Retrospective

Bonjour,

J'ai peu participé au forum (une dizaine de messages) mais je vous lis régulièrement depuis plus de 10 ans.
Il serait trop redondant de vous décrire ce que Johnny Hallyday représente pour moi ; quelle place il occupe dans ma vie ; de quelle façon je l'aime et je l'admire. Je constate en vous lisant que mes tripes sont à l'unisson de celles de la majorité d'entre vous. Cette indicible cristallisation n'est pas une aliénation mais un privilège. A bien des égards, cet enchantement s'apparente au ravissement amoureux ; mais sans trahison ni terme.
Je me demande souvent à quoi peut ressembler l'existence d'une personne qui passe à côté de cela ?
A quelle altitude culmine leurs cimes ?
En bref, je plains ceux qui nous moque.

Forcément angoissé par les derniers événements de son existence, j'ai, pour la première fois, était saisi de nostalgique ; ce sentiment étrange et inconnu s'est diffusé en moi - insidieusement et sans effraction - au cours de cette année. Mon dernier concert à Genève le 13 juin dernier ressemblait à un adieu. Même s'il surmonte l'épreuve et survie encore quelques années, j'ai l'intime conviction que je ne le reverrai plus.
La nostalgie jette un voile sur l'avenir, et nous conduit naturellement à nous détourner vers la lumière. La lumière est désormais derrière moi.
J'ai eu envie de réunir mes souvenirs, et ai ouvert quelques malles aux trésors qui prenaient la poussière et la moisissure dans une cave trop humide. Et j'ai fait ça.

A l’Ère du numérique et du webmobile, chaque apparition scénique du GRAND se retrouve rapidement en ligne sur les diverses plates-formes d'hébergement. A tel point ; avec une telle abondance ; que j'en suis gavé et n'en consulte qu'à peine le 10%.
Mais dans les deux premières parties de ma rétrospective, je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Un temps où chaque document était précieux comme tout ce qui est rare.
J'ai eu envie de partager les deux premiers films avec vous avant que d'attaquer la troisième partie de cet ensemble qui en totalisera cinq.
Je sais que vous êtes des puristes, et que de facto vos tamis sont étriqués. Mais j'espère bien qu'ils vous laisseront quelques pépites.






A bientôt

Un ressenti magnifiquement bien écrit et décrit ;-)

Excellent merci

Je n'ai pas encore regardé les vidéos mais les mots que vous utilisez sont les plus juste que j'ai pu lire jusqu'à présent.

Bravo et... merci

Je ne peux plus entendre la voix de Johnny sans pleurer depuis une dizaine de jours mais je me suis laissé embarquer par votre superbe travail. Bon nombre de documents, pour ma part absolument inédits comme ce "Johnny B Good" avec David.

Bravo, vraiment, et merci.

En tout cas, Lausanne 88 ça avait l'air d'être quelque chose...

Merci pour le partage, super vidéos, pour ma part je ne connais pas grand chose alors c'est un plaisir de découvrir toutes ces belles archives, j'ai un gros faible pour le johnny à partir des année 80 , plus particulièrement 87 88 , l'envie à Bercy 87 est pour moi sa meilleur version

Bonsoir Helveticus pourrais tu me donner le nom de la chanson entre 7.00 et 8.20 c'est super cool. Je ne connaissais pas du tout. C'est pendant quel concert ? Ça existe en support officiel ou c'est un enregistrement amateur ? Merci d'avance pour ta réponse.

Bonjour,

Cette chanson n'a jamais été enregistrée en studio par Johnny. Il la reprenait sur scène pendant quelques secondes durant la tournée d'été de 1988 pour nous raconter ses débuts sur scène avec les Hallidays, dans un cabaret du Bois de Boulogne. Il n'existe que des versions piratées interprétées par Johnny.
il s'agit à l'origine d'une chanson populaire du comté de Wilkes en Caroline du Nord. Elle a été inspirée par un fait divers réel. Le meurtre d'une femme - Laura Foster - par son compagnon : un vétéran confédéré nommé Tom Dula. Ce fait divers choqua l'opinion par sa sauvagerie. Le coupable fut pendu en 1868, et un poète local - Thomas C.Land - composa la chanson qui ne devint célèbre qu'à la fin des années cinquante avec la reprise par le Kingston Trio en 1958, pour la bande originale d'un film de Ted post consacré à ce fait divers.
En France, elle fut reprise et interprétée par les Compagnons de la Chanson.

Dans "Destroy", Johnny nous raconte qu'il fit ses débuts sur scène à l'Atlantic Palace de Copenhague, le jour de ses 13 ans, soit le 15 juin 1956. Il interpréta ses quatre chansons fétiches : Le petit cheval blanc, Les cavaliers du ciel, Davy Crockett et L'abeille et le papillon. Il ajoute qu'il terminait son récital par une ballade en anglais dont il a oublié le titre. En 1956, cette chanson appartenait encore qu'au folklore de Caroline du Nord, et c'est probablement Lee, de l'Oklahoma voisin, qui la lui a apprise.




A bientôt

trop top, hâte de voir la suite vraiment du bon boulot, bravo

AnthonyG a écrit:trop top, hâte de voir la suite vraiment du bon boulot, bravo

Merci beaucoup.
La suite devrait arrivée dans les 10 prochains jours. J'ai des tonnes de K7 vidéos à compulser dont certaines hélas devenues illisibles.
De plus, je n'ai pas les câblages ni le logiciel pour les numériser via l'ordinateur. Je filme l'écran de ma TV ce qui dégrade encore plus les documents.

Je vais tenter de faire de mon mieux pour la troisième partie, et y mettre de l'inédit qui sois tout de même audible et regardable.

A bientôt

Helveticus a écrit:Bonjour,

Cette chanson n'a jamais été enregistrée en studio par Johnny. Il la reprenait sur scène pendant quelques secondes durant la tournée d'été de 1988 pour nous raconter ses débuts sur scène avec les Hallidays, dans un cabaret du Bois de Boulogne. Il n'existe que des versions piratées interprétées par Johnny.
il s'agit à l'origine d'une chanson populaire du comté de Wilkes en Caroline du Nord. Elle a été inspirée par un fait divers réel. Le meurtre d'une femme - Laura Foster - par son compagnon : un vétéran confédéré nommé Tom Dula. Ce fait divers choqua l'opinion par sa sauvagerie. Le coupable fut pendu en 1868, et un poète local - Thomas C.Land - composa la chanson qui ne devint célèbre qu'à la fin des années cinquante avec la reprise par le Kingston Trio en 1958, pour la bande originale d'un film de Ted post consacré à ce fait divers.
En France, elle fut reprise et interprétée par les Compagnons de la Chanson.

Dans "Destroy", Johnny nous raconte qu'il fit ses débuts sur scène à l'Atlantic Palace de Copenhague, le jour de ses 13 ans, soit le 15 juin 1956. Il interpréta ses quatre chansons fétiches : Le petit cheval blanc, Les cavaliers du ciel, Davy Crockett et L'abeille et le papillon. Il ajoute qu'il terminait son récital par une ballade en anglais dont il a oublié le titre. En 1956, cette chanson appartenait encore qu'au folklore de Caroline du Nord, et c'est probablement Lee, de l'Oklahoma voisin, qui la lui a apprise.




A bientôt

On ne pouvait pas faire plus précis.
Merci Helveticus.

Pour brancher un magnétoscope sur un pc utilise dazzle ! Perso j'ai le matos c'est pas cher et super pratique

Helveticus a écrit:

AnthonyG a écrit:trop top, hâte de voir la suite vraiment du bon boulot, bravo

Merci beaucoup.
La suite devrait arrivée dans les 10 prochains jours. J'ai des tonnes de K7 vidéos à compulser dont certaines hélas devenues illisibles.
De plus, je n'ai pas les câblages ni le logiciel pour les numériser via l'ordinateur. Je filme l'écran de ma TV ce qui dégrade encore plus les documents.

Je vais tenter de faire de mon mieux pour la troisième partie, et y mettre de l'inédit qui sois tout de même audible et regardable.

A bientôt

Je peux t'aider car j'ai numérisé toutes mes K7 vidéo et audio. Donne-moi ton e-mail, je t'expliquerai

Je n'ai plus accès à tes vidéos

dommage