Johnny Hallyday Le Web
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"L'Obispo-thérapie de Johnny" par Serge Loupien ("Libération", 26 janvier 1998)

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GUIBERT FRANCOIS
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Message  GUIBERT FRANCOIS Mer 15 Jan - 20:18

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Message  Jango Mer 15 Jan - 20:58

Merci de ce rappel, c'est de circonstance puisqu'on en parlait dans un autre sujet. Ça confirme mes craintes sur la démarche d'Obispo et sur pourquoi, à mon goût, l'album est un échec artistique. Quelqu'un peut-il confirmer aujourd'hui si Destination Vegas est vraiment l'album le moins vendu de la carrière de Johnny? Si oui quelle tristesse, mais, comme avec Jamais Seul, on comprend mieux l'album qui suit à la lumière de celui qui précède!

PS: Toujours ce mépris moqueur de Libé pour Johnny, même quand ils ont aimé son nouvel album, c'est épuisant!
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Message  Jay1475 Mer 15 Jan - 22:08

Hey!
Merci pour cet article! Je l'avais trouvé bien représentatif de l'ambiance de l'époque: Loupien sait de quoi il parle (cf.le bouquin jamais égalé "La Dernière Idole")....
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Message  anthony96 Mer 15 Jan - 22:27

Merci pour l'article Wink

Pour répondre à Jango je ne sais pas si c'est l'album le moins vendu de sa carrière (car il est difficile d'estimer certaines ventes notamment celles de ses débuts..). Mais les estimations pour cet album sont d'environ 150 000 ventes (ce qui est très faible par rapport aux chiffres auxquels il nous a habitué)
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Message  Jango Mer 15 Jan - 22:55

anthony96 a écrit:Merci pour l'article Wink

Pour répondre à Jango je ne sais pas si c'est l'album le moins vendu de sa carrière (car il est difficile d'estimer certaines ventes notamment celles de ses débuts..). Mais les estimations pour cet album sont d'environ 150 000 ventes (ce qui est très faible par rapport aux chiffres auxquels il nous a habitué)

Mmm... Moins que Jamais Seul! Une catastrophe industrielle donc! Wink
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Message  Invité Mer 15 Jan - 23:01

il y a aussi le making off de cet album où Johnny lache tout de meme dans le studio "je vais peut etre finir par l'apprecier ce morceau"....je crois de memoire qu il s agit de l'el dorado ?? Bref, un Johnny sur pilotage automatique....

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Message  Invité Mer 15 Jan - 23:10

Par ailleurs au depart, c'était Mick Lanaro qui devait realiser le successeur de Vegas ! Et c'est la maison de disque qui lui a imposé Obispo il me semble....
Lanaro avait raconte le clash , mais je ne parviens pas a le retrouver sur le web, si quelqu un a une trace de l'article??
j ai juste trouve ca sur les suites du clash...

http://www.lexpress.fr/informations/obispo-repond_629015.html

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Message  Marsmindor Mer 15 Jan - 23:30

Ils évoquent dans ce texte ce qui rend l'album intéressant tout de même, le fait que c'est l'album de la métamorphose. Avec Ce que je sais, JH apparaît dans sa forme "définitive", le visage resculpté, les orchestrations plus modernes, la voix plus douce, les vêtements plus élégants, la barbiche et les cheveux courts, le corps plus mince,... C'est un changement global qui m'a toujours fasciné. Mettez le Johnny de Las Vegas 1996 à côté de celui du Stade de France 1998 et vous aurez l'impression de voir deux personnes différentes. Peu de chanteurs se sont transformés de manière aussi convaincante.

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Message  Invité Mer 15 Jan - 23:37

dans ce cas, j en viendrais presqu'a regretter qu il ai croisé obispo un jour ... pour le bouc, y avait pas d autre solution de toute maniere...

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Message  Marsmindor Mer 15 Jan - 23:40

Je peux comprendre ça. Surtout à l'époque même, c'est un changement qui a dû perturber de nombreux fans.
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Message  Invité Jeu 16 Jan - 8:10

Voilà...j ai retrouve l extrait du bouquin de Lanaro !  Very Happy 

09/06/2010
Johnny Hallyday, le vrai!

Je serais presque tentée de dire qu'on ne présente plus Mick Lanaro tellement on le connaît, nous qui lisons les livrets des albums que nous chroniquons avec avidité. Mais pour ceux qui ne sont pas dans ce cas-là, disons que Mick Lanaro est un as du son, un maître en la matière, un arrangeur hors pair. Il a écrit un livre, « Mes amis, mes artistes, mes emmerdes », dans lequel il parle de son métier - il tient un rôle capital mais dans l'ombre - et de la belle brochette d'artistes qu'il a servis toutes ces années. On y croise Loulou Gasté, Barbara, Claude Nougaro, William Sheller, Gilbert Bécaud, Liane Foly... et d'autres.





Johnny-Hallyday_Alberto-E-Rodriguez_STF.jpg
(c)Alberto E. Rodriguez/Getty Images/AFP
Johnny Hallyday à Toronto, en septembre 2009.




Parmi eux, Johnny Hallyday. A l'heure où sa vie fait l'objet d'un feuilleton médico-judiciaire très glauque, le portrait que dresse Mick Lanaro de l'idole des jeunes est très intéressant. Non seulement il fait apparaître une personnalité attachante, mais surtout il rend compte du rôle que peut jouer l'entourage de personnalité de grande envergure. Un peu de fond, en somme. Je vous livre le chapitre « Manager de Johnny » dans sa quasi-totalité - c'est très difficile de couper ce récit palpitant. On y va ?



***



« Une impulsion me fait téléphoner à un bon copain sans trop savoir pourquoi je l'appelle : « Allô Joël ? Comment va Johnny ? Ça fait longtemps...» Joël, c'est Devouges, le confident, secrétaire, homme de confiance, homme d'affaires, nounou, j'en passe et des meilleures, de Johnny Hallyday.



En 1992, après avoir produit l'album « Ça ne change pas un homme », j'étais devenu pote avec l'idole. Je dirais même qu'une certaine forme d'amitié s'était installée entre nous. Encore un album commencé à Paris et refait à New York. Deux villes, le même artiste, mais deux attitudes totalement opposées. Quand nous étions chez lui à Paris, il était disponible pour bavarder, boire un coup, dîner, revenir chez lui afin de choisir tel ou tel texte, mais aller en studio, c'était une autre paire de manches.



J'aimais tellement sa façon de découvrir un texte de chanson que l'on devrait plus tard mettre en musique ! Car, à l'inverse de nombre d'interprètes, il ne commençait pas la lecture par la signature de l'auteur, non, je dirais même qu'il s'en foutait, pourvu que les mots, le sens lui plaisent, peu importe que l'auteur soit débutant ou confirmé. Enfin, c'était ma façon de travailler avec lui, et c'est ainsi que nous avons pu enregistrer cinq textes d'une jeune femme, Ysa Shandy, qui n'était pas encore inscrite à la Sacem. Ces séances, qui semblaient si douloureuses dans les studios parisiens, devinrent un pur bonheur quand nous arrivâmes à New York. Johnny y était comme un poisson dans l'eau. Il pouvait se balader seul dans les rues sans y être inquiété, il retrouvait le plaisir de faire du shopping, et arrivait toujours au studio avec de l'avance sur tout le monde. Il regardait les musiciens s'installer, parlait beaucoup avec eux, ce qui créait une ambiance extrêmement cordiale entre tous. Quand les enregistrements furent terminés, j'eus même le bonheur de le voir assister aux mixages, attitude rarissime chez lui. Il était totalement impliqué dans la réalisation de son album et tenait à en contrôler le contenu jusqu'au bout. Et nous devînmes amis. Enfin, le plus possible !



C'est ainsi qu'en boulimique de cinéma que nous étions l'un et l'autre, nous convînmes de passer un week-end ensemble à regarder des films dans une maison à la campagne. J'y avais fait aménager une salle de projection vidéo avec ce qui se faisait de mieux en matière de son et d'image. Le temps passait et, parfois, nous nous parlions au téléphone en réitérant le même projet. Sans jamais aboutir. Jusqu'à ce jour ou, ayant appris que l'idole se faisait opérer d'une hernie discale pour la seconde fois, je décidai d'aller lui rendre une petite visite, non sans m'être annoncé avant. Réponse de Joël : « Justement, pas plus tard qu'hier, Johnny m'a demandé ce que tu devenais, et je crois bien qu'en fin de compte, il aimerait beaucoup que tu viennes le voir.»



Deux jours plus tard - nous sommes en novembre 1995 -, je me présente à la Clinique du sport en pensant que j'y resterais une heure. Je suis arrivé à quatorze heures, et sans avoir enlevé mon pardessus car je n'avais pas l'intention de rester, je suis reparti à vingt heures ! Il souffrait le martyre, mais il n'avait pas envie d'en parler. Il était curieux de tout ce qui pouvait lui faire penser à autre chose. La douce Laeticia n'était pas là cet après-midi-là, mais elle venait quoi qu'il arrive dormir auprès de son « Mamour » toutes les nuits. « Alors ce week-end cinoche, quand est-ce qu'on s'le fait ? me demande-t-il avant d'enchaîner : Dès que je sors, je fais une semaine de convalo, et on vient avec Laeticia.» Car il faut savoir que Johnny fait souvent les questions et les réponses en même temps. Ce qui est, vous en conviendrez, un bon principe quand on a décidé une bonne fois pour toutes d'être peinard avec la rhétorique. Deux semaines plus tard, il se pointe à la maison, et nous passons un week-end génial à regarder sept films. Le dimanche, Richard Cocciante vient nous retrouver pour déjeuner, grand moment avec ce petit bonhomme. En effet, à la clinique, j'avais fait part de mon enthousiasme concernant l'Italien, que j'avais entendu à l'Olympia. Johnny : « Qu'est-ce que t'en penses ? Invite-le chez toi à déjeuner le dimanche où je viens, tu vois ce que je veux dire !»



On se revoit de temps en temps, à son mariage notamment. Nos épouses s'entendent à merveille, ce qui nous empêche de laisser passer trop de temps entre deux dîners. L'été 1996 arrive et Johnny me confie qu'il vient de s'acheter un nouveau bateau. Un Magnum monstrueusement motorisé (deux moteurs de mille deux cents chevaux chacun) et me propose une croisière en Sardaigne et en Corse. Il nous embarque à Bonifacio, pour nous débarquer dix jours de rêve plus tard à Saint-Tropez. Au cours de cette croisière, il me parle de son prochain album studio et me dit qu'il aimerait beaucoup que j'en produise une bonne partie. Mais avant, il y a Vegas ! Et Vegas, ça a l'air de lui tenir drôlement à cœur.





Johnny-Hallyday_Gabriel-Bouys_STF.jpg
(c)Gabriel Bouys/AFP
Johnny Hallyday à Los Angeles, en mai 2010.




Le 20 novembre 1996, j'arrive dans cette ville incroyable. Cependant, quelque chose me frappe dès que je vois Johnny sur place : il ne parle pas du concert, c'est à peine s'il sait à quelle heure il doit chanter. Il se rend mollement à une répétition. Cinq mille Français débarqués la veille sont arrivés dans la salle à dix-neuf heures. Le décalage horaire aidant, une demi-heure après leur entrée, leurs paupières commencent à se fermer. Ainsi, c'est dans une certaine torpeur d'assistance que Johnny se pointe pour un show bien mal préparé, bâclé par des musiciens pas du tout concernés, et une production américaine que rien d'autre que le fric n'intéresse. Dommage...



31 décembre 1996, réveillon au domicile de Johnny, villa Molitor à Paris. Nous sommes six autour de la table. Au cours du repas, Johnny annonce que je vais produire son prochain album. Pascal Nègre, alors président de Polygram Disques, se dandine sur sa chaise et bredouille, pris de court, quelques « OK, super, pourquoi pas, il faut en parler, qui fera les chansons ? etc.» À minuit, nous nous embrassons plus que nous nous étreignons. Bonne année !



Le lendemain, faisant fi du peu d'enthousiasme de Pascal Nègre, je me mets à réfléchir. Sans savoir pourquoi, une phrase, et donc une idée, commence à me trotter dans la tête : « Les grands sentiments font les grandes carrières.» Cette idée un peu bébête me permet cependant de décliner un concept : chaque chanson de ce prochain album sera basée sur un grand sentiment. Je commence à contacter les auteurs, chez lesquels je rencontre un enthousiasme immédiat. Philippe Labro écrit un texte sur l'amitié. David McNeil sur l'orgueil. Gérard Presgurvic, sur la jalousie. Étienne Roda-Gil, un texte sur l'amour, un sur la haine... Luc Plamondon, sur la passion. Pour les musiques, j'appelle Gérald de Palmas, Richard Cocciante un an avant que celui-ci écrive avec Plamondon « Notre-Dame de Paris », Gérard Presgurvic deux ans avant qu'il fasse Roméo et Juliette. J'envisage également la participation de Baby Face. Johnny est très enthousiaste et très serein.



En mars 1997, il prend possession de son bateau à Miami, un magnifique yacht de quarante-trois mètres qui vaut sept millions de dollars, et décide de vivre totalement à bord et de descendre les Caraïbes jusqu'à Cuba. Je le rejoins une première fois au mois d'avril à Grenade. Nous parlons du projet et d'un tas d'autres choses. Il est beau, reposé, en pleine forme, et je sens confusément qu'il a quelque chose à me dire qui ne concerne pas le disque, mais ce quelque chose ne vient pas.



Nous naviguons jusqu'à Puerto La Cruz, au Venezuela, et là, la veille de mon départ pour Caracas, il me parle de sa solitude, du sentiment qu'il a de ne pas être assez compris, assez soutenu. Il commence à me faire le portrait de quelqu'un qui serait proche de lui et qui aurait la charge de l'aider pour sa carrière internationale. Lui, qui est totalement bilingue, n'a curieusement à cette époque pas encore fait de tournée aux États-Unis, ni de film. Rien, à l'exception de ces rendez-vous manqués à Las Vegas. Le quelqu'un en question serait son manager personnel, négocierait ses contrats en accord avec ses avocats, organiserait ses contacts, coordonnerait sa communication en accord avec la maison de disques. Mènerait la gestion des projets artistiques, etc. Il se tourne vers moi, il est vingt-deux heures, et je dois quitter le bateau à cinq heures du matin pour prendre mon avion. « Serais-tu d'accord ? » J'ai l'impression que mes tennis viennent de quitter mes pieds sans même que je m'en rende compte. Et avant même que j'aie pu répondre oui, il crie de joie, et annonce que l'on va boire un coup. Laeticia pleure.



Nous parlons jusqu'à deux heures du matin, je l'embrasse et descends dans ma cabine afin d'essayer de dormir un peu. Après une très courte nuit, je remonte sur le pont pour prendre le taxi qui m'attend. Johnny est là, en peignoir bleu pâle, assis sur le quai en train de jouer avec Lucas, le chien de Laeticia.



« Tu ne t'es pas couché ? lui demandai-je.



- Tu ne croyais tout de même pas que j'allais te laisser partir sans te dire au revoir ! »



Il est aussi comme ça, Johnny.



Je rentre à Paris. Afin d'exorciser un doute qui consiste à penser que j'ai rêvé, et, ne résistant pas à la tentation, je me mets à communiquer la nouvelle. Erreur ! « Johnny m'a demandé de devenir son manager personnel.» Je prends rendez-vous avec Pascal Nègre, qui me reçoit dans son bureau de la rue des Fossés-Saint-Jacques. Il est glacial.



Ca-ne-change-pas-un-homme.jpg


« Tu es au courant, Pascal ? - Non. - Johnny m'a demandé de devenir son personal manager.» Pas de réponse.



« Je suis venu aussi pour te parler du projet de disque que nous avons.»



Je lui décris le concept en long, en large et dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Sa réponse tombe, cinglante :



« Ce n'est pas un concept. - Ah bon, et c'est quoi pour toi, un concept ? - C'est un spot de trente secondes sur TF1. Par exemple : Johnny Hallyday chante Jean-Jacques Goldman.»



Je suis abasourdi et j'hésite. Que faire : me lever et partir sans fermer la porte ou en la claquant ? Mais dans les deux cas, en montrant ma mauvaise humeur. En fait, je reste assis et bêtement, je lui détaille le projet en ajoutant à chaque phrase, comme si cela pouvait changer quelque chose, que Johnny est ravi, heureux, enthousiaste. Il ne bronche pas, quel talent !



Je me lève. Il ne parle plus, une façon de me faire comprendre que le rendez-vous est terminé.



Il me raccompagne cependant à l'ascenseur et me souhaite bon courage. En quoi sont faits ces mecs qui dirigent ces majors compagnies ? J'ai l'impression qu'on leur a fait l'ablation de la sensibilité. (...)



Et mon concept, dans tout cela ? Je ne reverrai plus Pascal Nègre, et une lumière rouge s'allume dans ma tête. Attention danger ! Je faxe alors mes inquiétudes à Johnny Hallyday afin de lui faire part de mes difficultés à convaincre Pascal de notre projet d'album immédiat. Johnny s'énerve et écrit à son tour à son producteur de spectacles, Jean-Claude Camus, afin de l'informer de la situation. Il écrit également à Nègre en lui indiquant que c'est ce disque qu'il veut faire et rien d'autre. Il ajoute que si je n'ai pas mon contrat rapidement, il n'y aura pas de disque du tout et, par voie de conséquence, pas de concert au Stade de France. Réponses évasives de Jean-Claude Camus, mais aucune réponse du président de la maison de disques.



Nous sommes au mois d'avril 1997. Johnny me demande au cours des semaines qui suivent de tout de même m'enquérir d'un accord écrit afin de pouvoir booker les séances d'enregistrement à New York (musiciens, studios, ingénieurs, etc.). Je lui rétorque que je ne suis pas inquiet puisqu'il est fréquent, dans ce métier, de n'avoir un contrat que quelque temps après avoir commencé à produire. Ce qui m'était personnellement arrivé lors de « Ça ne change pas un homme ».



Voilà le plan de travail : nous nous retrouverons en juin prochain à Cuba pour fêter nos anniversaires respectifs (il est du 15 et moi du 13), je resterai sur le bateau avec lui afin de remonter à Miami via les Bahamas en direction de New York, où nous enregistrerons cinq chansons afin de « voir » comment l'album se présente. Je prends sur moi et sur ma bonne réputation à New York de booker un studio, cinq musiciens, un ingénieur, un arrangeur et une coordinatrice.



Entre-temps, je parle à Francis Giacobetti, un photographe, qui m'informe d'un travail qu'il fait sur la pupille des yeux des grands de ce monde, du dalaï-lama en passant par le pape, Bill Clinton, l'Abbé Pierre, Jacques Chirac, etc. Il me propose de mettre l'œil de Johnny dans la collection, ce qui, instantanément, me donne l'idée du premier clip : on entre dans la pupille de Johnny et on pénètre dans l'univers interne de l'artiste, façon « Cinquième élément ». On appellera Luc Besson.



Mais toujours pas de contrat, et le ton monte entre Johnny et sa maison de disques ; il envoie une lettre précisant mes nouvelles fonctions, et précise que, en gros, c'est à prendre ou à laisser. Laeticia m'appelle du bateau pour me demander si je suis sûr de l'amitié que me porte Paul-René Albertini, alors président de Sony Music France. Je m'inquiète de sa question, et elle précise qu'elle a sous les yeux un fax de l'homme en question qui écrit à Johnny pour le dissuader de travailler avec moi. Sony est la société qui a signé Obispo ! Paul-René Albertini et Pascal Nègre sont très potes !



La veille de mon départ pour Cuba, le 11 juin, mes valises sont faites pour deux mois. Je tente une fois de plus de joindre Pascal Nègre au téléphone, dont je n'ai pas eu de nouvelles depuis huit semaines. Il a décidé de m'ignorer totalement. À ce coup de fil, on me répond - et je n'y crois pas - qu'il est malade. J'apprendrai, mais longtemps après, qu'il était à son bureau et en pleine forme ! J'hésite encore à partir. Pourtant, j'ai eu au téléphone Me Daniel Vaconsin, l'avocat de Johnny, qui m'affirme que j'ai gagné, que tout est réglé, et que je peux partir tranquille. « Tout est réglé entre Polygram et Mick Lanaro.»



Cet avocat connu et reconnu envoie un fax à Johnny dont je reçois une copie, certifiant tout cela. Il ajoute qu'il rédige instantanément un protocole d'accord entre monsieur Lanaro et Polygram. Je ne verrai jamais ce protocole. Je pars quand même pour Cuba, le 12 juin 1997. Roda-Gil fulmine : « T'es dingue mec, de partir sans contrat ! Mais si tu pars quand même, je pars avec toi.» Johnny n'est pas à l'aéroport. Il ne bouge pas de son bateau. Nous sommes une dizaine à être de la fête. Et dès mon arrivée sur le pont, je sens que quelque chose ne va pas. Johnny n'est pas bien. Les anniversaires se passent chaotiquement. Les journalistes présents sur le bateau font un reportage pour «Voici», «Paris Match», «Gala», «Télé 7 jours», et chaque soir qui passe me conforte dans mon sentiment qu'il y a un malaise. Je n'arrive pas à parler à Johnny et il élude chacune de mes tentatives. Tout ce petit monde doit repartir le samedi suivant pour Paris. Moi, je suis censé rester afin d'étudier en détail les chansons, dont il m'a promis qu'il en composerait une à la guitare. Et ensuite, on devrait filer sur New York.



Le vendredi soir après un dîner sur le bateau, Johnny me demande d'écouter quelques chansons que je lui ai apportées. Je suis un peu pris de court et lui réponds qu'il n'était pas prévu que cela se passe comme cela. Je devais être seul avec lui et, pendant notre remontée vers les Bahamas, lui faire écouter les dix-sept chansons que j'avais avec moi afin d'en choisir cinq pour les enregistrer à New York. Il déteste être contrarié. « J'insiste, je voudrais écouter un peu les chansons maintenant. Et surtout faire écouter à ma petite femme ces fameuses chansons de Pascal Obispo que tu m'as apportées, Obispo, dont tout le monde me dit que c'est le nouveau Berger.» Et de poursuivre : « Je trouve d'ailleurs que l'on n'est jamais le nouveau de quelqu'un.» Il soupire, il a l'air exténué. Je m'exécute et remonte de ma cabine avec deux chansons que Pascal avait faites spontanément sans tenir compte de mon concept. L'une d'elles est intitulée « L'Eldorado ». Je commence par celle-là. Johnny est soudainement hors de lui, et, comme s'il avait déjà répété la scène : « Comment, toi qui prétends être mon ami, tu peux me faire écouter une . pareille ? Car c'est de la ..» Il hurle. Roda-Gil s'enfonce un peu plus dans son huitième verre de scotch. « Jamais je ne chanterai cela, car ce serait une grave erreur pour ma carrière et mon public n'y comprendrait rien. Tu veux ma mort ou quoi ?»





Johnny-Hallyday_Sipa.jpg
(c)Sipa




Il ajoute :



« Et si tout est comme cela, ce n'est pas la peine de continuer.»



Moi, vexé :



« Rassure-toi, j'ai compris. Je reprends l'avion demain et rentre à Paris.»



Laeticia, comme pour calmer le jeu :



« Mais Mick, tout n'est pas comme cela. Tu as autre chose à faire écouter à Mamour ?



- Oui, certainement.»



Je reprends les cassettes d'Obispo et mets dans le lecteur une chanson écrite par Gérard Presgurvic : « La Solitude ». Quatre minutes plus tard, Johnny se met à pleurer comme un enfant. « Alors là, oui, cela, c'est formidable, voilà quelqu'un qui m'a compris, qui a compris qui j'étais, quelle était ma solitude, ma détresse... Une autre ! » Je fais écouter deux chansons de Luc Plamondon et Richard Cocciante, deux chansons de Gérald de Palmas et m'arrête là. Je suis brisé, tellement déstabilisé, tellement déçu, tellement triste... Je ne m'attendais tellement pas à ce désastre. Du coup, comme je le lui ai annoncé, je reprends l'avion pour Paris le lendemain. Je suis vidé de toute substance, c'est vachement bien, Cuba ! Pas un mot concernant mon activité de personal manager, plus un mot concernant le concept de l'album, plus un mot sympa. Plus rien.



De retour à Paris, je passe la semaine suivante à essayer de me remettre, et celle d'après à subir les affronts par articles de presse interposés : « Johnny est parti seul à New York à la recherche d'un producteur pour son prochain album.» J'appelle Gilles Lhotte : « Qu'est-ce que c'est que ces conneries ?» Gilles : « Je n'ai fait qu'écrire ce que Johnny m'a dit.» Je faxe alors à Johnny : « Je ne comprends pas ce qui s'est passé, aide-moi, explique-moi.» Il met deux semaines à me répondre, évasivement. Je lui réponds avoir bien reçu son fax, mais que le bruit court à Paris que ce serait Pascal Obispo qui produirait son prochain album. Il met de nouveau deux semaines à me répondre : « Il se trouve que Pascal Obispo m'a fait des nouvelles chansons et je dois dire, pas mal du tout.» Et puis plus rien.



Mes-amis-mes-artistes-mes-emmerdes.jpg


En septembre 1997, un message laissé sur mon répondeur et daté de juillet me fera comprendre à quel point j'ai été manipulé, berné, trahi. En effet, pendant que je me débattais comme un diable à Cuba, la maison de disques de Johnny Hallyday réservait les studios afin d'enregistrer les chansons de Pascal Obispo. Je décide alors d'aller en justice et d'assigner Polygram, aujourd'hui Universal, pour rupture abusive de pourparlers et mauvaise foi. Ayant compris, un peu tardivement, que les intérêts communs de Sony et Polygram étaient un nouveau disque de Johnny oui, mais écrit et produit par Obispo, sa star montante. Nous sommes dans une logique quasi industrielle. Logique que je vais payer cher, car après avoir gagné auprès du tribunal des prud'hommes, je serai blacklisté chez Universal et chez Sony, ce qui fait beaucoup.



Le 5 mai 1999, Johnny Hallyday m'invite à dîner au restaurant La Marée à Paris, où il fait réserver la meilleure table. Laeticia, lui et moi passerons dans ce restaurant choisi avec soin - puisque c'était l'endroit préféré de Johnny Stark, son premier manager - une soirée inoubliable, en se promettant bien de se voir très souvent. Notre relation sera, dès lors, normalisée.»



©️Ed. Le Momen

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"L'Obispo-thérapie de Johnny" par Serge Loupien ("Libération", 26 janvier 1998) Empty Re: "L'Obispo-thérapie de Johnny" par Serge Loupien ("Libération", 26 janvier 1998)

Message  Jango Jeu 16 Jan - 11:51

Je ne sais pas où tu l'as repêché mais merci beaucoup pour cet extrait c'est réellement passionnant! Ce genre de coulisses évidemment n'apparaît jamais dans les écrits officiels! D'un point de vue marketing on ne peut pas dire qu'Universal a eu tort vu le succès de Ce Que Je Sais, mais j'aurais évidemment échangé cet album sans hésitation contre un concept-album avec Labro, Roda-Gil, De Palmas et un son plus proche de Ca Ne Change Pas Un Homme! Surtout je retiens le portrait dressé entre les lignes d'un Johnny extrêmement humain, dominé par ses émotions, avide d'amitié mais aussi capable de paniquer quand il se sent pris au piège par sa maison de disque (il ne renouvèlera pas son contrat si je ne m'abuse, encore trois albums et hop chez Warner). Bref, comme il le chante sur Ce Que Je Sais, "si loin des princes et de leur cours et plus près de vous"!
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Message  Jango Jeu 16 Jan - 11:55


Je fais une parenthèse parce qu'hormis le fait qu'il y a une énorme faute dans l'interview (Ca Ne Change Pas Un Homme a bien été réalisé par Lanaro et non par Obispo!), je trouve l'interview intéressante, on entend rarement Johnny restrospectivement sur ses albums. Est-ce que ce "Johnny pour les Nuls" est une lecture intéressante pour qui n'est pas "un nul" en ce qui concerne Johnny?
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Message  Invité Jeu 16 Jan - 13:16

"Johnny pour les nuls", on me l'a offert mais je ne l'ai jamais lu donc je ne peux pas te repondre....
concernant Obispo de toute manière, si Johnny avait ete satisfait de cet 'album, il aurait surement deja recollaboré depuis avec Obispo... d'autant que ce dernier n est plus trop demandé depuis quelques années...

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Message  76kev76 Jeu 16 Jan - 13:25

Jango a écrit:
anthony96 a écrit:Merci pour l'article Wink

Pour répondre à Jango je ne sais pas si c'est l'album le moins vendu de sa carrière (car il est difficile d'estimer certaines ventes notamment celles de ses débuts..). Mais les estimations pour cet album sont d'environ 150 000 ventes (ce qui est très faible par rapport aux chiffres auxquels il nous a habitué)

Mmm... Moins que Jamais Seul! Une catastrophe industrielle donc! Wink

il me semblait plutôt que cet album c'était vendu à 550.000 exemplaires.... Donc je ne sais pas qui dit vrai....

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Message  lugo62 Jeu 16 Jan - 17:26

76kev76 a écrit:
Jango a écrit:
anthony96 a écrit:Merci pour l'article Wink

Pour répondre à Jango je ne sais pas si c'est l'album le moins vendu de sa carrière (car il est difficile d'estimer certaines ventes notamment celles de ses débuts..). Mais les estimations pour cet album sont d'environ 150 000 ventes (ce qui est très faible par rapport aux chiffres auxquels il nous a habitué)

Mmm... Moins que Jamais Seul! Une catastrophe industrielle donc! Wink

il me semblait plutôt que cet album c'était vendu à 550.000 exemplaires.... Donc je ne sais pas qui dit vrai....


On parlait là de l'echec commercial de "Destination Vegas " , pas de " Ce que je sais " , qui lui effectivement c'est bien vendu
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Message  Yuna Jeu 16 Jan - 18:28

Merci Malpaso pour cet extrait très intéressant.
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Message  76kev76 Jeu 16 Jan - 19:38

lugo62 a écrit:
76kev76 a écrit:
Jango a écrit:
anthony96 a écrit:Merci pour l'article Wink

Pour répondre à Jango je ne sais pas si c'est l'album le moins vendu de sa carrière (car il est difficile d'estimer certaines ventes notamment celles de ses débuts..). Mais les estimations pour cet album sont d'environ 150 000 ventes (ce qui est très faible par rapport aux chiffres auxquels il nous a habitué)

Mmm... Moins que Jamais Seul! Une catastrophe industrielle donc! Wink

il me semblait plutôt que cet album c'était vendu à 550.000 exemplaires.... Donc je ne sais pas qui dit vrai....


On parlait là de l'echec commercial de "Destination Vegas " , pas de " Ce que je sais " , qui lui effectivement c'est bien vendu


autant pour moi....j'ai eu un retard à l'allumage ^^

moi à choisir je préfère 100 fois écouter vegas ! Le live est d'ailleurs un de ceux dont j'écoute régulièrement le plus de chansons (je sais que tu ne peux pas trouver mieux ailleurs ; rien que 8 jours ; jolie petite rock'n'rolleuse ; né dans le bayou ; chanter pour toi ; comme un fou ; miss claudie (bien que j'y préfère la version anglaise) ; rouler sur la rivière ; johnny reviens ; et cette version de tutti frutti avec johnny qui se déchire à mort la voix c'est juste énorme !!!)
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Message  jojo_75 Jeu 16 Jan - 20:34

Malpaso72 a écrit:"Johnny pour les nuls", on me l'a offert mais je ne l'ai jamais lu donc je ne peux pas te repondre....
concernant Obispo de toute manière, si Johnny avait ete satisfait de cet 'album, il aurait surement deja recollaboré depuis avec Obispo... d'autant  que ce dernier n est plus trop demandé depuis quelques années...  

Obispo a quand même été invité au SDF en 2012 alors que rien n'obligeait Hallyday à le faire.

Merci pour ce témoignage. C'est une version des faits, vue par un protagoniste. A l'époque il ne faut oublier que Johnny étant financièrement très dépendant d'Universal il a du au final accepter pour quelqu'un de droit dans ses bottes l'inacceptable. Surtout après l'échec de Destination Vegas.

Ce qui me chagrine c'est plutôt comment le projet de l'album blues qui tenait tant à cœur à Johnny n'a pas été au bout de ce qu'il aurait dû être au moment où il était en véritable position de force, d'avoir son équipe à son service et de refuser tout compromis pour imposer à Warner sa vision du truc. Mais Hallyday semble incapable de tenir ce rôle et de surcroit place la recherche du succès avant sa vision d'artiste, c'est le prix à payer pour continuer à signer des contrats juteux.
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