Hommage Johnny aux USA aux grammy awards

PHIL25 a écrit:Il est vrai que la disparition de Johnny a suscité des réactions dans le monde entier. Même si le sujet n'a pas été abordé sur ce forum, celui-ci a été traité par les médias de manière incroyable. A cet occasion j'ai appris que Johnny avait été classé dans les charts américains en 1962 : Shake the hand of a fool - march 1962 - peak #110 on Cashbox and #132 on Record World;  Be-bop-a-lula - may 1962 - peak #118 on Record World. De même le titre douce violence ainsi que pour moi ma vie va commencer ont été classés au Japon. Noir c'est noir numéro trois en argentine....... Bref Johnny a eu quelques succès à l'internationale même si on sait qu'il aurait pu faire beaucoup mieux.......

Sujet déjà abordé ici, le manque de reconnaissance internationale, pour moi LE point noir de la carrière phénoménale de Johnny. Il avait la voix, le charisme, le respect de la part du métier pour l'aider à cette reconnaissance. Le manque de volonté et la facilité de se cantonner à la francophonie (en particulier pendant les années Camus): je ne vois que ça. Vraiment dommage.

jojo_75 a écrit:

Jay1475 a écrit:Sujet déjà abordé ici, le manque de reconnaissance internationale, pour moi LE point noir de la carrière phénoménale de Johnny. Il avait la voix, le charisme, le respect de la part du métier pour l'aider à cette reconnaissance. Le manque de volonté et la facilité de se cantonner à la francophonie (en particulier pendant les années Camus): je ne vois que ça. Vraiment dommage.  

Même s'il parle parfaitement anglais il a un accent terrible.

De plus une carrière internationale c'était dans les années 60 qu'il fallait l'amorcer.

Je ne crois pas que ce soit par manque de volonté si Johnny n'a pas réussi à percer dans le monde anglophone, car lui avait assurément des contacts avec des producteurs anglo-saxon de premier ordre.

Ce qui est encore plus incompréhensible alors!

Accent terrible...Oui et non, ça dépend, très bizarrement, des albums! Dans les duos de "Nashville 84", il est parfait par exemple. Dans "I Am The Blues" de Bono (un titre offert par Bono, ça pose un peu la reconnaissance du bonhomme, comme quoi le réseau il l'avait, et je ne parle pas de ceux qui voulaient écrire pour lui comme Chris Isaac ou Elvis Costello...), hem...beaucoup moins, en effet, pour être gentil... Mais je suis persuadé que la scène aurait fait la différence. Tourner sur l'étranger à intervalles réguliers à partir des années 60, mais constamment, sur le modèle des concerts donnés de 2012 à 2016 pour qui les CR avaient tous été dithyrambiques, aurait été le meilleur moyen pour JH de s'imposer à l'international.

A la fin d'une interview pour "Les Enfants Du Rock", vers 85/86, James Brown avait demandé à Philippe Maneuvre (ou Yves Bigot?), je cite: "Tu rentres à Paris? Salue donc Johnny Hallyday pour moi. Je n'ai jamais compris pourquoi ce n'était pas une star aux USA". C'est James Brown qui le dit...