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Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne

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Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne Empty Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne

Message  Helveticus Dim 17 Mai - 17:33

Parvenus après 5 heures de route devant le somptueux nouveau temple stéphanois dû au génie de Sir Norman Foster, je retrouve l’ambiance fiévreuse des veillées d’armes hallydéennes après 800 interminables nuits de répit forcé ; ainsi que quelques lointaines connaissances genevoises et autochtones.

Purée que c’est bon de revenir à la source de toutes les extases !!!!



Les boutiques officielles sont prises d’assaut par les chalands soucieux de troquer leur tee-shirt Flashback Tour contre leur pendant plus actuel ; et les files d’attente sont déjà copieusement allongées.

Je pénètre dans la fosse - sceptique bien entendu, comme un soir de première - aux alentours de 19h00, après avoir savamment gavé mes artères d’un plein de promesses et d’indispensable nicotine.

Dans l’étroit passage qui sépare les gradins de la fosse que je parcoure encore avec aisance, je rencontre un Fidèle qui assure que cet emplacement est le meilleur, validant son propos en exhibant les 6 tickets d’entrée qui ont consacré ses soirées de la semaine écoulée. Convaincu par cet argument infaillible, je me cheville à la barrière ; la tête dans les étoiles et le nez légèrement importuné par les remugles animaliers de quelques-uns de mes semblables ; les moins hygiéniquement scrupuleux !

La Terre promise cuitée au jus d’humain semble être le chemin de croix par lequel le gars de la narine doit braver l’océan qui le mènera jusqu’au firmament du French King.



On raconte que 70% des effets du Stade de France sont représentés au Zénith de Saint-Étienne. La scène qui se présente devant mes yeux et que je compare à mes quelques souvenirs de septembre 1998 me laisse incrédule. Le décor est certes stylé, mais il sera ridicule à Saint-Denis, même avec une surface majorée d’un tiers. Je n’y crois tout simplement pas ! On nous cache des choses parmi lesquelles – gageons – de splendides surprises.

Le phœnix est bien présent ; ses ailes flamboyantes chapeautant l’estrade gardée par quatre sentinelles vêtues d’acier ; et ses yeux écarlates embrasant une foule prête à faire renaître le mythe qui tarde à descendre.

A 20h30, Madame H. fait son apparition dans le gradin situé à un jet de poudre aux yeux de mon poste, sous les acclamations de la foule et les flashs de leur numérique. Elle se risque à serrer quelques mains et embrasser quelques joues immatures en digne ambassadrice de l’Unicef.



Dix minutes plus tard, la salle s’assombrit et les premières notes de l’introduction de « Ma gueule » retentissent comme un coup de tonnerre. Le rideau tombe, et l’IDOLE apparaît sous une pluie d’étincelles. Brusque silence ; la foule scande son nom, et il déclame, majestueux : « Quoi ma gueule ? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? »

Se déchaînent alors : « Je veux te graver dans ma vie », suivie d’une version endiablée de « Joue pas du rock n’roll » et d’un medley Rock mené tambour battant et réunissant : « Dans la rue » ; « Fils de personne » ; « Elle est terrible » et « Dégage ». On notera au passage la très regrettable suppression du cabrelien « Je m’arrête là » en espérant qu’il réapparaîtra sur la scène parisienne dans une quinzaine de jours.

Après 20 minutes de spectacle, c’est un véritable tsunami qui a déferlé à l’intérieur du Zénith. Du rock pur et sauvage rugit avec une énergie qui tétanise. Un peu trop cependant, s’il on en croit l’étonnante apathie du public Rhône-alpin.

L’artiste respire un moment avant de nous offrir une performance vocale sur « Diego » à se couper le souffle, et à laquelle succède une saumâtre petite pause marketing destinée à consacrer le dilettantisme de sa douce moitié. Après cette concession obligée aux exigences du Grand Public, le revoici qui nous ensorcèle sur une version magistrale de « Excuse-moi partenaire ». Un des moments les plus intenses du spectacle par lequel nous pouvons mesurer l’immensité du travail et du talent de Philippe Uminski qui apparaît encore dans un « J’ai oublié de vivre » adroitement revisité, et surtout sur une version surréaliste de « Que je t’aime ». Ce titre de 1969 réchauffé à toutes les sauces ne nous avait encore jamais servi une saveur aussi exquise. Le dernier couplet de « Que je t’aime » - mes chers congénères - il déterre carrément les morts. Et dire que j’avais pesté contre la présence au menu de ce plat surgelé :-) !!!



Sur une filiation identique, le Taulier dégaine sa très éculée « Gabrielle », interprétée en trois parties distinctes. Un véritable régal pour les papilles auditives. Voici la recette : Prenez deux premiers couplets acoustiques, version 1976 studio, entrecoupés d’un solo d’harmonica infernal de Greg Zlap, et faite revenir le final sur les cordes électrisées de Robin. Et ne dites pas que ça a un goût de déjà vu, vous ne seriez pas crédibles !

La première partie s’achève sur l’air de « Unchained Melody » où Johnny se doit de déployer toutes ses capacités vocales pour prendre difficilement le dessus sur cette merveilleuse diablesse d’Amy Keys.



L’intermède des zicos destiné à maintenir en éveil le public achève son postulat sur un triomphe défiant tous les pronostics.

L’Idole revient allumer un feu qui n’a pas eu le temps de cesser de crépiter, puis poursuit avec un « Requiem pour un fou » auquel j’aurais préféré des dizaines d’autres titres ; ceci dit en passant et sans prétention aucune.

Au moment où s’entrouvrent les portes du « Pénitencier », une passerelle descend du ciel pour former un passage entre l’inaccessible continent où se joue l’essentiel de cette liturgie consacré au Dieu Rock, et le récif auquel je me suis accroché deux heures plus tôt avec un cœur chargé d’espoirs bientôt matérialisés. Au deuxième couplet dû à la plume du père de Santiano, le Roi Taulier 1er est à un mètre de moi. Je peux presque le toucher. Je suis au paradis… Enfin !



Purée il a vieilli. Quel choc !!! Excusez ce truisme, mais après toutes ses années passées sous les projecteurs qui auréolent notre rockeur inoxydable, c’est la première fois que je me range auprès de ce constat.

Ses épaules sont déliquescentes, et l’expression de son regard semble sévèrement altérée par les abus de bistouri. A sa décharge, l’Idole ne paraît pas s’être longtemps éternisée chez ses maquilleuses. A n’en pas douter, après avoir tant et tant été épargné par la cruauté de Chronos, Johnny offre désormais incontestablement l’apparence d’un homme de son âge. Et l’énergie diluviale qui parvient encore à jaillir de ce quasi vieillard accroît la force de notre respect, de notre gratitude et de notre admiration.

Qu’en 2009, nous autres, vieux de la vieille, puissions encore jouir de cet élixir de jouvence, est effectivement miraculeux.

Merci Johnny pour ton incommensurable générosité !



Sur son radeau de fortune, l’Irremplaçable entame un intervalle de 20 minutes de rock n’roll en comité réduit. Il se défoule sur « La fille de l’été dernier », se rue sur « Blue suede shoes » avant de voir sa langue fourchée sur « La terre promise », et enfin, se déhancher comme un jeune homme sur « I got a woman », et me permettre de toucher du doigt la félicité !

Je note encore en passant que notre Héros est vêtu plutôt sobrement. Pantalon élégant à la base légèrement évasée, et chemise noire presque trop économe. Quant aux zicos, ils sont carrément fagotés. Gageons que les costumes seront plus classieux lorsqu’ils défileront en direct devant le pays tout entier à l’occasion de la retransmission du 30 mai sur TF1. Sans quoi, il ne sera certainement pas injurieux d’invoquer la faute de goût.

Avant de quitter pour mon plus grand dam l’îlot sur lequel j’ai choisi de faire naufrage, Johnny rend un hommage émouvant à son ami Michel Berger, et entame son sempiternel « Quelque chose de Tennessee ». Une fois de plus, nous pouvons saluer le génie inventif de P.Uminski qui a accompli l’exploit de me faire vibrer sur un titre que d’ordinaire je ne manque jamais de zapper tant mes oreilles en sont gavées tel le gosier d’une oie du Périgord.



De retour sur la scène principale, le Roi Johnny entame sur les chapeaux de roue son indétrônable medley Rythm n’blues avec « Les coups » auquel succèdent « Noir c’est noir » ; « Je suis seul » et « aussi dur que du bois » à la limite de se rouler sur les planches aussi solide que de l’ébène ; et ferme la parenthèse avec une version de « Jusqu’à minuit » exceptionnellement rythmée. On ne s’en lasse pas puisqu’il de son hymne personnel.



Les premières notes de « Derrière l’amour » nous apprennent avec regret que Hendricks a rejoint Cabrel dans la trappe. Nous sommes ainsi projetés dans la dernière demi-heure du spectacle. Johnny est toujours parfaitement en voix. Il est nettement moins statique qu’au début.

Purée il a du ressort l’ancêtre ! Il est de loin le plus sémillant parmi les milliers de personnes présentes. Un phœnix ! Une légende ! Oui à n’en pas douter ! S’il est encore là après un demi-siècle, c’est précisément car il aime plus que tout être là… devant nous. Devant ce déluge d’énergie virile, on se plaît à espérer que ça ne finira jamais.



Suivent un « Le bon temps du Rock n’roll » sobre, agrémenté d’une l’introduction d’origine contrôlée, et une non moins formaliste « Musique que j’aime » dont je ne retiendrai que l’excellente qualité du clip vidéo la jalonnant sur les quatre écrans robotisés de l’arrière-scène.

Avant le premier rappel, l’Idole nous envoie encore « L’envie » et disparaît momentanément ; le temps de retourner sa chemise.



« Ça ne finira jamais », nettement plus puissante que sur le CD studio est clôturé par quelques effets pyrotechniques du meilleur goût, ainsi que par une averse de cotillons festifs. Ce n’est pas encore terminé. Sans transition – ce qui m’étonne tout de même – Maxime Garoute frappe les premiers roulements du titre phare de Gilbert Bécaud, et la tête déifiée de Johnny apparaît en noir et blanc sur les écrans. Séquence émotion !!! Final signifiant !!!

« Et maintenant » qu’allons-nous faire ? Nous ruer vers la sortie car il fait soif !

Une seule buvette de 4.5 m2 pour 7'000 personnes. C’est bien au-delà de la limite du foutage de gueule. Mais Johnny vaut bien une caisse qu’on ne se foutra pas…. Cette fois-ci tout au moins !





P.S : J’étais extrêmement déçu en découvrant le contenu de la set list il y a quelques jours. Je ne le suis plus. Johnny nous a offert un show phénoménal avec des orchestrations de rock n’roll exceptionnellement pures et dures ; somme toute que très frugalement pollué par les inévitables concessions à la masse des infidèles. Twisted Evil

Il a 66 ans tantôt, et il s’est déchaîné pendant presque 3 heures. C’est un exploit admirable ; prodigieux ; devant lequel je pose un genou à terre en témoignage de ma déférence.

Merci l’Idole et à bientôt

Helveticus

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Message  Invité Dim 17 Mai - 17:46

Et bien quoi dire apres t'avoir lu avec beaucoup d'attention ???? ton recit est fabuleux tout simplement ! Sans tomber dans fanatisme pur et dur tu retranscris magistralement le ressenti qui fut le tien !Merci pour ton temoignage et au plaisir de te lire !! Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

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Message  Invité Dim 17 Mai - 17:48

Est il vrai qu'il a fait un extrait de "be bop a lula " hier soir ???? merci de ta reponse !!! Very Happy Very Happy

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Message  Helveticus Dim 17 Mai - 17:51

Oui c'est exact. Le public a chanté le premier couplet. C'était durant la première partie, mais je ne me souviens plus avant quel titre ! Excuse-moi partenaire peut-être !!!!
J'ai oublié de le mentionner dans mon récit Sad

Helveticus

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Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne Empty Re: Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne

Message  Invité Dim 17 Mai - 17:54

Helveticus a écrit:Oui c'est exact. Le public a chanté le premier couplet. C'était durant la première partie, mais je ne me souviens plus avant quel titre ! Excuse-moi partenaire peut-être !!!!
J'ai oublié de le mentionner dans mon récit Sad
Merci pour ta reponse donc JOHNNY commence a mettre de scoups de canifs dans la setlist donc c'est plutot bon signe pour la suite Very Happy Very Happy Very Happy

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Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne Empty concert du 16 mai

Message  aiglenoir Dim 17 Mai - 18:25

Génial ton compte rendu !!! bravo !!!!
Tu peux postuler pour un poste d'éditorialiste à n'importe quel journal !

aiglenoir

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Message  Phil Dim 17 Mai - 18:47

Un grand merci pour ton beau récit.

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Message  jean.johnny Dim 17 Mai - 19:18

Bonsoir l'ami Very Happy Very Happy

Merci pour le récit,vivement le 29 mai.

jean.johnny

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Message  Claudie Dim 17 Mai - 19:18

Yes MAGNIFIQUE récit !!!
Je m'y revoyais.
Moi aussi je l'ai trouvé vieilli... Le temps l'a ratrappé.
Mais c'est aussi parce qu'à un mètre, on voit un homme normal dont le regard est transperçant et le visage un poil torturé... Et cet homme normal est une star par le talent et la volonté...
Un exemple à suivre : Exister c'est insister.
cat
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Message  laurent54 Dim 17 Mai - 19:35

Salut mon Jean ,j'ai des frissons en te lisant et toute l'émotion de ces concerts de folie , dont il nous gratifie depuis le 8 mai , apparaît sous ta plume pertinente et sensible . Elle reflète si bien l'immensité de Johnny et de ta soirée .....

Tu sais l'amitié que j'ai pour toi et je devine ce que tu as ressenti ....Ces concerts constituent l'aboutissement sublime de tous ceux que nous avons vus avant .....Quelle émotion ,mais quelle émotion punaise !!!Merci Jean et vivement Paris pour te revoir .....Je serai avec Anaïs qui a bien suivi tes conseils Wink


Amitié .


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Message  laurent54 Dim 17 Mai - 19:37

laurent54 a écrit:Salut ,j'ai des frissons en te lisant et toute l'émotion de ces concerts de folie , dont il nous gratifie depuis le 8 mai , apparaît sous ta plume pertinente et sensible . Elle reflète si bien l'immensité de Johnny et de ta soirée .....

je devine ce que tu as ressenti ....Ces concerts constituent l'aboutissement sublime de tous ceux que nous avons vus avant .....Quelle émotion ,mais quelle émotion punaise !!!Merci ,merci merci !!!!!
Amitié .


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Message  Helveticus Dim 17 Mai - 19:44

Merci Lolo, mais je ne m'appelle pas Jean. Je suis Helveticus.... si toutefois c'est bien à moi que s'adresse votre message Rolling Eyes

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Message  laurent54 Dim 17 Mai - 19:46

oui j'ai rectifié ( ha ha hhhhhhhhhh ) mais je ne retire rien à la beauté de ce récit Wink

amitié .

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Message  XAV. Dim 17 Mai - 20:18

Et bien, voici un compte rendu de bien belle facture !! Ca donne envie, vivement le 28 !!

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Message  Yuna Dim 17 Mai - 21:02

Merci pour ce très beau texte.
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Message  JH76 Dim 17 Mai - 21:34

Superbe témoignage, merci!
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Message  davidh Dim 17 Mai - 22:03

superbe compte rendu merci

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Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne Empty Re: Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne

Message  Louloudia Dim 17 Mai - 22:19

Merci pour ce super témoignage !!!

C'est encore plus difficile d'attendre le 28...

Louloudia :pia: :pia:
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Message  rockmagg Dim 17 Mai - 22:23

Magnifique review!!!!! I love you
C'est dommage qu'il vous ait supprimé "Je m'arrête là" n'empêche :/
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Message  dpcharle Dim 17 Mai - 22:41

c'est bien mais....c'est long Laughing Laughing Laughing
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Message  Phil Dim 17 Mai - 22:43

ah non c'est pas long

ce n'est pas un résumé c'est un compte rendu.

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Message  Invité Dim 17 Mai - 22:49

Ce fut un bonheur de lre HELVETICUS Very Happy Very Happy

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Message  Jonathan Lun 18 Mai - 2:54

Helveticus a écrit:
Parvenus après 5 heures de route devant le somptueux nouveau temple stéphanois dû au génie de Sir Norman Foster, je retrouve l’ambiance fiévreuse des veillées d’armes hallydéennes après 800 interminables nuits de répit forcé ; ainsi que quelques lointaines connaissances genevoises et autochtones.

Purée que c’est bon de revenir à la source de toutes les extases !!!!



Les boutiques officielles sont prises d’assaut par les chalands soucieux de troquer leur tee-shirt Flashback Tour contre leur pendant plus actuel ; et les files d’attente sont déjà copieusement allongées.

Je pénètre dans la fosse - sceptique bien entendu, comme un soir de première - aux alentours de 19h00, après avoir savamment gavé mes artères d’un plein de promesses et d’indispensable nicotine.

Dans l’étroit passage qui sépare les gradins de la fosse que je parcoure encore avec aisance, je rencontre un Fidèle qui assure que cet emplacement est le meilleur, validant son propos en exhibant les 6 tickets d’entrée qui ont consacré ses soirées de la semaine écoulée. Convaincu par cet argument infaillible, je me cheville à la barrière ; la tête dans les étoiles et le nez légèrement importuné par les remugles animaliers de quelques-uns de mes semblables ; les moins hygiéniquement scrupuleux !

La Terre promise cuitée au jus d’humain semble être le chemin de croix par lequel le gars de la narine doit braver l’océan qui le mènera jusqu’au firmament du French King.



On raconte que 70% des effets du Stade de France sont représentés au Zénith de Saint-Étienne. La scène qui se présente devant mes yeux et que je compare à mes quelques souvenirs de septembre 1998 me laisse incrédule. Le décor est certes stylé, mais il sera ridicule à Saint-Denis, même avec une surface majorée d’un tiers. Je n’y crois tout simplement pas ! On nous cache des choses parmi lesquelles – gageons – de splendides surprises.

Le phœnix est bien présent ; ses ailes flamboyantes chapeautant l’estrade gardée par quatre sentinelles vêtues d’acier ; et ses yeux écarlates embrasant une foule prête à faire renaître le mythe qui tarde à descendre.

A 20h30, Madame H. fait son apparition dans le gradin situé à un jet de poudre aux yeux de mon poste, sous les acclamations de la foule et les flashs de leur numérique. Elle se risque à serrer quelques mains et embrasser quelques joues immatures en digne ambassadrice de l’Unicef.



Dix minutes plus tard, la salle s’assombrit et les premières notes de l’introduction de « Ma gueule » retentissent comme un coup de tonnerre. Le rideau tombe, et l’IDOLE apparaît sous une pluie d’étincelles. Brusque silence ; la foule scande son nom, et il déclame, majestueux : « Quoi ma gueule ? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? »

Se déchaînent alors : « Je veux te graver dans ma vie », suivie d’une version endiablée de « Joue pas du rock n’roll » et d’un medley Rock mené tambour battant et réunissant : « Dans la rue » ; « Fils de personne » ; « Elle est terrible » et « Dégage ». On notera au passage la très regrettable suppression du cabrelien « Je m’arrête là » en espérant qu’il réapparaîtra sur la scène parisienne dans une quinzaine de jours.

Après 20 minutes de spectacle, c’est un véritable tsunami qui a déferlé à l’intérieur du Zénith. Du rock pur et sauvage rugit avec une énergie qui tétanise. Un peu trop cependant, s’il on en croit l’étonnante apathie du public Rhône-alpin.

L’artiste respire un moment avant de nous offrir une performance vocale sur « Diego » à se couper le souffle, et à laquelle succède une saumâtre petite pause marketing destinée à consacrer le dilettantisme de sa douce moitié. Après cette concession obligée aux exigences du Grand Public, le revoici qui nous ensorcèle sur une version magistrale de « Excuse-moi partenaire ». Un des moments les plus intenses du spectacle par lequel nous pouvons mesurer l’immensité du travail et du talent de Philippe Uminski qui apparaît encore dans un « J’ai oublié de vivre » adroitement revisité, et surtout sur une version surréaliste de « Que je t’aime ». Ce titre de 1969 réchauffé à toutes les sauces ne nous avait encore jamais servi une saveur aussi exquise. Le dernier couplet de « Que je t’aime » - mes chers congénères - il déterre carrément les morts. Et dire que j’avais pesté contre la présence au menu de ce plat surgelé :-) !!!



Sur une filiation identique, le Taulier dégaine sa très éculée « Gabrielle », interprétée en trois parties distinctes. Un véritable régal pour les papilles auditives. Voici la recette : Prenez deux premiers couplets acoustiques, version 1976 studio, entrecoupés d’un solo d’harmonica infernal de Greg Zlap, et faite revenir le final sur les cordes électrisées de Robin. Et ne dites pas que ça a un goût de déjà vu, vous ne seriez pas crédibles !

La première partie s’achève sur l’air de « Unchained Melody » où Johnny se doit de déployer toutes ses capacités vocales pour prendre difficilement le dessus sur cette merveilleuse diablesse d’Amy Keys.



L’intermède des zicos destiné à maintenir en éveil le public achève son postulat sur un triomphe défiant tous les pronostics.

L’Idole revient allumer un feu qui n’a pas eu le temps de cesser de crépiter, puis poursuit avec un « Requiem pour un fou » auquel j’aurais préféré des dizaines d’autres titres ; ceci dit en passant et sans prétention aucune.

Au moment où s’entrouvrent les portes du « Pénitencier », une passerelle descend du ciel pour former un passage entre l’inaccessible continent où se joue l’essentiel de cette liturgie consacré au Dieu Rock, et le récif auquel je me suis accroché deux heures plus tôt avec un cœur chargé d’espoirs bientôt matérialisés. Au deuxième couplet dû à la plume du père de Santiano, le Roi Taulier 1er est à un mètre de moi. Je peux presque le toucher. Je suis au paradis… Enfin !



Purée il a vieilli. Quel choc !!! Excusez ce truisme, mais après toutes ses années passées sous les projecteurs qui auréolent notre rockeur inoxydable, c’est la première fois que je me range auprès de ce constat.

Ses épaules sont déliquescentes, et l’expression de son regard semble sévèrement altérée par les abus de bistouri. A sa décharge, l’Idole ne paraît pas s’être longtemps éternisée chez ses maquilleuses. A n’en pas douter, après avoir tant et tant été épargné par la cruauté de Chronos, Johnny offre désormais incontestablement l’apparence d’un homme de son âge. Et l’énergie diluviale qui parvient encore à jaillir de ce quasi vieillard accroît la force de notre respect, de notre gratitude et de notre admiration.

Qu’en 2009, nous autres, vieux de la vieille, puissions encore jouir de cet élixir de jouvence, est effectivement miraculeux.

Merci Johnny pour ton incommensurable générosité !



Sur son radeau de fortune, l’Irremplaçable entame un intervalle de 20 minutes de rock n’roll en comité réduit. Il se défoule sur « La fille de l’été dernier », se rue sur « Blue suede shoes » avant de voir sa langue fourchée sur « La terre promise », et enfin, se déhancher comme un jeune homme sur « I got a woman », et me permettre de toucher du doigt la félicité !

Je note encore en passant que notre Héros est vêtu plutôt sobrement. Pantalon élégant à la base légèrement évasée, et chemise noire presque trop économe. Quant aux zicos, ils sont carrément fagotés. Gageons que les costumes seront plus classieux lorsqu’ils défileront en direct devant le pays tout entier à l’occasion de la retransmission du 30 mai sur TF1. Sans quoi, il ne sera certainement pas injurieux d’invoquer la faute de goût.

Avant de quitter pour mon plus grand dam l’îlot sur lequel j’ai choisi de faire naufrage, Johnny rend un hommage émouvant à son ami Michel Berger, et entame son sempiternel « Quelque chose de Tennessee ». Une fois de plus, nous pouvons saluer le génie inventif de P.Uminski qui a accompli l’exploit de me faire vibrer sur un titre que d’ordinaire je ne manque jamais de zapper tant mes oreilles en sont gavées tel le gosier d’une oie du Périgord.



De retour sur la scène principale, le Roi Johnny entame sur les chapeaux de roue son indétrônable medley Rythm n’blues avec « Les coups » auquel succèdent « Noir c’est noir » ; « Je suis seul » et « aussi dur que du bois » à la limite de se rouler sur les planches aussi solide que de l’ébène ; et ferme la parenthèse avec une version de « Jusqu’à minuit » exceptionnellement rythmée. On ne s’en lasse pas puisqu’il de son hymne personnel.



Les premières notes de « Derrière l’amour » nous apprennent avec regret que Hendricks a rejoint Cabrel dans la trappe. Nous sommes ainsi projetés dans la dernière demi-heure du spectacle. Johnny est toujours parfaitement en voix. Il est nettement moins statique qu’au début.

Purée il a du ressort l’ancêtre ! Il est de loin le plus sémillant parmi les milliers de personnes présentes. Un phœnix ! Une légende ! Oui à n’en pas douter ! S’il est encore là après un demi-siècle, c’est précisément car il aime plus que tout être là… devant nous. Devant ce déluge d’énergie virile, on se plaît à espérer que ça ne finira jamais.



Suivent un « Le bon temps du Rock n’roll » sobre, agrémenté d’une l’introduction d’origine contrôlée, et une non moins formaliste « Musique que j’aime » dont je ne retiendrai que l’excellente qualité du clip vidéo la jalonnant sur les quatre écrans robotisés de l’arrière-scène.

Avant le premier rappel, l’Idole nous envoie encore « L’envie » et disparaît momentanément ; le temps de retourner sa chemise.



« Ça ne finira jamais », nettement plus puissante que sur le CD studio est clôturé par quelques effets pyrotechniques du meilleur goût, ainsi que par une averse de cotillons festifs. Ce n’est pas encore terminé. Sans transition – ce qui m’étonne tout de même – Maxime Garoute frappe les premiers roulements du titre phare de Gilbert Bécaud, et la tête déifiée de Johnny apparaît en noir et blanc sur les écrans. Séquence émotion !!! Final signifiant !!!

« Et maintenant » qu’allons-nous faire ? Nous ruer vers la sortie car il fait soif !

Une seule buvette de 4.5 m2 pour 7'000 personnes. C’est bien au-delà de la limite du foutage de gueule. Mais Johnny vaut bien une caisse qu’on ne se foutra pas…. Cette fois-ci tout au moins !





P.S : J’étais extrêmement déçu en découvrant le contenu de la set list il y a quelques jours. Je ne le suis plus. Johnny nous a offert un show phénoménal avec des orchestrations de rock n’roll exceptionnellement pures et dures ; somme toute que très frugalement pollué par les inévitables concessions à la masse des infidèles. Twisted Evil

Il a 66 ans tantôt, et il s’est déchaîné pendant presque 3 heures. C’est un exploit admirable ; prodigieux ; devant lequel je pose un genou à terre en témoignage de ma déférence.

Merci l’Idole et à bientôt

Ca fait du bien de te lire! ça change de la vision de certains...merci a toi!
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Message  dpcharle Lun 18 Mai - 10:31

Re: GROSSE DECEPTION!

Mon 16 mai 2009 au Zénith de Saint-Étienne Icon_post_target Phil Aujourd'hui à 9:51

Il faudrait utiliser l'option citer à bon escient.

Cette option citer (quote dans les icones) sert à répéter un mot, une phrase ou un paragraphe auquel la réponse s'attache et non pas à répéter le post complet.


Wink Wink Wink
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Message  dpcharle Lun 18 Mai - 10:40

en toutes amitiés Jonathan Wink
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Message  Guillaume Lun 18 Mai - 11:21

Superbe récit.
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Message  cb1000r Jeu 21 Mai - 11:58

tres joli recit et surtout tres emouvent ,j'ai hatte d'etres au sdf le 29 pour vivre ce joli reci. merci a toi
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Message  jojo_75 Ven 22 Mai - 15:27

Merci pour ton récit.J'ai assisté à ce concert ainsi que celui de la veille et pour ma part j'ai été un assez déçu par les arrangements d'Uminski.Globalement il a alourdi ce que Cassar avait si bien allégé pour le Flashback tour et le jeunot remplaceant Réjean Lachance est certe talentueux et fougueux mais j'ai trouvé qu'il manquait un peu de subtilité dans ses solo. Certe ce n'était pas mauvais mais j'ai trouvé ça un peu moins bien sauf à deux exceptions : Gabrielle que d'habitude je n'aime pas trop est là carrément époustouflante et la version de Tennessee est très bien réarrangée. Sinon, entre les choristes et la section de cuivres, Uminski s'est un peu perdu en les faisant intervenir à des multiples reprises là où cela n'était pas justifié ou lorsque cela n'apportait rien sauf à brouiller l'écoute. Par exemple sur "Derrière l'Amour", l'intro avait un coté soul assez réussi mais par la suite le morceau s'est enfoncé au milieu de tous ces musiciens alors que la ligne mélodique chantée par Johnny sur une section rythmique se suffisait à elle-même et j'ai eu l'impression d'assister au traitement du "The Long And Winding Road" par Phil Spector. Même réflexion pour Diego, après une intro superbe le groupe derrière en fait trop par moments. Seule "Unchained Melody" dans un traitement digne de Lara Fabian m'a paru pour le coup vraiment pas bonne, preuve que ce n'est pas parce que l'on chante juste et fort que le résultat est réussi, tout Hallyday que l'on soit, pour le reste Johnny a bien assuré. Il est vrai qu'il s'est un peu planté lors de "La Terre Promise" le samedi soir mais ça ça fait partie du spectacle et pour le reste il m'a paru vocalement en forme.Quant à la question de la set list en elle-même c'est sûr qu'il n'a fait que du grand public et qu'un bijou moins connu de la veine de "Rivière" ou "Voyage" manquait un peu. Je me suis fait la réflexion d'ailleurs que si on retirait les trois titres du dernier album et à l'exception du quand même plus très récent "Allumer le feu", tous les titres joués ont plus de 20 ans (1986 et avant).
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Message  jojo_75 Ven 22 Mai - 16:13

Edit : j'ai oublié Diego qui date de 91 seulement.
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