le coeur en joie.
A+
Merci Salentina pour le lien et l'interview rempli de belles choses à venir.
Dans l'instant, restons dans l'attente de surprises et d'émotions pour les concerts, et là,
nous pourrons découvrir les merveilles que nous réserve notre IDOLE ; ce n'est que mon humble ressenti. Ne serait-ce déjà la voix que JOHNNY va nous envoyer nous mettra le coeur en joie.
A+
Nanie64- Messages : 420
Date d'inscription : 06/02/2008
Age : 77
Localisation : PYRENEES
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
La cigale en toute simplicité ,que du bonheur .....Les stades ,une autre forme de joie ......Pour ma part ,je préférais les chapiteaux ......Mais bon là je ne me fais pas d'illusion !
Amitié .
lolo
Amitié .
lolo
laurent54- Messages : 1744
Date d'inscription : 04/02/2008
Re: Longue interview de Johnny dans le journal suisse LE MATIN du 16.01.2012
oui vive le retour du johnny circus lol
claudine59- Messages : 375
Date d'inscription : 17/10/2008
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