UNE VOIX DE LA FRANCE
Page 1 sur 1
UNE VOIX DE LA FRANCE
UNE VOIX DE LA FRANCE
Décédé le cinq décembre 2017,
Ce célèbre académicien, homme de lettres,
S’il n’a pas disparu sans tambour ni trompette,
Dès le lendemain s’est fait voler la vedette.
Comme ça c’était passé 50 ans plus tôt
Pour un grand poète du nom de Jean Cocteau
Qui, même avant qu’on écrive son épitaphe,
S’était fait griller la politesse par Piaf,
Jean D’Ormesson n’aurait jamais eu à l’idée
De se faire éclipser par Johnny Hallyday.
Mais on a découvert, ironie du destin,
Que ces deux-là avaient un ascendant commun
À Namur, porte de la région ardennaise,
Un seigneur qui s’appelait Jean de la Malaize.
Quoi qu’il en soit ce très prolifique écrivain
N’aura, c’est certain pas vécu sa vie en vain.
Né au cœur d’un environnement plutôt snob,
Ses écrits n’en restent pas pour autant moins nobles.
Élevé parmi tous les rois de saint Fargeau,
Il sera plus tard directeur du Figaro,
Un des clous de son œuvre étant « Le juif errant »,
Paru pendant le règne de feu Mitterrand.
Propulsé au sein de l’académie française,
Sur les plateaux il aimait ramener sa fraise.
Comme d’auto dérision il était doté,
Il saura pardonner cette vulgarité.
Ses romans échappaient souvent aux conventions
Et faisaient place à de nombreuses digressions,
Anecdotes personnelles, méditation,
Alliant bien souvent l’humour et l’érudition.
Jean D’Ormesson aimait beaucoup parler de lui,
Tout en inventant certains détails de sa vie,
Apportant une touche de mélancolie
Mêlant confidences et fausse modestie.
Pour se consoler il nous reste l’œuvre immense
De celui qui était une voix de la France.
Décédé le cinq décembre 2017,
Ce célèbre académicien, homme de lettres,
S’il n’a pas disparu sans tambour ni trompette,
Dès le lendemain s’est fait voler la vedette.
Comme ça c’était passé 50 ans plus tôt
Pour un grand poète du nom de Jean Cocteau
Qui, même avant qu’on écrive son épitaphe,
S’était fait griller la politesse par Piaf,
Jean D’Ormesson n’aurait jamais eu à l’idée
De se faire éclipser par Johnny Hallyday.
Mais on a découvert, ironie du destin,
Que ces deux-là avaient un ascendant commun
À Namur, porte de la région ardennaise,
Un seigneur qui s’appelait Jean de la Malaize.
Quoi qu’il en soit ce très prolifique écrivain
N’aura, c’est certain pas vécu sa vie en vain.
Né au cœur d’un environnement plutôt snob,
Ses écrits n’en restent pas pour autant moins nobles.
Élevé parmi tous les rois de saint Fargeau,
Il sera plus tard directeur du Figaro,
Un des clous de son œuvre étant « Le juif errant »,
Paru pendant le règne de feu Mitterrand.
Propulsé au sein de l’académie française,
Sur les plateaux il aimait ramener sa fraise.
Comme d’auto dérision il était doté,
Il saura pardonner cette vulgarité.
Ses romans échappaient souvent aux conventions
Et faisaient place à de nombreuses digressions,
Anecdotes personnelles, méditation,
Alliant bien souvent l’humour et l’érudition.
Jean D’Ormesson aimait beaucoup parler de lui,
Tout en inventant certains détails de sa vie,
Apportant une touche de mélancolie
Mêlant confidences et fausse modestie.
Pour se consoler il nous reste l’œuvre immense
De celui qui était une voix de la France.
zenmeban- Messages : 282
Date d'inscription : 22/03/2017
Sujets similaires
» IL ETAIT UNE VOIX
» Les voix de Johnny
» duo johnny -bruel
» Les voix de l'enfant
» Une voix explosive.
» Les voix de Johnny
» duo johnny -bruel
» Les voix de l'enfant
» Une voix explosive.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|