Yarol Poupaud, Black Minou & Johnny Hallyday par Philippe Manoeuvre (Rock&Folk)

Manoeuvre est quelqu'un de frustré, musicien frustré, il a également suivi la ligne qui consistait à une époque de dézinguer Johnny, il était de bon ton notament sur R & F de le dénigrer de manière détournée c'est-à-dire le rocker Hallyday ne fait plus de Rock depuis "Les Rocks les plus Terribles". Les deux carrières sont différentes, Johnny avec le palmarès qu'on lui connait et l'autre pigiste, chroniqueur radio-tv (nouvelle star) mais pas musicien.

Il y aura un article sur "Johnny Hallyday 70s" par Philippe Manoeuvre dans le nouveau numéro de "Rock And Folk" qui sort ces jours-ci : http://www.rocknfolk.com/site/sommaire.php

En kiosques depuis aujourd'hui.

C'est en fait un article (par Mad Manoeuvre) sur les 70 ans de Johnny Hallyday (et non Johnny Hallyday dans les années 70) à Bercy le 15 juin puis au Théâtre de Paris, sur une page, avec à côté une photo noir & blanc A4.

Il y a une chronique du Double Compact Disc Laser "On Stage" par H.M. également.

en prime, la chronique du Compact Disc :

attention, la chronique du CD n'a pas été rédigée par Philippe Manoeuvre mais par H.M.

H.M. semble toutefois ne pas se rendre compte du tout dans sa chronique CD du très mauvais mixage, qui ne rend pas du tout justice à ce qu'on a pu entendre en concert en 2012. Ni il ne semble pas se rendre compte du fait que la voix telle qu'on l'entend sur ce CD est étrange sur les trois quarts de ce disque officiel (qui n'aurait jamais dû sortir comme ça, ou en tout cas jamais ils n'auraient dû choisir ces versions précises des chansons). Alors qu'au Stade de France 2012 (je n'ai pas fait d'autres JH concerts en 2012), la voix était puissante, au top, nickel, hormis sur quelques chansons (dont "Oh ma jolie Sarah" et un refrain de "L'envie").

Mon avis à moi sur le disque officiel "On Stage" tel qu'on peut l'écouter, c'est qu'il ne rend absolument pas compte du son, de la voix et de l'intensité rock'n'roll que l'on a pu ressentir, entendre, constater et écouter au Stade de France en 2012 (même si donc ce ne sont pas, hormis un titre, les captations du SDF 2012 qui ont été choisies ici).

J'ai voulu en avoir le cœur net, un coup d'Audacity sur Sarah m'a confirmé l'impression : le mixage n'est pas en cause mais c'est bien le mastering qui est à chier, car encore une fois la loudness war à la con est passée par là et on a droit à du clipping à tout va. Oui faut que ça sonne fort, peu importe si en retour on massacre la dynamique, de toute façon la i-génération n'entend plus rien...

jojo_75 a écrit:J'ai voulu en avoir le cœur net, un coup d'Audacity sur Sarah m'a confirmé l'impression : le mixage n'est pas en cause mais c'est bien le mastering qui est à chier, car encore une fois la loudness war à la con est passée par là et on a droit à du clipping à tout va. Oui faut que ça sonne fort, peu importe si en retour on massacre la dynamique, de toute façon la i-génération n'entend plus rien...

Euh ... Tu peux nous parler français ?  
Non honnêtement ce que tu dis à l'air intéressant mais j'y comprends rien.

Yuna a écrit:

jojo_75 a écrit:J'ai voulu en avoir le cœur net, un coup d'Audacity sur Sarah m'a confirmé l'impression : le mixage n'est pas en cause mais c'est bien le mastering qui est à chier, car encore une fois la loudness war à la con est passée par là et on a droit à du clipping à tout va. Oui faut que ça sonne fort, peu importe si en retour on massacre la dynamique, de toute façon la i-génération n'entend plus rien...

Euh ... Tu peux nous parler français ?  
Non honnêtement ce que tu dis à l'air intéressant mais j'y comprends rien.

Cet article sur wikipedia explicite en bon français ce que je dénonce : Guerre du volume

Extrait : Les inconvénients de la faible dynamique

Si personne ne veut sonner moins fort que ses voisins, un son fort en permanence, avec une faible dynamique (peu de différence entre les passages les plus bruyants et les plus calmes), finit par lasser, et par causer une fatigue auditive. Selon le producteur David Bendeth, cîté par Robert Levine du magazine musical Rolling Stone, ce type d'enregistrement est fatigant pour l'auditeur et manque de puissance émotionnelle.

La « course au volume » a aussi pour conséquence d'ébranler les jugements de valeur sur la qualité acoustique et musicale. Non seulement la dynamique et les effets dramatiques qu'elle permettait se trouvent dévalorisés, mais la recherche de la sonie maximale renverse le jugement sur la distorsion. Un enregistrement de niveau si élevé que le signal dépasse fréquemment le niveau maximal du média, aboutissant à une distorsion par écrêtage clipping, sonne plus fort qu'un enregistrement identique et au même niveau moyen, mais dont le niveau élevé aurait été produit par un système sans écrêtage, parce que cette distorsion crée des composantes harmoniques dans la région où l'oreille est la plus sensible. Si l'on prend comme critère dominant la sonie, il faut renoncer à la Hi-Fi. Cela n'arrive pas sans polémiques dans le milieu professionnel.

Comme ni les systèmes de son dans les voitures, non plus que les baladeurs et téléphones cellulaires qui servent de nos jours à écouter de la musique n'ont pas de conditionneur intégré qui permette d'adapter la dynamique au niveau du bruit environnant, on produit les musiques avec un seul mixage, pour toutes les circonstances. Ce mixage recherche la sonie maximale, et les modifications du son sont irréversibles. Dans les cas où une ambiance calme pourrait faire préférer un mixage plus expressif avec plus de dynamique, comme avec la voiture à l'arrêt ou le baladeur chez soi tard le soir, on reste avec la même version.