Théâtre

Selon Europe1 la pièce s'arrête sans prolongation.

Je me suis donc trompé dans mon analyse.

salentina a écrit:

jojo_75 a écrit:Selon Europe1 la pièce s'arrête sans prolongation.

Je me suis donc trompé dans mon analyse.

Johnny l'avait annoncé lui même la semaine dernière sur France Inter... il a autre chose à faire...

Je suis passé au travers

J'attends toujours les réactions de ceux qui reviennent du théatre ! etes-vous si peu nombreux ?

salentina a écrit:

jojo_75 a écrit:Selon Europe1 la pièce s'arrête sans prolongation.

Je me suis donc trompé dans mon analyse.

Johnny l'avait annoncé lui même la semaine dernière sur France Inter... il a autre chose à faire...

autre chose a faire que de jouer devant une salle jamais remplie chaque soir....

Pourquoi? tu connais beaucoup d'artistes qui prolongent un spectacle qui ne rencontre pas un succes populaire avec une salle de 700 places qui n affiche jamais complet ?
Rien de plus normal que de ne pas prolonger...c est du bon sens il me semble...

Je suis d'accord avec ta réponse , The Titi. Il est vraiment de mauvaise foi.

Bonne Nuit The Titi.

Le projet à l'origine prevoyait des representations jusqu a fin decembre, voir janvier, plus les dimanches....
Si la salle aurait ete pleine a craquer tous les soirs, il y aurait eu des prolongations...
Pour ton info, je suis alle voir la piece a 4 reprises et j 'ai adore.... et je ne vois pas où "je critique" et où "je me glausse que la salle ne fait pas le plein" ??...
Un peu parano le titi ??....
CQFD

Je suis allé voir la pièce samedi soir,j'ai passé un très bon moment.C'est vrai que l'univers de Tennesse Williams est assez sombre et traite le thème important de la ségrégation et dans ce role j'ai trouvé Johnny parfait,il maitrise bien son texte et semble très à l'aide.Pendant près de 2h j'ai vu un acteur qui me parait à mon sens plus crédible au théatre qu'au cinéma.Malheureusement la salle n'était pas complètement remplie,pas mal de sièges étaient vides,ce qui compte est que Johnny est formidable.

salentina a écrit:...et puis, remplissage ou pas... son statut fiscal actuel ne lui permet pas de passer plus de 6 mois en France (sous réserve d'éventuelles modifications en cours... ) or depuis le début de l'année entre les différentes promos pour l'album, les répetitions et la pièce elle-même... les 6 mois seront expirés fin novembre...

Alors une reprise en suisse romande?

A MALPASO72 :
Juste un coup de gueule, vraiment ça me gonfle d'entendre des inepties à longueur de journées, "basta" comme disent les italiens.
Tu nous fais un drôle de fan toi ! du genre mauvaise langue dont on se passerait bien volontier ! et si c'est de l'humour je n'apprécie pas du tout !
La pièce avec ou sans succès devait de toutes manières s'arrêter fin novembre car Johnny doit se consacrer à temps plein à la promo de la tournée 2012, tu n'as pas oublié qu'avant même de savoir si Johnny serait bon sur scène et donc qu'il rencontrerait un quelconque succès en tant qu'acteur il avait été décidé de réduire le nombre de représentations et ainsi de terminer le 19 novembre.
Celà n'a donc rien à voir avec le remplissage de la salle, tout le monde sait qu'avec la crise que traverse l'Europe il est plus difficile en ce moment de remplir des salles de spectacles et pas seulement à Paris à part une ou deux exceptions prés...car il y a toujours des exceptions.
Je crois savoir que Johnny n'avait pas été aussi heureux que depuis qu'il sait qu'il est reconnu comme bon acteur par ses pairs que la salle soit pleine à craquer ou remplie à 64% !
il le dit d'ailleurs dans son interview sur RTL du 13 octobre, ce qui a surpris je pense beaucoup de ses détracteurs.

"Direct Matin", 17 octobre 2011 :

Richard a écrit:A MALPASO72 :
Juste un coup de gueule, vraiment ça me gonfle d'entendre des inepties à longueur de journées, "basta" comme disent les italiens.
Tu nous fais un drôle de fan toi ! du genre mauvaise langue dont on se passerait bien volontier ! et si c'est de l'humour je n'apprécie pas du tout !
La pièce avec ou sans succès devait de toutes manières s'arrêter fin novembre car Johnny doit se consacrer à temps plein à la promo de la tournée 2012, tu n'as pas oublié qu'avant même de savoir si Johnny serait bon sur scène et donc qu'il rencontrerait un quelconque succès en tant qu'acteur il avait été décidé de réduire le nombre de représentations et ainsi de terminer le 19 novembre.
Celà n'a donc rien à voir avec le remplissage de la salle, tout le monde sait qu'avec la crise que traverse l'Europe il est plus difficile en ce moment de remplir des salles de spectacles et pas seulement à Paris à part une ou deux exceptions prés...car il y a toujours des exceptions.
Je crois savoir que Johnny n'avait pas été aussi heureux que depuis qu'il sait qu'il est reconnu comme bon acteur par ses pairs que la salle soit pleine à craquer ou remplie à 64% !
il le dit d'ailleurs dans son interview sur RTL du 13 octobre, ce qui a surpris je pense beaucoup de ses détracteurs.

Je ne pense pas etre plus ou moins drole que toi... j'ai ose ecrire (et je le reecris ) que d'une part j ai adore cette piece et la prestation de Johnny et que d 'autre part si la piece aurait affiche complet chaque soir , il y aurait eu des prolongations... et alors ou est le mal ??? c'est une insulte envers ton idole ?? c'est grave qu'il n 'y ai pas de prolongations ??? cela va remettre en cause son statut ??? c'est la fin du monde ??? Incroyable ...
tu sais, j ai passe l'age d etre une groupie de base et pardonne moi de garder un minimum de lucidite et d'esprit critique que ce soit en positif ou en negatif, n'en deplaise à toi ou au canari rose eternellement a fleur de peau croyant qu'on lui donne des lecons des que l'on a un avis contraire au sien ou quand on encense pas en bien Johnny Hallyday (vive la secte des bisounours! )....
Fin du theatre, je dis tant mieux ! Et place a la musique maintenant

Tu m'dis quoi? "Tiens, y a encore Glominet qui me contrarie !! Bouh le mechant fan indigne! "
Dans le genre provoc de naze, ta derniere reponse (comme la précedente...) se pose là !
Et entre nous, ta gueule est bien le dernier de mes soucis et de mes préoccupations... on est pas sur un site de rencontre il me semble...
Tant d'histoires pour RIEN.....
Fin de la polemique ici pour moi...

Et Merci Guibert pour les documents

Tss Tss ... Dpcharle n'a pas encore réagi ? On se gausse ou on glose mais on ne se glausse pas...
Ceci n'a d'ailleurs pas beaucoup d'importance. Revenons au théâtre. On entend dire par-ci par-là que les réservations au théâtre Edouard VII ne se portent pas très bien. D'après vos divers témoignages il semblerait malheureusement que ce soit vrai. Et comme je l'ai déjà dit je suis inquiet pour la prochaine tournée. Johnny devant une salle qui ne serait pas pleine à craquer ? Un cauchemar !

http://www.ticketac.com/?gclid=CPzW3ZCS6qsCFYQf4Qod3XLzGw

tout les théatres font des promos

Bonjour à tous,

Quelqu'un qui est allé voir Johnny au théatre peut me dire si les appareils photos sont confisqués à l'entrée ou si les photos sont tolérées pendant la pièce?
Merci

les appareils ne sont pas confisqués mais les photos sont interdites pendant la pièce, tu pourras en faire à la fin pendant le présentation des acteurs

ah ok merci DPcharles
c'est par respect pour les acteurs je presume quoiqu'il y en a qui doivent utiliser leur telephones portables pendant la piece pour photographier

mike5939 a écrit:ah ok merci DPcharles
c'est par respect pour les acteurs je presume quoiqu'il y en a qui doivent utiliser leur telephones portables pendant la piece pour photographier

Au théâtre t'as autre chose à faire que de prendre des photo pendant la représentation.
Déjà qu'il a les toussoteurs, si en plus tu as le clic des appareils

Tout à fait et c'est également valable pour les concerts...

Mon Titi tu as vu juste puisque nous avons eu confirmation ce matin de la retransmission TV !
Content que tu ai apprécié la pièce mais je n'en doutais pas un instant !

Amitiés, djeef35

Je suis allée de nouveau au Théatre le 27 10 (je n'arrive pas a mettre l'accent circonflexe)
avec une amie. Et j' ai adoré, encore plus la pièce que le 6 Septembre. Peut etre parce que j'étais au 4e rangs au milieu . Mais je crois surtout que c'est grace au jeu des acteurs ,( et surtout JOHNNY bien sur) le bonheur de les voir jouer avec tant de plaisir et de talent. Johnny et vraiment a sa place, et joue très bien. Il à meme sourit a deux reprises., pendant les répliques.
La phrase " c'est le paradis sur terre a été modifiée " . Il ne la cite plus sur le toit ,mais sur la scène.( Ce n'est qu'un petit détail).
J'ai passé une super soirée avec Johnny . J'ai trouvé aussi qu'il avait minci , son visage moins foncé. Donc très beau.
Ah aussi la salle était aussi pleine .Et le décors magnifique.
Quoi , c'etait tout simplement merveilleux..................

D'après le site jeanmarcmorandini.com, Audrey Dana a fait un malaise sur scène hier =>

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-224738-theatre-audrey-dana-fait-un-malaise-sur-scene-a-cote-de-johnny-hallyday.html

http://www.parismatch.com/Culture-Match/Livres/Actu/On-a-tous-quelque-chose-en-nous-de-Tennessee-348215/

La journaliste Catherine Fruchon-Toussaint revient dans une impressionnante biographie sur la vie romanesque de Tennessee Williams. A découvrir au moment où Johnny le joue sur les planches.


Paris Match. A quel moment vous êtes-vous passionnée pour Tennessee Williams ?
Catherine Fruchon-Toussaint. J’ai eu un coup de foudre pour lui à l’adolescence, en prenant des cours de théâtre. Là, j’ai découvert une œuvre à la fois très poétique mais aussi violente et sensuelle. J’ai également été frappée par l’universalité de cet auteur américain qui, à travers des pièces très ancrées dans le sud des Etats-Unis, dans une époque charnière du XXe siècle (des années 1940 à 1960), était capable d’émouvoir et de bousculer une petite ­Française comme moi, un demi-siècle plus tard. Enfin, à force de le lire, j’ai ­ressenti le besoin d’en savoir plus sur sa vie. J’ai découvert qu’il avait eu une existence incroyablement romanesque, ­excessive, vertigineuse, à l’image de ses personnages.

A 12 ans, il réclame une machine à écrire. Est-il un écrivain-né ?
Oui, dès sa petite enfance, il a commencé à inventer des petites histoires. Il a d’ailleurs été certainement sauvé par l’écriture. Entravé par la religion, la morale, le puritanisme et la folie inhérents à ses origines familiales, il n’avait comme échappatoire que le rêve. Et c’est pour s’extraire d’une réalité étouffante qu’il s’est lancé à corps perdu dans l’écriture. C’est pourquoi il a une production considérable : plus de cent pièces, des romans, des nouvelles, des poèmes, une très ­volumineuse correspondance, un journal intime, des essais…

Vous dites que la lobotomisation de sa sœur Rose ­deviendra le ciment de son œuvre à venir. Pourquoi ?
C’est en effet le drame de sa vie. Très proche de sa sœur dans sa jeunesse, il s’en est détourné quand elle a commencé à manifester les premiers signes de schizophrénie. Puis, tout occupé à devenir “Tennessee Williams” et à ­assumer sa vie d’artiste et ses amours homosexuels, il n’a pas pu empêcher sa mère d’orchestrer cette opération ­fatale, qu’il évoquera à plusieurs reprises, de “La ménagerie de verre” à “Soudain l’été dernier”.

« Sa transgression des tabous a forgé sa singularité »

Son homosexualité a-t-elle influencé son travail ?
Tennessee Williams ne s’est jamais revendiqué comme un écrivain homosexuel ; il pensait que c’était une catégorie trop réductrice. En revanche, il n’a jamais eu peur d’aborder la sexualité de ses personnages, et ­particulièrement de ses héroïnes, pouvant être tour à tour frigides, nymphomanes, voire “cougar”. Une transgression des tabous qui a forgé sa singularité comme écrivain.

Quand il vient à Paris, il rencontre des monstres ­sacrés, tels Arletty ou Jean Marais. Cela a-t-il un ­impact sur le cours de son existence ?
C’est vrai qu’il venait souvent à Paris voir les créations de ses pièces : que ce soit le “Tramway” adapté par Cocteau ou “Doux oiseau de jeunesse” joué par Edwige Feuillère dans une version de Françoise Sagan. Il a aussi été très ­impressionné par Sartre. Son amour pour la culture ­européenne, italienne en particulier, lui a ­inspiré l’une de ses pièces les plus originales : “La rose ­tatouée”, écrite pour Anna Magnani.

Tennessee Williams n'a pas toujours rencontré le succès. Comment est-il revenu sur le devant de la scène ?
Effectivement, à partir des années 60, il connaît une série d’échecs retentissants. “La nuit de l’iguane” est l’un de ses derniers chefs-d’œuvre. Il boit de plus en plus, il prend énormément de médicaments, il se perd dans de multiples relations amoureuses ; en revanche, il ne cesse jamais d’écrire.
Il y a un élan vital en lui qui le pousse à la création, et si, à l’époque, ses pièces sont décriées, aujourd’hui on reconnaît que, derrière l’outrance, la caricature, l’expérimental, se cache un écrivain qui n’a cessé de se renouveler.

Que restera-t-il de son œuvre ?
Son œuvre résonne encore aujourd’hui car elle met en scène les grands drames humains : la soif d’amour, l’angoisse de la solitude, la violence du ­pouvoir… Mais, par-dessus tout, la question qui hante les écrits de Tennessee Williams est celle de Dieu, et ça, c’est un thème éternel…

Aux éd. BakerStreet : « Tennessee Williams. Une vie », de Catherine Fruchon-Toussaint, 340 pages, 21 euros.
« De vous à moi », inédits de Tennessee Williams, 279 pages, 19 euros.

je voulais vous demandez , vu que je vais voir le patron samedi 5 au theatre , si à la fin en y allant tout tranquilement il n'était pas possible pendant le salut des acteurs , d'aller devant la scene pour essayer de demander une poignée de main de la part du patron .....pour savoir comment ça se passe à la fin ...niveau securite ....pour voir si cela serait possible ...je demande votre avis ....

il n'y a pas de sécurité devant la scène mais à mon avis il serait malvenu de vouloir solliciter une poignée de main pendant le salut des artistes et celà m'étonnerait que JOHNNY réponde à ta demande et ce à juste titre

Eh bien, moi, j’étais au théâtre Edouard VII le 6 septembre. Je me manifeste tardivement parce que je n’ai eu connaissance de ce forum que récemment.
Je ne suis pas parmi les fans les plus inconditionnels de Johnny. Bien que certaines de ses chansons aient accompagné mon existence, je ne collectionne pas ses disques et je ne l’ai vu qu’une fois sur scène, à Bercy. Mais dès que j’ai eu connaissance de ce spectacle, en juillet, je me suis précipité pour réserver ma place : je voulais être à la première ! Un monstre sacré qui, à son âge, se remet en question, aborde une forme d’expression nouvelle et qui est plus est, en incarnant un personnage de Tennesse Williams, un auteur dont l’univers a tant d’affinités avec le sien, c’était un rendez-vous à ne pas manquer !
Donc le 6 septembre, j’étais au Théâtre Edouard VII en la flatteuse compagnie de Line Renaud, Laetitia et parait-il Jack Lang (pas vu). La pièce en elle-même m’a paru passionnante. Comme dans les autres oeuvres de Tennesse Williams, les personnages, placés dans des situations peu communes s’y affrontent en des relations ambigües, violentes et excessives. Pour ses débuts au théâtre, Johnny a visé haut et il a eu raison : il aurait pu se contenter comme d’autres d’interpréter une gentille création écrite sur mesure. Mais il a affronté un des géants de la littérature américaine dont les héros ont précédemment été incarnés à l’écran entre autres pas Marlon Brando et Paul Newman, en qui l’on peut voir des sortes de frères de Johnny. Contrairement à ce qui a été dit dans ce forum, cette pièce a déjà été représentée plusieurs fois en France ; mais il est vrai que si elle a été interprétée par des acteurs seulement honnêtes, elle n’a pas pu marque les esprits. Car elle exige des interprètes exceptionnels : on n’a pas suffisamment remarqué qu’ils ne sont que trois, du début à la fin, à la porter sur leurs épaules. On n’a pas non plus suffisamment dit combien les deux jeunes partenaires de Johnny sont extraordinaires. Bien qu’à l’orée de leur carrière, ils ont déjà un métier des plus solides, savent nourrir leur personnage de leur propre personnalité tout en se contrôlant pour le livrer au public sous la forme théâtrale la plus percutante. Et que dire de Johnny sinon que le rôle semble avoir été écrit pour lui ? Il incarne ce métis-laissé-pour-compte qui médite sa vengeance avec à la fois une sobriété et une force exceptionnelles. On n’a pas non plus remarqué (mais il faut lire la pièce pour s’en apercevoir) qu’il parle relativement peu. La plus grande partie de ses répliques, contrairement à celles de ses partenaires, compte moins d’une ligne. Pouvoir s’imposer à partir d’un matériel aussi réduit, c’est vraiment l’apanage des grands. On a dit (et ce n’est pas faux) qu’il est plus âgé que le personnage. Effectivement, dans le texte original, l’auteur précise que Chicken a entre trente et trente-cinq ans. L’adaptation présentée au Théâtre Edouard VII croit arranger les choses en précisant qu’il est en fait né trente ans après son frère (ce qui lui donne la cinquantaine). Peu importe : Johnny est le personnage, et il se devait de le jouer, surtout maintenant qu’il est riche de toutes les expériences que sa vie personnelle et professionnelles lui ont apportées. Et lorsqu'il prend la jeune fille dans ses bras, on y croit ! Aucun acteur plus jeune n’aurait pu avoir un tel magnétisme. Il est encore une autre personne qui a joué un rôle important dans le spectacle et que l’on a eu tendance à oublier ou à dévaloriser : c’est le metteur en scène, Bernard Murat. Sa mise en scène est loin d’être médiocre : elle sert l’œuvre avec fidélité et efficacité. Les déplacements des acteurs dans un décor relativement complexe (et qui situe bien la pièce dans le temps et dans l’espace) sont bien réglés. Il faut mettre également à son actif quelques heureuses trouvailles : la projection d’un film qui se substitue aux voix off prévues par l’auteur, et surtout l’apparition de Johnny en chair et en os à l’issue de ce film (et non plus seulement dans le cours de la pièce), ce qui permet au public et à la vedette d’avoir leur dose d’applaudissements sans déranger le déroulement de celle-ci. Et surtout, il faut croire que la direction d’acteurs, pour parvenir à un résultant aussi fort, a dû être particulièrement exigeante.
Toutefois, je me permettrai (ne m’en veuillez pas, Mmes et Ms les fans) d’émettre deux réserves. Johnny campe dès le début son personnage de façon hallucinante, et ensuite il continue à le tenir – mais justement à le tenir trop bien. Il est semblable à lui-même du début à la fin de la pièce. Je sais bien que Chicken est un personnage qui reste sur la défensive et ne veut pas montrer de faiblesse. Mais au fur et à mesure que la pièce se déroule, il aurait pu par exemple manifester une certaine sympathie pour Myrtle, qui n’est pas une méchante fille, ou encore monter plus d’émotion dans sa tirade sur « Le Paradis sur terre » (l’entente entre un homme et une femme, que le personnage n’a sans doute pas connue). Je remarque toutefois que François Guérin, dans sa critique publiée ci-dessus et rendant compte de la représentation du 10 septembre, signale « des moments émouvants, des mots murmurés, des débuts de pleurs ». Il est donc possible que c’est moi qui n’ai pas été suffisamment attentif à ces nuances discrètes, mais réelles, à moins que le jeu de Johnny (et cela fait honneur à son professionnalisme) n’ait évolué durant les premières représentations et qu’il ne l’ait enrichi de ce qui pouvait lui manquer. Autre regret : je dois signaler (et les critiques du « Masque et la Plume » l’ont également dit) que je n’ai pas entendu tout le texte. J’étais il est vrai au fond du balcon mais la salle n’est très grande. Sans doute les acteurs, pris par le feu de l’action lors de cette première, n’ont-ils pas pris garde à la nécessité technique de se faire entendre, qui aura été peut-être davantage observée par la suite ?
En dépit de ces réserves minimes, je ne crains pas de dire que c’était là, par la qualité tant du texte que de l’interprétation, le spectacle de la rentrée théâtrale, qui ne compte guère que des spectacles moyens ou ratés (DIPLOMATIE au Théâtre de la Madeleine). Je compte d’ailleurs y revenir avant la fin des représentations et espère vous faire part alors d’un enthousiasme sans mélange. Je pense que l’on doit encore pouvoir trouver des places : je n’ai pas entendu dire que l’on y refuse du monde, ce qui est bien regrettable !

guigui a écrit:je voulais vous demandez , vu que je vais voir le patron samedi 5 au theatre , si à la fin en y allant tout tranquilement il n'était pas possible pendant le salut des acteurs , d'aller devant la scene pour essayer de demander une poignée de main de la part du patron .....pour savoir comment ça se passe à la fin ...niveau securite ....pour voir si cela serait possible ...je demande votre avis ....

Comme l'a dit DPCharles ce serait tout-à-fait malvenu. On n'est pas au concert ici. tu risque de te faire rembarrer et puis d'en garder une rancoeur.

Bienvenu chez toi Alain.

A l'avenir essaye de mettre des paragraphes dans ton texte, cela sera plus lisible.

Merci pour vos commentaires.
C'est bientôt mon tour !

par contre guigui rien ne t'empêche de jeter sur scène comme certains l'ont fait, à la fin de la pièce bien sûr une fleur ou un nounours (en général JOHNNY les ramasse