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JOHNNY HALLYDAY LIVE AT MONTREUX 1988

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JOHNNY HALLYDAY LIVE AT MONTREUX 1988 Empty JOHNNY HALLYDAY LIVE AT MONTREUX 1988

Message  Phil Lun 9 Avr 2018 - 17:27

A l'occasion de la réédition du CD et DVD  et du double vinyle Live at Montreux 1988 un concours sera organisé avec à gagner des coffrets digipack CD-DVD et des doubles vinyles

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Préface de Gilles Verlant
(Mars 2008)

JOHNNY HALLYDAY
LIVE AT MONTREUX 1988

On ne se lance pas dans la présentation d’un tel document sans un minimum de précautions, un petit résumé des épisodes précédents… D’autant que l’heure est grave : l’Idole n’a-t-elle pas annoncé qu’elle entamerait en mai 2009, sous la bannière “M’arrêter là”, une ultime tournée, qui durera un an, jusqu’en 2010 donc, c’est-à-dire 50 ans exactement après ses débuts ?

Mais au lieu de nous lamenter, remontons plutôt au 6 juillet 1988, lorsque Johnny prit d’assaut la scène du Casino de Montreux avec une version déchaînée de Rock’n’Roll Attitude… Un concert quasi intimiste (taille de la salle oblige) dans la lignée de son spectacle au Palais Omnisports de Paris-Bercy, quelques mois plus tôt. On se souvient que du 15 septembre au 4 octobre 1987, dans une mise en scène préparée par Michel Berger, Johnny s’était “donné” à Bercy : un spectacle en noir et blanc, nettement plus humain que le show dantesque du Zénith de Paris, à la charnière 1984-85, avec le fameux poing géant et ganté de cuir, imaginé par Hilton McConnico, qui déposait la star sur scène dans une débauche de lumières hallucinante pour l’époque…

C’est là qu’il faut faire une pause et replonger dans la chronologie des événements. On a coutume de dire qu’on doit la renaissance de Johnny à Michel Berger et à l’album “Rock’n’Roll Attitude” paru en juin 1985, qu’il avait entièrement écrit, avec à la clé l’énorme tube Quelque chose de Tennessee. Personnellement, je penche plutôt pour la date du 10 mars 1984, lorsque fut diffusée dans le cadre des Enfants du Rock l’émission spéciale Johnny à Nashville réalisée par Don Kent et produite / présentée par Antoine de Caunes. On y voyait Johnny revenir à ses racines, au pays où est né le rock’n’roll ; on y voyait Johnny chanter avec Carl Perkins, Tony Joe White, Emmylou Harris, les Stray Cats… Fin octobre de la même année, au Zénith de Paris récemment inauguré, Johnny s’était lancé dans une aventure démente : des concerts programmés trois mois durant, jusqu’au 2 février 1985. Une production mégalo, à sa démesure ; les décors à eux seuls avaient coûté 30 millions de francs (4,6 millions d’euros). L’hiver 1985 était particulièrement rigoureux ; la salle n’était pas pleine tous les soirs. Mais Johnny se donnait à fond, comme toujours : trop, sans doute – le 8 janvier, il s’écroule sur scène et termine à l’hosto, aux urgences ! Pas terrible, pour le jeune père qu’il était à nouveau, depuis la naissance de Laura, âgée à l’époque de 18 mois à peine… La stratégie de la reconquête dont parlent Jean-François Brieu et Éric Didi dans leur livre Johnny en concert passe par une remise à plat de sa carrière. Nathalie Baye, sa compagne, avec qui il joue dans Détective de Jean-Luc Godard (présenté au Festival de Cannes en mai 1985, Johnny jouait le rôle de Jim Fox Warner, ce qui ne manque pas de sel…), y est pour beaucoup. Ainsi, bien sûr, que l’album que lui écrit et produit Michel Berger, qui fait oublier certains disques erratiques du début de la décennie. Ce disque, qui paraît en juin 1985, est un pur triomphe ; il réconcilie l’Idole avec des fans qui s’étaient éloignés ; mais c’est surtout le sang neuf d’une nouvelle génération qui le découvre et relance sa carrière. Le phénomène se répète dix-huit mois plus tard, à la parution de “Gang”, un album concocté cette fois par Jean-Jacques Goldman : dix titres, dix classiques, dont les hits Je t’attends, J’oublierai ton nom, Je te promets et Laura. Quatre titres dont on retrouve des versions live sur ce “Montreux 1988”, avec une mention spéciale à la choriste américaine Shandi Sinnamon, qui remplace avantageusement l’Anglaise Carmel sur J’oublierai ton nom, ainsi qu’aux fans helvètes, qui chantent magnifiquement Je te promets !

La première de Johnny à Bercy a lieu le 15 septembre 1987. C’est l’événement de la rentrée. Dans Le Monde, Claude Fléouter est enthousiaste : Pour sa nouvelle célébration chantée, Johnny a fait appel à Jacques Rouveyrollis pour le traitement des lumières et à Michel Berger pour la mise en scène. Et ensemble ils ont, de manière exemplaire, réussi la combinaison du raffinement esthétique, de la technique habile et intelligente et de la dimension grand public. La vaste salle de l’Est parisien est archi-comble ; au total, ce sont plus de 215.000 personnes qui l’applaudissent à Bercy jusqu’au 4 octobre. Johnny part ensuite en tournée : en janvier-février d’abord, puis en juillet.

Entre-temps, un album live a bien sûr été tiré de cette série de concerts à Bercy, également réalisé par Berger ; le programme favorise nettement les deux derniers albums par rapport au prodigieux catalogue de tubes à la disposition de l’artiste, qui se contente d’injecter quelques chansons d’avant Berger-Goldman. Ce sont celles qu’on retrouve ici : Mon p’tit loup, Que je t’aime (qui venait de sortir en single et redevenait tube de l’été une dizaine d’années après sa première parution !), Le Feu, Gabrielle et La Musique que j’aime. En tournée, dans la foulée de Bercy, Johnny se permet des variantes. Comme ce Whole Lotta Shakin’ Going On de Jerry Lee Lewis, en version brute de décoffrage, qu’il glisse entre Je te promets et Le Feu et qui met en joie ses complices fidèles (dont Norbert “Nono” Krief à la guitare et Érick Bamy aux chœurs), ainsi que le public de Montreux, une ville où, dit-il, il n’avait plus chanté depuis 1964, soit 24 ans plus tôt !

Mais Johnny n’oublie pas pour autant le challenge lancé par Michel Berger : retrouver la simplicité et l’émotion ; c’est flagrant à l’écoute de Quelque chose de Tennessee, la chanson avec laquelle, cette année-là, il concluait ses shows. Un titre tendre, atypique, certes merveilleux – mais carrément inattendu en tout cas à cet endroit-là du spectacle ! Au lieu de terminer sur un feu d’artifice de fureur et de décibels, Johnny avait relevé le défi. Et c’est ainsi qu’il prenait congé de son public, avec une grâce qui n’appartient qu’à lui…

Gilles Verlant
(Mars 2008)

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Message  djeef35 Lun 9 Avr 2018 - 20:14

Vivement ce nouveau concours !

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