Johnny Hallyday Le Web
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Ce soir sur France 3

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Message  Yuna Lun 12 Juil 2010 - 9:00

Un documentaire ce soir sur France 3, sur Sylvie, Sheila, Francoise et France Gall. On vera peut être des images avec Johnny.
Ce soir sur France 3 Icon_arrow http://teleobs.info.nouvelobs.com/tv_programs/2010/7/12/chaine/france-3/20/35/quatre-idoles-dans-le-vent

"Le charme, la grâce et l'insouciance parcourent ce documentaire vintage en diable. A l'orée des années 1960, émergent les bandes de copains, l'émission de radio « Salut les copains », sur Europe Numéro 1, le magazine du même nom, et quatre délicieuse jeune filles : Sylvie Vartan, France Gall, Sheila et Françoise Hardy. Mireille Dumas pose ici un regard tendre sur cette époque, sur l'émancipation d'une jeunesse encore corsetée dans les codes de la bienséance imposés par une société patriarcale jusqu'ici sans fissures apparentes. Pourtant, elles sont bien là Les garçons, les premiers, en portent les symptômes avec Johnny Hallyday pour thuriféraire chantant « Une boum chez John », scandée façon Elvis. Il a 16 ans, il fait vibrer les filles et les bases de la bonne société qui voit en ce blouson noir le danger du souffle de la liberté. Elle s'imposera huit ans plus tard à coups de pavés, de slogans bien sentis et de sexualité décomplexée.
Les images d'archives sont épatantes. Qu'il s'agisse d'interviews, d'extraits de tubes, d'images saisies au vol dans la rue ou même de discours politiques, la douceur de vivre affleure dans chaque plan quand, aujourd'hui, on ne voit que défensive, marketing et volonté d'en imposer à l'autre chez nombre de jeunes chanteurs. Les années yé-yé étaient bon enfant. Sheila vendait des bonbons sur les marchés avec ses parents, France Gall redoublait sa troisième, Sylvie Vartan préparait sa philo et Françoise Hardy écrivait ses premières chansons tout en préparant sa licence d'allemand. Elles avaient entre 16 et 18 ans et ni les unes ni les autres ne pensaient plan de carrière : « Sylvie était une gamine arrivée au firmament par hasard. Son frère producteur cherchait une réplique à Frankie Jordan pour «Panne d'essence». Elle a dit oui et c'est parti », raconte Jean-Marie Périer, témoin privilégié de cette fabuleuse aventure et ex-compagnon d'une Françoise Hardy fragile façon Charlotte Gainsbourg. Lui, c'était LE photographe de cette époque bénie, « où les vedettes n'avaient pas de problème d'image puisqu'elles ne savaient pas qu'elles en avaient une », dit-il. Tellement pas que Sylvie Vartan se fait tancer à la télévision par un dinosaure en costard cravate et lunettes d'écailles sans mot dire. Elle est assise sur un lit bas, genoux repliés entre ses bras, frange sage et regard soumis. L'homme imposant la surplombe, assis sur une chaise. D'une voix de stentor il déclare : « Vous savez bien qu'il y a des garçons et des filles qui travaillent des années avant d'obtenir ce que vous avez obtenu par miracle. Ca ne vous étonne pas ? » « De quoi j'me mêle ? », aurait répondu une Diam's. Sylvie, elle, contrite, bafouille.
Ce film fourmille de petits détails de ce genre montrant les différences de rapports avec les adultes, le succès et le monde entre la jeunesse d'hier et celle d'aujourd'hui, consciente de son bon droit. Des quatre idoles et leurs mentors - dont l'incroyable Serge Gainsbourg pour France Gall, capable de mettre Denise Glaser dans tous ses états -, Sheila et Françoise Hardy retiennent l'attention, pour des raisons antinomiques. Sheila, d'abord. A la voir gesticuler dans de pauvres tentatives de twist, couettes massives, petites épaules et jupe battant mollets, nous sommes pris d'une sorte de mansuétude. Cette gamine électrique au sourire fixe chantant « donne moi ta main » ou « c'est ma première surprise-partie » met mal à l'aise. Si elle a incendié la France jusqu'à son mariage avec Ringo en 1973, c'est parce qu'elle était cornaquée par Claude Carrère, producteur inflexible. « Elle était d'une extrême drôlerie, charmante, et c'était sans doute la première qui ait été pilotée par des producteurs à visées marketing. Elle travaillait toute l'année, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle ne faisait rien sans l'avis de son producteur et allait en vacances où il l'exigeait », raconte Jean-Marie Périer. Un esclavagisme haut de gamme pour cette star d'à peine 18 ans qui restera toujours la « Petite Fille de Français moyens » pour les Français. Françoise Hardy subjugue par sa sagesse immobile, sa détermination timide et sa beauté dense et mystérieuse. David Bowie en était amoureux et les Anglais restaient fascinés par cette chanteuse aux mélodies personnelles en décalage total avec les turbulences rythmiques de l'époque. La nostalgique langueur que nous percevons aujourd'hui dans le ton de la chanteuse parolière est la même qu'à ses débuts. Françoise Hardy est née pour ce qu'elle fait. Elle a voulu son destin et l'épouse totalement, elle est magique."
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Message  monia Lun 12 Juil 2010 - 12:26

Merci Yuna,
Pour les nostalgiques des belles années 60 !!
Je l'enregistrerai
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