Concert NANCY 27 Février 2016
+4
davidh
lugo62
djeef35
monia
8 participants
Page 1 sur 1
Concert NANCY 27 Février 2016
En montant ce soir sur la scène du Zénith de Nancy, Johnny Hallyday y pensera peut-être. Depuis le 7 mars 1979, le chanteur entretient un lien particulier avec la Meurthe-et-Moselle. Cette nuit-là, la star, alors âgée de 36 ans, est gentiment « kidnappée » par un commando de sidérurgistes longoviciens. Une opération coup de poing orchestrée par la CFDT, alors en pleine lutte pour préserver l’avenir des sites du Pays-Haut.
Mémoire vivante du syndicat longovicien, Robert Giovanardi n’a pas participé à l’opération. L’homme a beau remuer ses souvenirs, il ne voit pas non plus qui pourrait encore témoigner de cette folle soirée depuis le décès de Jean-Claude Remoiville et Robert Blaise, deux des cerveaux de ce coup d’éclat. Les archives du Républicain Lorrain permettent cependant de reconstituer en détail cette soirée particulière.
A 0h45, une cinquantaine d’hommes prennent position dans le hall d’accueil du Sofitel de Metz où l’artiste vient tout juste d’arriver après un concert donné dans l’ancienne foire internationale de la ville mosellane. Ils neutralisent le standard et demandent à rencontrer le directeur pendant qu’une centaine d’autres militants envahissent le premier étage.
Face au refus de la direction de communiquer, les invectives fusent. Jusqu’à ce qu’un jeune Longovicien traverse le hall en hurlant : « Il est dans la chambre présidentielle Charlemagne, la 128. » En moins d’une minute, une vingtaine de sidérurgistes prennent position devant la porte verte. Après plusieurs sommations, Sacha, le secrétaire de l’idole des jeunes, apparaît enfin et enregistre les doléances des manifestants.
Johnny accepte de recevoir trois représentants. « Viens avec nous, on veut te montrer où l’on veut nous enterrer », lui disent les sidérurgistes en colère. « Les gars, je suis crevé… Demain », répond Johnny. « Non, les camarades attendent dehors, c’est pour ce soir. » Johnny sent que la nuit va être longue. Il enfile un blue-jean gris, un polo rouge, une veste en toile kaki et une paire de baskets blanches. A la vue de sa crinière blonde dans le hall d’hôtel, c’est l’ovation. Johnny prend la route de Longwy dans une voiture américaine.
« C’est l’enfer »
Après une courte halte au crassier, la délégation visite le train à fil d’Usinor et l’usine de la Chiers. L’escapade dure une heure trente sur place. Clope à la main, le chanteur rencontre personnel et syndicats. Quelques ouvriers arrachent au passage une dédicace. La star se montre impressionnée par la vue de la fonte en fusion. Du haut d’une passerelle, il voit paser sous ses pieds d’énormes lingots de plus de six tonnes. Il termine même sa visite en chaussant le casque blanc des sidérurgistes sur lequel est écrit « SOS Emploi ». Il repartira avec, en souvenir.
« Je ne m’y attendais pas mais je suis content d’être venu. J’avais entendu parler de Longwy comme tout le monde mais on ne se représente pas ce qu’est le travail dans une usine. C’est très impressionnant. C’est l’enfer. On se demande comment font les gens pour travailler dans de telles conditions. Nul ne peut ignorer le désarroi de ces hommes à qui l’on veut retirer leur outil de travail. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de suivre mes hôtes d’un soir. Si ma venue peut leur être utile, j’en suis ravi », confie l’artiste à son retour.
Trente-trois ans plus tard, en 2012, il est revenu en quelques mots pour Le Républicain Lorrain sur cet épisode : « Enlevé, c’est un bien grand mot », avait souri la star avant d’ajouter : « J’en garde un bon souvenir et surtout un super contact humain. »
Philippe MARQUE.
Mémoire vivante du syndicat longovicien, Robert Giovanardi n’a pas participé à l’opération. L’homme a beau remuer ses souvenirs, il ne voit pas non plus qui pourrait encore témoigner de cette folle soirée depuis le décès de Jean-Claude Remoiville et Robert Blaise, deux des cerveaux de ce coup d’éclat. Les archives du Républicain Lorrain permettent cependant de reconstituer en détail cette soirée particulière.
A 0h45, une cinquantaine d’hommes prennent position dans le hall d’accueil du Sofitel de Metz où l’artiste vient tout juste d’arriver après un concert donné dans l’ancienne foire internationale de la ville mosellane. Ils neutralisent le standard et demandent à rencontrer le directeur pendant qu’une centaine d’autres militants envahissent le premier étage.
Face au refus de la direction de communiquer, les invectives fusent. Jusqu’à ce qu’un jeune Longovicien traverse le hall en hurlant : « Il est dans la chambre présidentielle Charlemagne, la 128. » En moins d’une minute, une vingtaine de sidérurgistes prennent position devant la porte verte. Après plusieurs sommations, Sacha, le secrétaire de l’idole des jeunes, apparaît enfin et enregistre les doléances des manifestants.
Johnny accepte de recevoir trois représentants. « Viens avec nous, on veut te montrer où l’on veut nous enterrer », lui disent les sidérurgistes en colère. « Les gars, je suis crevé… Demain », répond Johnny. « Non, les camarades attendent dehors, c’est pour ce soir. » Johnny sent que la nuit va être longue. Il enfile un blue-jean gris, un polo rouge, une veste en toile kaki et une paire de baskets blanches. A la vue de sa crinière blonde dans le hall d’hôtel, c’est l’ovation. Johnny prend la route de Longwy dans une voiture américaine.
« C’est l’enfer »
Après une courte halte au crassier, la délégation visite le train à fil d’Usinor et l’usine de la Chiers. L’escapade dure une heure trente sur place. Clope à la main, le chanteur rencontre personnel et syndicats. Quelques ouvriers arrachent au passage une dédicace. La star se montre impressionnée par la vue de la fonte en fusion. Du haut d’une passerelle, il voit paser sous ses pieds d’énormes lingots de plus de six tonnes. Il termine même sa visite en chaussant le casque blanc des sidérurgistes sur lequel est écrit « SOS Emploi ». Il repartira avec, en souvenir.
« Je ne m’y attendais pas mais je suis content d’être venu. J’avais entendu parler de Longwy comme tout le monde mais on ne se représente pas ce qu’est le travail dans une usine. C’est très impressionnant. C’est l’enfer. On se demande comment font les gens pour travailler dans de telles conditions. Nul ne peut ignorer le désarroi de ces hommes à qui l’on veut retirer leur outil de travail. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de suivre mes hôtes d’un soir. Si ma venue peut leur être utile, j’en suis ravi », confie l’artiste à son retour.
Trente-trois ans plus tard, en 2012, il est revenu en quelques mots pour Le Républicain Lorrain sur cet épisode : « Enlevé, c’est un bien grand mot », avait souri la star avant d’ajouter : « J’en garde un bon souvenir et surtout un super contact humain. »
Philippe MARQUE.
monia- Messages : 2537
Date d'inscription : 04/02/2008
Localisation : PLUNERET (BRETAGNE)
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
Jolie trouvaille Monia !
Amitiés, djeef35
Amitiés, djeef35
djeef35- Messages : 2504
Date d'inscription : 04/02/2008
Age : 43
Localisation : Saint-Brieuc
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
Belle anecdote
lugo62- Messages : 10677
Date d'inscription : 19/05/2009
Age : 42
Localisation : pres de troyes mais originaire de lens
monia- Messages : 2537
Date d'inscription : 04/02/2008
Localisation : PLUNERET (BRETAGNE)
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
Set list identique que celle d epernay
à l exception de mike Brown qui est passé à la trappe
Décidément dans l'est johnny zappe bcp
Deja a amneville 2 éme partie tronquée
Et le lendemain victime de l amour n a pas ete chantée non plus
Hormis ça johnny en grande forme vocale
Il est impressionnant
Et une réelle présence et prestance sur la scène
Il arrête pas D aller et venir
Certes les écrans du fond ont disparu
Mais tous les regards sont posés sur lui et ses musiciens tous excellents
Une entrée sur la musique que j'aime vraiment parfaite avec la batterie qui s'envole
Et l'ombre de johnny qui grandie pour le voir apparaître en transperçant la fumée sous la batterie
Et là il nous fait une révélation
Toute la musique que j'aime elle vient de là, elle vient de nancy
Vraiment un bon concert, j ai trouve l ambiance bonne un peu light au départ mais apres tout le monde s est parfaitement impliqué
Encore un bon et. Beau moment pendant 2heures
à l exception de mike Brown qui est passé à la trappe
Décidément dans l'est johnny zappe bcp
Deja a amneville 2 éme partie tronquée
Et le lendemain victime de l amour n a pas ete chantée non plus
Hormis ça johnny en grande forme vocale
Il est impressionnant
Et une réelle présence et prestance sur la scène
Il arrête pas D aller et venir
Certes les écrans du fond ont disparu
Mais tous les regards sont posés sur lui et ses musiciens tous excellents
Une entrée sur la musique que j'aime vraiment parfaite avec la batterie qui s'envole
Et l'ombre de johnny qui grandie pour le voir apparaître en transperçant la fumée sous la batterie
Et là il nous fait une révélation
Toute la musique que j'aime elle vient de là, elle vient de nancy
Vraiment un bon concert, j ai trouve l ambiance bonne un peu light au départ mais apres tout le monde s est parfaitement impliqué
Encore un bon et. Beau moment pendant 2heures
davidh- Messages : 426
Date d'inscription : 04/05/2009
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
Merci pour le retour.
lugo62- Messages : 10677
Date d'inscription : 19/05/2009
Age : 42
Localisation : pres de troyes mais originaire de lens
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2016/02/28/johnny-hallyday-fait-vibrer-le-zenith-de-nancy
Nancy. Qu’on le veuille ou non, la venue de l’idole des jeunes reste un événement, quoi qu’on en dise. Dans le Nord-Est, en novembre, Johnny Hallyday a sans problème plié quatre dates – deux à Strasbourg, deux à Amnéville. De quoi donner des idées à la production en bookant un troisième concert en Lorraine, hier soir. A Nancy, cette fois, dans la fournaise d’un Zénith où les fans ont fait monter un mercure tutoyant pourtant déjà des sommets !
Une température que Johnny allait maintenir à son plus haut avec « Rester Vivant »… Le patron - affûté comme aux premiers jours, pantalon en cuir, lunettes de soleil sur le nez - remettait ainsi sa tournée en lançant sa machine de guerre et en sortant triomphalement d’une tête de mort géante… « Noir c’est Noir »… Mais il y avait encore et toujours de l’espoir, alors que son « Requiem pour un Fou » faisait frissonner les travées de la salle nancéienne avant que le rockeur nous rappelle qu’il avait « Pleuré sur sa Guitare », non loin d’un certain « Café de l’Avenir »… Quant à sa « Jolie Sarah », tout comme l’indomptable « Gabrielle » d’ailleurs, c’est Greg Zlap, et son harmonica diabolique, qui a fait rugir ce qu’elles avaient en elles « de Tennessee ».
Démesure
L’hommage à Michel Berger était, une fois encore, vibrant. Johnny pouvait distribuer « De l’Amour », escorté de près pour son « groupe », avant de se rappeler au bon souvenir de « La Fille de l’Eté Dernier ». Dans la foulée, le rockabilly retrouvait ses lettres de noblesses sur « Mystery Train » et sur le planétaire « Blue Suede Shoes ». « L’Envie » était toujours là mais le boss laissait les clefs à ses puissants choristes… « Le Fils de Personne » prenait alors la direction du célèbre « Pénitencier » dans lequel il y a toujours un « Cœur qui bat » pour les autres. Et il s’est mis à battre encore plus vite au moment où Johnny Hallyday reprenait « L’Idole des Jeunes », « Seul » ou encore « Que je t’aime »… Avant, évidemment, « d’Allumer le feu » pour enflammer un rappel ouvert avec « Toute la Musique que j’aime ».
Une ultime salve rappelant que Johnny, récompensé lors des dernières Victoires de la Musique pour son album réalisé par Yodelice, restait bien le patron. Un répertoire unique, des shows à la démesure de l’artiste, des fans suspendus aux moindres de ses faits et gestes… Johnny Hallyday a fait vibrer un Zénith de Nancy qui en aurait bien repris un peu !
Yannick VERNIN
Nancy. Qu’on le veuille ou non, la venue de l’idole des jeunes reste un événement, quoi qu’on en dise. Dans le Nord-Est, en novembre, Johnny Hallyday a sans problème plié quatre dates – deux à Strasbourg, deux à Amnéville. De quoi donner des idées à la production en bookant un troisième concert en Lorraine, hier soir. A Nancy, cette fois, dans la fournaise d’un Zénith où les fans ont fait monter un mercure tutoyant pourtant déjà des sommets !
Une température que Johnny allait maintenir à son plus haut avec « Rester Vivant »… Le patron - affûté comme aux premiers jours, pantalon en cuir, lunettes de soleil sur le nez - remettait ainsi sa tournée en lançant sa machine de guerre et en sortant triomphalement d’une tête de mort géante… « Noir c’est Noir »… Mais il y avait encore et toujours de l’espoir, alors que son « Requiem pour un Fou » faisait frissonner les travées de la salle nancéienne avant que le rockeur nous rappelle qu’il avait « Pleuré sur sa Guitare », non loin d’un certain « Café de l’Avenir »… Quant à sa « Jolie Sarah », tout comme l’indomptable « Gabrielle » d’ailleurs, c’est Greg Zlap, et son harmonica diabolique, qui a fait rugir ce qu’elles avaient en elles « de Tennessee ».
Démesure
L’hommage à Michel Berger était, une fois encore, vibrant. Johnny pouvait distribuer « De l’Amour », escorté de près pour son « groupe », avant de se rappeler au bon souvenir de « La Fille de l’Eté Dernier ». Dans la foulée, le rockabilly retrouvait ses lettres de noblesses sur « Mystery Train » et sur le planétaire « Blue Suede Shoes ». « L’Envie » était toujours là mais le boss laissait les clefs à ses puissants choristes… « Le Fils de Personne » prenait alors la direction du célèbre « Pénitencier » dans lequel il y a toujours un « Cœur qui bat » pour les autres. Et il s’est mis à battre encore plus vite au moment où Johnny Hallyday reprenait « L’Idole des Jeunes », « Seul » ou encore « Que je t’aime »… Avant, évidemment, « d’Allumer le feu » pour enflammer un rappel ouvert avec « Toute la Musique que j’aime ».
Une ultime salve rappelant que Johnny, récompensé lors des dernières Victoires de la Musique pour son album réalisé par Yodelice, restait bien le patron. Un répertoire unique, des shows à la démesure de l’artiste, des fans suspendus aux moindres de ses faits et gestes… Johnny Hallyday a fait vibrer un Zénith de Nancy qui en aurait bien repris un peu !
Yannick VERNIN
monia- Messages : 2537
Date d'inscription : 04/02/2008
Localisation : PLUNERET (BRETAGNE)
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
On sera là !!!!! Merci Moune pour ces articles .......
Amitié .
lolo
Amitié .
lolo
laurent54- Messages : 1744
Date d'inscription : 04/02/2008
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
Merci pour tous les liens et cette histoire de 1979
Yuna- Messages : 6460
Date d'inscription : 09/02/2008
Age : 35
Localisation : Savoie
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Re: Concert NANCY 27 Février 2016
Luc D a écrit:Rester vivant
https://www.youtube.com/watch?v=YvxxS2E7py0&list=PLrms8s2kg8oBlsJc5lTtmgkomS4xVLIj_&index=3
Il a l'air en forme le patron !
johnnyjouen- Messages : 1760
Date d'inscription : 16/03/2013
Age : 28
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Luc D- Messages : 6759
Date d'inscription : 07/08/2013
Age : 61
Localisation : Suisse romande
Sujets similaires
» Rennes 17 février 2016.
» Concert TOURS le 20 Février 2016
» Concerts BERCY 2 et 3 Février 2016
» Concert Bordeaux le 09 février 2016
» Concert à ANGOULEME le 13 Février 2016
» Concert TOURS le 20 Février 2016
» Concerts BERCY 2 et 3 Février 2016
» Concert Bordeaux le 09 février 2016
» Concert à ANGOULEME le 13 Février 2016
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum