Premier contact avec Johnny ?

Bonsoir,

Je pense que ce sujet a déjà dû être traité mais je me permets de l'aborder . Question simple: comment avez-vous découvert Johnny?

Me concernant c'est la diffusion tv de Bercy 87 qui m'a fait basculer à l'âge de 13 ans. Un choc musical, visuel et vocal. Ce jour-là, j'ai non seulement découvert Johnny mais j'ai aussi (surtout?) basculé du Top 50 au rock. Tout ce que j'aime et ce que je suis résulte de ce concert ! Rien que pour ça, Johnny aura mon respect à vie... Et je persiste à penser que ce Bercy 87 est le meilleur show de sa carrière: le tandem Nono/Ripoll aux guitares, Johnny à son apogée physique et vocale.

Et vous?

Mon premier contact c'est (dans mes tous premiers souvenirs d'enfance) la diffusion du Parc des Princes 93 à la télé, que j'ai regardé avec mes parents, et ma mère me disant : "Tiens regarde, c'est le fils de Johnny lui"
Ensuite c'est des souvenirs de ma mère écoutant la petite version 1CD de ce même concert. Puis ensuite le vrai premier coup de cœur c'est à la sortie de Lorada, que j'écoutais en boucle dans ma chambre sur mon poste CD. C'est aujourd'hui toujours mon album ou du moins un de mes albums préféré. Après j'ai piqué tous les autres CD de Johnny que mes parents avaient (et je leur ai jamais rendu )

Pour ma part , l'élément déclencheur a été une émission spéciale chez Guy Lux à la TV , lors de ses 30 ans en Juin 1973 , j'avais 11 ans .

Auparavant je l'écoutais distraitement car mes frères plus âgés avaient quelques vieux disques des années 60 , mais je n'étais pas vraiment emballé., ni convaincu .

En fait en ce mois de Juin 73 , j'ai vu un chanteur qui contrastait complètement avec les autres ainsi le voir transpirer comme personne , mouillant sa chemise m'impressionnait, d'autant que mon frère ainé le valorisait en expliquant son succès depuis 13 ans .

Donc j'y ai adhéré puis ai découvert la musique anglo-saxonne dans la foulée.

Rien à voir avec la variété de l'époque.

C'en était fini avec les Sheila et Ringo ,Stone et Charden , Patrick Juvet et toutes ces bêtises que l'on nous poussait a aimer à cette époque.

Les deux seuls que je continue à aimer de cette époque en dehors de lui sont Claude François et Mike Brant ( superbe voix).

Même dans les presses des jeunes comme SLC , Johnny tenait une place à part .

Je n'ai pas aimé tout ce qu'il a fait loin de là , j'ai même souvent été critique pour rester objectif.

J'aime d'autres formes musicales mais Johnny restera toujours mon artiste préféré.

Phiphi a écrit:Pour ma part  , l'élément déclencheur a été une émission spéciale chez Guy Lux à la TV , lors de ses 30 ans en Juin 1973 , j'avais 11 ans .

Auparavant je l'écoutais distraitement car mes frères plus âgés avaient quelques vieux disques des années 60 , mais je n'étais pas vraiment emballé., ni convaincu .

En fait en ce mois de Juin 73 , j'ai vu un chanteur qui contrastait complètement avec les autres ainsi le voir transpirer comme personne , mouillant sa chemise m'impressionnait,  d'autant que mon frère ainé le valorisait en expliquant son succès depuis 13 ans .

Donc j'y ai adhéré puis ai découvert la musique anglo-saxonne dans la foulée.

Rien à voir avec la variété de l'époque.

C'en était fini avec les Sheila et Ringo ,Stone et Charden , Patrick Juvet et toutes ces bêtises que l'on nous poussait a aimer à cette époque.

Les deux seuls que je continue à aimer de cette époque en dehors de lui sont Claude François et Mike Brant ( superbe voix).

Même dans les presses des jeunes comme SLC ,  Johnny tenait une place à part .

Je n'ai pas aimé tout ce qu'il a fait loin de là , j'ai même souvent été critique pour rester objectif.

J'aime d'autres formes musicales mais Johnny restera toujours mon artiste préféré.

Le témoignage est joli. Dommage que tu y traites Sheila/Ringo, Stone/Charden et Juvet de bêtises. Indéniablement Johnny se distinguait des autres, et c'est pour cela qu'on l'a tant aimé. Mais pourquoi "cracher" (une fois de plus) sur s'autres artistes?
Juvet est un excellent mélodiste, et un honorable pianiste. Il a composé pratiquement tous ses titres, et ce n'est pas un hasard si certains ont été joués dans tous les pays y compris les USA. Côté voix, on aime ou pas, mais il savait chanter.
Sheila/Ringo Stone/Charden, oui ce n'était pas du rock, et donc? Ils chantaient des mélodies et des paroles rassurantes qui mettaient un peu de couleurs et de joies dans la plupart des foyers qui n'avaient pas grand chose comme plaisir. Au passage Johnny n'a jamais connu les hits parades américains ou un hit international comme Spacer, mais peu importe!

Mon premier contact avec Johnny est amusant.
J'étais au collège en 73, et un groupe local a donné un concert, pour ma plus grande joie. Loin de tout dans ma France périphérique, je découvrais à 13 ans la joie d'un concert. Au final, ils ont joué la Musique que j'aime. Et là, d'un bond, le jeune curé qui assurait les heures de religion au collège, s'est levé et a rejoint le groupe en chantant à tue-tête. La chanson avait mis tout le public en transe!
J'ai entendu ensuite le titre à la radio, et j'ai accroché, sans véritablement mettre encore un visage sur le chanteur. Par contre, j'entends peu après (74) Prends ma vie chez une copine. Le final rageux de Johnny me subjugue. Je regarde la pochette du 45 tours et je découvre le visage de Johnny, en plein effort, qui "donne" ses tripes sur scène. J'étais définitivement tombé dans la marmite ^^

Comme j'ai dû le dire déjà dans un autre post ressemblant à celui-ci, j'ai toujours dit que j'avais commencé à écouter Johnny dans le ventre de ma mère, mon père était un très grand fan même si par la suite je l'ai largement dépassé, ne serait ce qu'en achat de vinyl, Cd etc... puis par la suite c'est moi qui lui achetait les derniers CD de Johnny.
J'ai quelques souvenirs de mon enfance où j'étais assis au pied de la grande chaîne hi-fi avec le casque de mon père trop grand pour moi, et j'écoutais les 33t et 45t en boucle, que j'ai récupéré ensuite quand mon père est décédé

"Le témoignage est joli. Dommage que tu y traites Sheila/Ringo, Stone/Charden et Juvet de bêtises. Indéniablement Johnny se distinguait des autres, et c'est pour cela qu'on l'a tant aimé. Mais pourquoi "cracher" (une fois de plus) sur s'autres artistes?
Juvet est un excellent mélodiste, et un honorable pianiste. Il a composé pratiquement tous ses titres, et ce n'est pas un hasard si certains ont été joués dans tous les pays y compris les USA. Côté voix, on aime ou pas, mais il savait chanter.
Sheila/Ringo Stone/Charden, oui ce n'était pas du rock, et donc? Ils chantaient des mélodies et des paroles rassurantes qui mettaient un peu de couleurs et de joies dans la plupart des foyers qui n'avaient pas grand chose comme plaisir. Au passage Johnny n'a jamais connu les hits parades américains ou un hit international comme Spacer, mais peu importe!"

La réponse est intéressante .

J'ai aujourd'hui 57 ans , j'ai vécu ce bourrage de crâne à travers les presses de l'époque et les hit parade lors de mon adolescence.

J'ai aimé ces Sheila et Ringo , Stone et Charden , C Jérôme , Frédéric François et autres dont on nous bassinait à cette époque , j'ai même acheté les disques et collectionné les revues et posters au grand désespoir de mes parents , je faisais même partie du club de Sheila , c'était en 75 , j'avais presque 14 ans .

Quelles bêtises de ma part plus de quarante ans après , en y repensant.

Mais franchement , que reste t-il en 2019 de tous ces pseudos-idoles ? , mis à part peut être la fameuse tournée des Ages tendres , le seul moyen pour eux de survivre "artistiquement" et faisant remémorer leur jeunesse de l'époque des gens de ma génération ou celle d'avant ( je respecte) mais loin de moi.

Perso , jamais sans moi, même gratuit , il ne me font pas rêver d'autant que je ne regarde jamais en arrière sauf pour écouter les groupes des années 60-70-80 , ceux qui ont marqués la musique et qui restent encore.

Bien sûr que je m'éclate quand j'entends " I love America " de Patrick Juvet , la chanson a bien évolué dans le temps ou d'autres de son répertoire lors de l'arrivée du disco..

Heureusement et c'est mon sentiment que Johnny ne soit jamais devenu un vedette internationale mais soit connue des plus grands musiciens et chanteurs d'Europe et Anglo-Saxons , pour moi c'est le plus important .

Mais à l'époque dans les années 70 , on nous faisait avaler n'importe quoi.

Je ne veux même pas parler du "Podium" le journal mensuel de Claude Franois qui écartait volontairement Johnny car il l'épiait et ne l'aimait pas .

Comme j'aimais aussi CF , j'achetais son fichu journal , mais alors avec le recul , quelles calamités et le culte de sa personnalité mises en valeur !! , Il 'y avait que CF qui comptait , aucune place pour Johnny tant il le jalousait et cela me dérangeait en revanche les "artistes" qui ne lui faisaient pas de l'ombre étaient présents dans son journal.

J'aime toujours ses chansons , le personnage de CF était énigmatique et charismatique .

Il aura fallu attendre l'après CF avec d'autres actionnaires pour que Johnny soit remis en page dans son journal , mis ce n'est plus mon propos car je n'achetais plus ce genre de presse depuis des lustres.





Tour a été bouleversé lors de l'arrivée du disco début 80 , tous ces chanteurs de cette période là ont été évincés ( je ne parle pas uniquement de Sheila ou Juvet ) , ok pour une courte période mais on voit maintenant ce qu'il en subsiste §

1963 à Roubaix face au Grand Hotel

Le clip "Je t'attends" au Top 50 et les succès suivants issus de l'album "Gang" ("Je te promets", "Laura")

j'ai attends le Compact Disc laser album "Gang" 120 francs au Cora de Garges-les-Gonesse (95) puis en février ou mars 1988, le CD "Johnny à Bercy" après avoir vu supertard dans la nuit la première diffusion du sensass' spectacle "Johnny se donne à Bercy" sur TF1.

prem's concert JH : 30 mars 1996, "Lorada Tour", Rueil-Malmaison (à l'époque des horribles Bercy 1990 et 1992 hard rock variété FM, j'étais en plein "rock alternatif" français : Négresses Vertes, Mano Negra, Satellites, Chihuahua, etc.). Je suis revenu à JH via le reportage de Claude Ventura diffusé sur Arte à l'hiver 1995 sur le "Rough Town" Tour.

et j'avais bien aimé sur TF1 le parc 1993 (contrairement aux vidéos Bercy 1990 & 1992, musicalement et vocalement atroces).

GUIBERT FRANCOIS a écrit:

prem's concert JH : 30 mars 1996, "Lorada Tour", Rueil-Malmaison (à l'époque des horribles Bercy 1990 et 1992 hard rock variété FM, j'étais en plein "rock alternatif" français : Négresses Vertes, Mano Negra, Satellites, Chihuahua, etc.). Je suis revenu à JH via le reportage de Claude Ventura diffusé sur Arte à l'hiver 1995 sur le "Rough Town" Tour.

et j'avais bien aimé sur TF1 le parc 1993 (contrairement aux vidéos Bercy 1990 & 1992, musicalement et vocalement atroces).

Point de vue intéressant sur les Bercy 90/92 qui mérite d'être débattu! Le son de ces Bercy est assez proche du Bercy 87 que tu sembles apprécier non? Mais c'est vrai qu'on n'y retrouve pas la même finesse.

en effet, il y a une bonne partie (mais pas totalement, ce qui peut faire aussi déjà une grosse différence musicale) des musiciens du Bercy 1987 sur le Bercy 1990 (par contre, à Bercy 1992, Hugo Ripoll est changé par le super hardos au son horrible Thibault Abrial, qui pourtant jouera beaucoup plus fin neuf mois plus tard, "à la U2", même si je n'aime pas U2 mais au moins c'est plus du hard rock, au Parc 1993).

et pourtant, le Bercy 1987 n'a rien à voir à tous les niveaux avec Bercy 1990 et 1992. Déjà, le son de batterie tout pourri de Bercy 1990 (on dirait une boîte à rythmes) alors que c'est le même batteur, Yves Sanna.

Les gros synthés bien en avant sur le Bercy 1990, alors que Bruno Fontaine et un autre clavier jouent avec un son très bien sur le Bercy 1990.

Le son de basse riquiqui craignos sur le bercy 1990 alors que Bernard Paganotti a un son de basse super chaud et solide et sur le Bercy 1987.

La mise en scène d'une froideur repoussante sur le Bercy 1990 alors que celle du Bercy 1987 est drôlement bien, très fine, due total' à Michel Berger.

Il suffit de comparer les morceaux joués à Bercy 1987 et Bercy 1990, les mêmes morceaux (ceux de "Gang" et "Rock Roll Attitude") pour constater la pauvreté artistique du Bercy 1990 face à la richesse des arrangements et des interprétations du Bercy 1987.

La voix de JH sur Bercy 1990 devient moins percutante par rapport au Bercy 1987.

La voix de JH se fait superhurlante vitaminée insupportable, façon Palais des Sports 1971 (live inécoutable pour cette raison-là, notamment), sur le Bercy 1992. En plus d'arrangements vraiment atroces, gonflés à l'hélium de partout (dans les guitars délibérément Bryan Adams, Bon Jovi, hard FM sans saveur et sans finesse, les gros synthés, des morceaux un peu pourris façon "Tien An Men", "True to You", la version ratée de "Que je t'aime" surtout dans son intro, etc.)

heureusement qu'ils ont arrêté le trip hard rock à partir du parc 1993.

le Bercy 1987, il y a une magie que Bercy 1990 et 1992 n'ont absolument pas.

d'ailleurs Françoise Hardy a dit sur France Info le 6 décembre 2017 que "JH à Bercy 1987" est le plus beau spectacle qu'elle ait vu dans sa vie (de tous les concerts de tous les artistes qu'elle a vus). "c'est ce que j'ai vu de mieux"

Bercy 1987, c'est le seul spectacle JH que je regrette de ne pas avoir vu en vrai (pour cause de trop jeune à l'époque)

les autres spectacles, 1960/1994, je m'en fiche de les avoir ratés, c'est pas important.

A partir de 1996 (à part "Las Vegas"), j'ai vu tous les spectacles parisiens (évidemment pas toutes toutes les dates de chaque série de concert à Paris mais au moins une fois par spectacle, et souvent plein de fois à Paris par tournée).

GUIBERT FRANCOIS a écrit:
Les gros synthés bien en avant sur le Bercy 1990, alors que Bruno Fontaine et un autre clavier jouent avec un son très bien sur le Bercy 1990.

lire :
Les gros synthés bien en avant sur le Bercy 1990, alors que Bruno Fontaine et un autre clavier (Bertrand Lajudie) jouent avec un son très bien sur le Bercy 1987.

Moi aussi trop jeune pour Bercy 87, quel regret....

Je suis d'accord avec les derniers intervenants et le protagoniste du sujet .

Bercy 87 est hors norme , indémodable supérieur à mon avis aux autres de cette salle ( celui de 90 exceptionnel également).

Peut-être car il s'agissait d'un renouveau pour Johnny sur le plan scénique , vocalement il était au top avec des nouveautés de Berger et Goldman .

" L'envie " avec cette superbe cascade et le retour  de " Que je t'aime"  après avoir été écartée pendant des années .

Une choriste hors pair sur " J'oublierai ton nom"
Et puis c'était la première fois qu'il se produisait dans cette nouvelle salle .

Noel 62 Le Pere Noel m'a apporté le 45T "Retiens la nuit" la pochette avec Catherine Deneuve.
au niveau concert PDS 1967
Et première rencontre répétition PDS 1976

Réponse courte pour Phiphi

Oui tu as raison sur un point. La grande majorité des chanteurs de l'époque n'intéresse plus grand monde aujourd'hui. Mais (je me permets lol), est-ce important? Ils nous ont donné de la joie à une certaine époque, n'est-ce pas le plus important?
Il faut bien admettre, si on veut bien être un tout petit peu honnête, que le temps finit par tout emporter. Pour ne rester que dans la chanson moderne, que représente aujourd'hui Elvis pour la jeunesse? Que représentent Charles Trénet ou Tino Rossi? Même Michael Jackson semble déjà si loin...
Au final, certains laisseront un nom un peu plus lumineux que d'autres. Mais tous seront recouverts de poussière. Mais (une fois de plus lol) est-ce important?

en 1961/62 pour un gamin de 14 ans avec un petit transistor , difficile d'échapper aux hits parade de l'époque et le "pénitencier" ,"si j'étais un charpentier" chacun choisissait son camp , Brel , A.Barrière etc ...
nos jeunes cerveaux étaient formatés , d'autres disaient "endommagés" mais néanmoins contents d'être ......les petites victimes
d'alors
ensuite quelques petits galas dans l'ouest ,......puis plus rien job over seas

Phiphi a écrit:
(...) Bercy 87 est hors norme , indémodable supérieur à mon avis aux autres de cette salle ( celui de 90 exceptionnel également).

Peut-être car il s'agissait d'un renouveau pour Johnny sur le plan scénique , vocalement il était au top avec des nouveautés de Berger et Goldman (...)

Pourtant ce Bercy 87 avait dû en décevoir plus d'un, avec un Johnny totalement différent que les années précédentes après un pavillon de paris 79, un palais des sports 82 et un Zénith 84. Une salle plus grande. Un Johnny au répertoire et au look moins Rock, y compris pour la mise en scène bien plus sobre par rapport à ce qu'il nous avait habité par le passé.

Mais je suis d'accord aussi, avec le recul ce Bercy 87 est une bombe. Très classe. Et vocalement c'est une tuerie.

Je vais la faire courte car je suis le premier à ne pas lire jusqu'au bout les textes de plusieurs dizaines de lignes. A tort, sans doute.

J'avais 11 ans, j'étais dans le canapé et mon père est rentré tard du travail. Nous avions par respect de l'attendre pour passer à table. Aussitôt rentré à la maison, il demande à mon frère et à moi de déplacer la télé et le magnétoscope du salon à la cuisine. Nous ne posons aucune question. On ne comprend pas et ma mère non plus. Après avoir pris une douche (plutôt rapide :° ) il demande à ma maman de servir les assiettes à table. Pendant ce temps il introduit une cassette dans le magnéto et il éteint carrément la lumière
On se demande ce qu'il se passe....on mange dans l'obscurité. Je n'ai pas souvenir du plat mais j'espère que ce n'était pas de la soupe Et là...on découvrent le Palais des Sports 82. Énorme claque. Nous n'avions pas beaucoup d'infos de presse à l'époque et pas d''internet. Je me souviens être allé au lit très tard et avec mon frère on dormais dans la même chambre et on chantait encore sous nos couvertures avant de s'endormir. Le lendemain, sur le chemin de l'école c'était le sujet de discussions ainsi qu'au retour. Je vous passe les mois qui ont suivi. Achats de magazines, les badges sur la veste en Jean, les cassettes dans le baladeur en boucle...
Et un autre soir soir mon Père nous fait la surprise de poser sur la table de cuisine quatre billets pour le Zénith 84

Et là, on pourrais en parler des heures

Merci Papa. Merci Johnny. Je ne vous oublierais jamais...jamais

Très beau témoignage Toff.

Comme quoi il faut lire les textes de plusieurs lignes

1980, j'avais 12 ans quand j'ai découvert le boss. Un copain plus grand que moi avait déjà des billets avec son père pour aller le voir. C'était en tournée sous chapiteau à Dole (39). Pour faire comme lui, j'ai insisté auprès de mon père pour aller voir Johnny avec lui. C'était "pour faire bien" car je n'avais jamais vraiment fait attention à cet artiste à ce moment là, lui préférant Michel Sardou.
Le lendemain de ce concert "l'homme aux yeux de lasers", j'étais conquis. A la première heure, j'achetais l'album "Pavillon de Paris" que j'ai dû user, tellement il passait en boucle sous le saphir de mon tourne disque. Depuis, Johnny est ma bande son. J'ai vu tous ses spectacles, à Paris ou en tournée, à part celui de Vegas et le Zénith 84.
La légende est toujours là car immortelle mais l'homme me manque tellement. C'est si dur de ne plus pouvoir attendre un nouvel album ou un nouveau spectacle.

Toff a écrit:Je vais la faire courte car je suis le premier à ne pas lire jusqu'au bout les textes de plusieurs dizaines de lignes. A tort, sans doute.  

J'avais 11 ans, j'étais dans le canapé et mon père est rentré tard du travail. Nous avions par respect de l'attendre pour passer à table. Aussitôt rentré à la maison, il demande à mon frère et à moi de déplacer la télé et le magnétoscope du salon à la cuisine. Nous ne posons aucune question. On ne comprend pas et ma mère non plus. Après avoir pris une douche (plutôt rapide :° ) il demande à ma maman de servir les assiettes à table. Pendant ce temps il introduit une cassette dans le magnéto et il éteint carrément la lumière  
On se demande ce qu'il se passe....on mange dans l'obscurité. Je n'ai pas souvenir du plat mais j'espère que ce n'était pas de la soupe    Et là...on découvrent le Palais des Sports 82. Énorme claque. Nous n'avions pas beaucoup d'infos de presse à l'époque et pas d''internet. Je me souviens être allé au lit très tard et avec mon frère on dormais dans la même chambre et on chantait encore sous nos couvertures avant de s'endormir. Le lendemain, sur le chemin de l'école c'était le sujet de discussions ainsi qu'au retour. Je vous passe les mois qui ont suivi. Achats de magazines, les badges sur la veste en Jean, les cassettes dans le baladeur en boucle...
Et un autre soir soir mon Père nous fait la surprise de poser sur la table de cuisine quatre billets pour le Zénith 84      

Et là, on pourrais en parler des heures    

Merci Papa. Merci Johnny. Je ne vous oublierais jamais...jamais    

Oui, moi aussi, j'aime beaucoup ce récit. Le début de nos histoires avec le boss sont un peu semblables. Merci à nos papas.

... et à nos tontons !
Moi ce n'était pas mon père mais deux de mes oncles qui étaient fans. Je n'ai pas une excellente mémoire mais j'evaluerais mon "éveil" à Johnny à la fin des 80's, au contact de ces deux oncles qui écoutaient et en parlaient en boucle ; je devais avoir à peu près 8 ans et j'ai vu mon 1er concert à l'âge de 10, le PDS 82, avec un des deux tontons (avec qui j'ai fait tous les concerts parisiens qui ont suivi), un spectacle hallucinant pour une première...
Et le 1er album que j'ai écouté en boucle, et donc mon préféré forcément : Solitude à deux... et bien sûr le vinyle du PDS 82 a rapidement pris le relais ! Que de bons souvenirs...
Ah j'oubliais, il me semble me souvenir qu'avant LA découverte de Johnny... j'etais "fan" de Frédéric François ! Allez comprendre... lol