Johnny à l'Axone de Montbéliard

42 ça fait un paquet. Et on ne compte pas un éventuel Olympia.

Sébastien Daucourt écrit bien mais je sais pas s'il a vu beaucoup de concerts dans sa vie ou si j'ai trop vu les Stones. La vérité c'est que Johnny fait appel au même mec qui prépare leur show ainsi que ceux des Floyd, donc c'est vrai que pour un artiste Français le show est hors normes, mais pour moi c'est essentiellement du déjà vu, bien qu'avec Hallyday c'est quand le show n'est pas hors norme que cela devient notable.

Malpaso72 a écrit:Superbe show livré par Johnny hier soir qui m'a completement fait oublier Dijon!
Bel article de Dacourt (son billet d'humeur qui figure dans la presse papier est encore plus beau!!) par contre article de merde dans l'est republicain d'une journaliste qui de toute evidence ne peut pas blairer Johnny et qui fait tomber tous les clichés éculés sur Johnny et ses fans...

Tu parles de quel article il y en a 3?

Quatre mois après son concert au stade Bonal, Johnny Hallyday donnait à nouveau un concert à Montbéliard, mais cette fois à l'Axone qui affichait complet.

Mis en ligne à 8 h. Lire l'article de Serge LACROIX. Commentez en fin de texte. Lire notre page spéciale dans nos éditions papier Franche Comté.

Un lieu commun médiatique veut que Johnny Hallyday « rassemble toutes les générations ». Soit. Mais force est de constater qu'à l'Axone hier soir, il n'y avait pas beaucoup d'adolescents. On a un peu tendance à l'oublier tant cet artiste est devenu une icône, mais l'idole des jeunes n'est qu'un homme. Il a vieilli, et son public avec. De fait, c'est tout un peuple de quadras, de quinquas et de sexagénaires qui avait investi les travées de la grande salle de spectacles montbéliardaise, laquelle affichait complet depuis de longs mois. Parmi eux, des fans en grande tenue d'apparat, coupe en arrière et bouc de rigueur, tee-shirt avec un loup ou une Harley, pantalon de cuir et veste à franges. Mais le gros de la troupe des admirateurs était vêtu plus sobrement, période « Allumez le feu » plus que « Ma gueule ».
Après quelques minutes d'attente silencieuse où l'on pouvait observer le ballet d'agents de sécurité faisant du zèle, surveillant l'Axone comme on surveille un ministère, les premiers « Johnny Hallyday ! » sont montés de la foule, sur l'air de « On est en finale ». Comme quoi le souvenir de Bonal était sans doute encore dans tous les esprits, Jojo ayant, on s'en souvient, rempli le stade sochalien en juin dernier. Entre temps, quelques concerts de sa tournée d'adieu ont été annulés, et le chanteur a révélé avoir subi une opération chirurgicale. La question se posait donc de savoir si nous allions retrouver un Johnny en pleine forme.
Il faudra attendre 20 h 17 précisément pour obtenir la réponse. Une batterie entêtante se fait entendre derrière le vaste rideau qui barre toute la scène, encadrée de statues gigantesques représentant des aigles en cuirasse. Comme à Bonal, le morceau d'introduction sera « Ma gueule ». Au milieu d'une gerbe de feu, le vieux rocker apparaît, seul au milieu de la scène, jambes écartées comme il se doit, son habit de lumière scintillant comme une guirlande de Noël. Aussitôt, des centaines de téléphones portables se dressent pour immortaliser l'instant.
Et il chante. Allez, disons-le, on a beau être un peu circonspect sur la passion que génère cet artiste depuis autant d'années, c'est une voix incarnée qui se présente là devant nous, devant laquelle on ne peut que s'incliner. Une voix puissante et juste malgré l'âge vénérable que l'artiste a atteint, qui assène les tubes avec la régularité et la force d'un laminoir.
Dans la salle, le public est transporté. Une dame, la soixantaine posée, se met soudain à pousser des cris stridents, en transe, hurlant à Johnny, qui ne l'entend pas, qu'elle l'aime. Pas vache, le rocker lui rend la politesse. Ce sera « Que je t'aime », avec sa célèbre intro à l'orgue Hammond, dans une version monstrueusement théâtrale, pleine de cuivres et de riffs électrisés. La soirée ne faisait que commencer...

Source : L'est Républicain

http://www.estrepublicain.fr/une/speciale/art_1202256.php

Relis l'article. A 25 ans tu n'es plus un ado. La description du public correspond grosso modo à ce que j'ai vu à Saint-Etienne.

Et tu crois qu'un "anti-Johnny" autrait écrit ça :

"Et il chante. Allez, disons-le, on a beau être un peu circonspect sur la passion que génère cet artiste depuis autant d'années, c'est une voix incarnée qui se présente là devant nous, devant laquelle on ne peut que s'incliner. Une voix puissante et juste malgré l'âge vénérable que l'artiste a atteint, qui assène les tubes avec la régularité et la force d'un laminoir."

Si les Tokio Hotel assuraient la première partie la moyenne d'age baisserait sans doute